Podcast #019 : Gagner 2000$ par mois en vendant un plugin WordPress

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Si vous avez déjà géré un site ou si vous envisagez de le faire alors il y a des fortes chances pour que vous optiez pour l’utilisation de WordPress.

C’est souvent la recommandation première lorsque l’on demande à quelqu’un quel serait la solution pour mettre un site en ligne.

Si mes souvenirs sont bons, aujourd’hui près de 25% des sites dans le monde utilisent WordPress, il va sans dire que cela représente plusieurs dizaines de millions de sites à travers le globe.

Tout cela explique facilement tout l’univers qui s’est ainsi créé au fil des années autour de ce CMS (Content Management System).

Forums, blogs et sites dédiés, site de thèmes, vente de plugins… vous avez l’embarras du choix (il faut d’ailleurs avouer qu’il est parfois un peu difficile de s’y retrouver)

Aujourd’hui, vous prenez un WordPress de base, vous y ajoutez quelques plugin et vous êtes en mesure de quasiment tout faire ou presque.

Si WordPress est à la base gratuit, de véritables empires se sont créés autour, notamment via la vente de thèmes et de plugins.

C’est justement le sujet de cet épisode de Parlons Web où je reçois Stéphane, fondateur de l’Institut Pandore et qui, un peu par hasard, a mis en vente son premier plugin sur CodeCanyon.

Alors certes, il n’est pas (encore !) à la tête d’un empire mais 6 mois plus tard et avec plus de 15000$ de chiffre d’affaire, il nous raconte l’ensemble de son parcours et partage son expérience de façon détaillée.

De quoi motiver et aiguiller toute personne qui voudrait se lancer dans ce type de business !

Au sommaire de ce dix-neuvieme épisode de Parlons Web

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Dans cet épisode vous allez découvrir

• Comment Stéphane a eu l’idée de son plugin ?
• Pourquoi Stéphane savait-il dès le départ que son plugin allait avoir du succès ?
• Quelles sont les fonctionnalités du plugin WordPress Viral Quiz ?
• Pourquoi ces quizz permettent de générer de la viralité sur les réseaux sociaux, d’avoir un meilleur engagement avec sa communauté et de gagner plus d’argent ?
• Comment ce type de quizz peut être un véritable outil marketing ?
• Quels sont les bonnes pratiques pour que votre quizz cartonne ?
• Combien de temps a-t-il fallu à Stéphane pour créer ce plugin ?
• Pourquoi a-t-il décidé de vendre son plugin uniquement sur CodeCanyon ?
• Vendre sur CodeCanyon, comment ça marche ?
• Combien ce plugin rapporte chaque mois à Stéphane ?
• Pourquoi son plugin a eu plus de succès que ses concurrents ?
• Pourquoi vous devriez toujours offrir un service client au top ?
• Quelles sont les recommandations de Stéphane pour rendre la page de vente sexy ?
• Quelles sont les fonctionnalités à venir du plugin ?
• Que faire pour gagner une licence à vie de WordPress Viral Quiz ?
• Et beaucoup d’autres choses …

Outils et liens cités dans cet épisode

• WordPress Viral Quiz (+ page de démo + démo admin)
• Rémunération chez Envato
• Les plugin WordPress les plus populaires sur CodeCanyon
• Freshdesk
• Webmarketing Junkie
• Institut Pandore

Livres cités dans cet épisode

• The big red fez de Seth Godin
• L’art de se lancer (ou la version 2.0) de Guy Kawasaki

Participez au concours !

Je vous rappelle que Stéphane offre 5 licences à vie de son plugin WordPress Viral Quiz.

Les 3 étapes simples pour avoir une chance de gagner :

1. Partagez cet article sur un ou plusieurs réseaux sociaux de votre choix.
2. Laisser un commentaire ci-dessous avec les liens vers ces partages.
3. Attendre quelques jours en croisant les doigts :) (je sais, ça ne va pas être simple tout le temps mais faut savoir ce qu’on veut dans la vie !)

Note :

• Chaque partage est une chance supplémentaire de gagner donc n’hésitez pas à les multiplier sur Twitter, Facebook, Google+, LinkedIn…
• Vous avez jusqu’au jeudi 8 octobre 2015 à 23h59 pour participer (date du commentaire faisant foi).

Bonne chance à tous et à la semaine prochaine pour le prochain épisode !

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OK, c'est parti !

   Retranscription écrite du podcast

Les commentaires c'est cool ! (Je m’exprime)

Loïc le 01/10/2015

Maximilien le 01/10/2015

Christophe le 02/10/2015

Benjamin le 02/10/2015

Aude le 02/10/2015

Stéphane (auteur de WP Viral Quiz) le 02/10/2015

Maximilien le 02/10/2015

Stéphane (auteur de WP Viral Quiz) le 03/10/2015

YakaMama le 03/10/2015

Loic le 03/10/2015

Bruno le 04/10/2015

Stéphane (auteur de WP Viral QUiz) le 05/10/2015

Loic le 05/10/2015

Steph Web Graph le 05/10/2015

Jerome le 06/10/2015

Sylvain le 07/10/2015

Stéphane (auteur de WP Viral Quiz) le 07/10/2015

Mathieu le 08/10/2015

Emilie le 11/11/2015

Stéphane (auteur de WP Viral Quiz) le 12/11/2015

Envie de laisser un mot ?

Retranscription écrite du podcast

X : Bonjour, Stéphane, et merci de te joindre à moi pour ce nouvel épisode du podcast Parlons Web.

S : Salut Xavier ! Et salut à tous les auditeurs au passage.

X : Alors, Stéphane, je t’ai convié aujourd’hui pour qu’on parle ensemble d’un plugin Wordpress qui s’appelle : WP Viral Quiz. Mais avant de parler plus en détail de ce plugin, est-ce que tu pourrais justement nous présenter qui tu es ? Et quelles sont tes activités sur le web en général ?

S : Oui, alors, je m’appelle Stéphane. J’ai fondé l’Institut Pandore qui est une maison d’édition nantaise de livres pédagogiques où on vend les livres. On les commercialise sur toutes les places de marché, sur internet et dans les librairies aussi. Et dans le cadre de l’Institut Pandore, j’avais besoin d’un plugin de quiz pour animer nos sites web. Parce que chaque livre est associé à un site web et je n’ai pas trouvé en fait de plugin avec une… Et donc c’est comme ça que l’aventure du plugin dont je vais parler aujourd’hui a commencé.

X : D’accord, alors OK. Donc, c’était vraiment un besoin personnel au départ qui a fait que tu as voulu lancer ce plugin ?

S : Oui, complètement. Il n’y avait aucune solution sur le marché. En fait, Buzzfeed avait des quiz super top, qui sont très très viraux. Tu es peut-être tombé dessus déjà, sur des quiz assez marrants. Tu vois, genre : « Quel genre de personne es-tu ? Est-ce que tu es bon en séries télé des années 90 ? » Tu vois, des trucs comme ça qui marchent incroyablement bien et je voulais en fait reproduire les quiz un peu fun comme ça, avec une interface graphique très minimaliste, très agréable. Et il n’y en avait pas ! Et du coup, voilà comment j’ai commencé.

X : OK. Alors est-ce que tu peux peut-être, pour les auditeurs justement, parler un peu de ce que permet de faire le plugin ? Même si après, on rentrera plus en détail, mais justement ce que permet de faire le plugin pour leur présenter, alors le nom c’est bien WP Viral Quiz, c’est ça ?

S : Oui, ou Wordpress Viral Quiz, j’aurais dit, mais, bon ! Voilà, c’est pareil. Wordpress Viral Quiz, c’est le nom du plugin. Et bien, alors en fait, si tu veux il y avait le type de plugin sur internet pour faire des quiz sur Wordpress. Le premier type, c’est celui qui existait avant que je fasse ça. C’était les trucs, on va dire des questionnaires plutôt. Tu vois des cases à cocher un peu à l’ancienne où il fallait cocher sur une case puis cliquer sur « valider ». Ça rechargeait la page et recocher sur une case machin. C’était vraiment des espèces de QCM un peu ringard et qui n’avaient absolument rien de viraux, que les gens n’utilisaient pas d’ailleurs pour faire des quiz viraux. Donc BuzzFeed est arrivé avec son système de quiz qui décape là ! Et les gens, j’ai vu qu’il y a plein plein de forums en fait, je n’ai même pas eu besoin de faire d’étude de marché entre guillemets. Parce qu’en tapant : « Wordpress plugin BuzzFeed », il y avait sur la première page de Google, il y avait au moins 6 résultats qui étaient des forums où des mecs demandaient : « Hey, salut. Est-ce que quelqu’un a un plugin comme BuzzFeed pour faire des quiz ? » Et tous les mecs répondaient « Non, non, non, non... ». Ou alors, ils mettaient des plugins ringards, les cases à cocher et tout. Et donc, c’est là que je me suis dit, et bien il faut que je fasse ce plugin et au niveau des fonctionnalités, c’est très basique. Mais c’est ça finalement qui plaît. C’est qu’on peut poser une liste de questions et associer évidemment des réponses à chaque question, mettre des images. Ça, c’est un des trucs que les quiz ringards entre guillemets ne font pas. De jolies images pour chaque réponse, tout organiser en mosaïque entre guillemets. Et donc ça fait des quiz qui sont assez jolis à cliquer et à regarder, à scroller. Donc ça, c’est les fonctionnalités de base. Il y a 2 types de quiz qui marchent très bien et dont les gens avaient besoin. C’était : les quiz pour faire un résultat type de personnalité. Donc là, il y a un style de… En fonction des réponses que tu donnes, tu associes des points à une personnalité et la personnalité qui a le plus de points au final, c’est celle que tu affiches à ton utilisateur. Donc là, je peux te donner un exemple pour mieux comprendre. Par exemple : quel est le job dans lequel tu seras le plus heureux ? Donc là le mec répond par exemple à 5 questions, c’est un exemple de quiz qu’on a fait sur notre page de démo. Donc le gars il répond à 5 questions et à la fin, on lui dit quel job lui convient le mieux. Et il y a un deuxième type de quiz, c’est du Trivia Quiz. Donc là, c’est des réponses qui permettent de donner des réponses parmi les mauvaises réponses. Et à la fin, tu as un score. Donc ce qui a vraiment cartonné, c’est la particularité du partage sur Facebook. C’est que, les gens adorent partager la réponse à leur quiz. Et aucun plugin ne permettait de le faire même dans les quiz un peu old school. Donc là, une fois que tu as terminé ton quiz et bien tu peux en un clic... Voilà, il y a un bouton de partage Facebook qui dit « J’ai eu tant à ce quiz, à vous de le faire ». Comme ça, tous tes amis participent au quiz. Et ce qui fait que les articles qui l’utilisent, les blogueurs qui utilisent ce plugin ont des résultats de partage qui sont vraiment phénoménaux par rapport à leurs articles habituels en fait.

X : Oui, c’est ça. C’est que donc, l’idée, il y a plusieurs types d’avantages avec ce type de quiz. Mais, l’idée notamment, un de ces avantages, c’est justement, c’est de générer du buzz et de la viralité sur ces pages en mettant comme tu disais à la fin du quiz une option qui permet de partager. Et donc je suppose, si on reprend l’exemple avec le métier, je suppose qu’à la fin, il peut y avoir potentiellement des boutons de partage en disant : « Et bien, moi, je vais plus être aventurier ou scientifique » ou je ne sais quoi en fonction de mes réponses et après, il y a un lien vers le quiz en question, c’est ça ?

S : Exactement, c’est exactement ça, voilà.

X : Ça, c’est entre guillemets un des avantages qu’il peut y avoir avec ce type de quiz, est-ce qu’il y a d’autres choses dont on peut attendre en utilisant ce type de plugin ?

S : Alors, oui. On va dire qu’il y a 3 trucs. Le premier, c’est la viralité, c’est vraiment important. On gère des blogs qui ne sont pas du tout viraux avec l’Institut Pandore. On est une maison d’édition de contenu pédagogique où on parle de psychologie, on parle d’informatique, etc. Mais, on n’est pas du tout dans le but assis entre guillemets avec des articles qui buzze, etc. Au contraire, on n’est pas vraiment sur les réseaux sociaux. Mais malgré tout, même des contenus tu vois un peu, on va dire, pédagogiques qui n’ont pas de vitalité particulière fonctionnent très bien sûr un quiz. Donc ça, c’est vraiment le point le plus important. Le deuxième, c’est l’engagement avec la communauté. On a beaucoup d’utilisateurs qui nous ont fait part de leur retour et notamment un qui m’a vraiment étonné moi, à titre personnel aussi parce qu’il est Français. Et du coup, je me suis mis à discuter avec lui, on a bien sympathisé. C’est le gars derrière passionamerique.com. Donc il y avait une communauté sympa et il a fait un quiz qui a vraiment cartonné. C’est son article le plus partagé, le plus commenté, etc., et je ne dirai pas que c’est grâce au quiz parce qu’il y a un énorme boulot derrière, derrière son site en général. Mais ce quiz, il me l’a dit, a solidifié sa communauté en fait. Il lui a permis d’être plus dynamique sur Facebook, d’engendrer beaucoup de like sur sa page, d’avoir beaucoup de commentaires sur sa page Facebook aussi. Et donc pour lui, ça a été une petite étape dans la construction de sa communauté qui aujourd’hui est de plus en plus active grâce à ça. Et la troisième chose, mais là, qu’il faudrait encore prouver entre guillemets, c’est des ventes directes. Encore une fois, on vend des livres, l’entreprise Institut Pandore vend des livres. Et en dessous d’un de nos quiz, on a une pub vers un de nos livres. Et l’article donc du quiz, encore une fois, quand les gens font un quiz, en fait, on a beaucoup de ventes vers le livre. Ce que j’ai cru comprendre c’est qu’en fait, les gens étaient très engagés sur la page du quiz. Ils y restaient assez longtemps, ils lisaient toutes les questions, toutes les réponses et finalement, une pub en footer sous un quiz fonctionnait très bien. Il y avait un très bon taux de clics et en l’occurrence, le bouquin a un bon taux de conversion parce que le quiz est complètement lié au produit qui est vendu en dessous.

X : D’accord, et la pub en question, elle est affichée en permanence ? Elle ne s’affiche pas juste après la fin du quiz ?

S : Non, elle est affichée en dur, si tu veux, dans le code source de la page sous tous les articles du blog. Et donc forcément sous l’article du quiz et sur cet article de quiz finalement, on regarde le referrer à chaque fois qu’on fait une vente. Et il y a beaucoup de gens qui viennent depuis ce quiz acheter le produit en fait.

X : Il faut en faire plein d’autres alors ?

S : Et bien du coup, c’est un truc que je n’ai pas creusé. Je me suis rendu compte de ça parce qu’il n’y a pas énormément d’articles qui nous génèrent des ventes. Il y en a 4, 5 qui sont assez puissants. Et celui-là, que je ne pensais absolument pas être générateur de vente, m’a surpris. Donc à creuser. Là-dessus, je ne vais pas trop m’avancer, mais j’ai l’impression que ça engage beaucoup les gens sur ton site.

X : Voilà, c’est ça, je pense. Oui, oui, et bien s’ils ont passé 5 minutes à répondre à des questions autour de la thématique et que le livre en question répond à leurs questions et bien forcément, ça doit jouer.

S : Oui, exactement, c’est ça oui. Je pense que c’est ça !

X : J’ai vu que… et du coup, vous proposez aussi une option pour capturer des emails.

S : Oui, oui, oui, exact. On a, on va dire, 2 outils marketing qui sont vraiment intéressants dans le plugin. La première, c’est celle dont tu parles, pour l’instant qui n’est pas très développé. Ça demande un énorme boulot pour l’améliorer. Donc actuellement, on peut en fait, en cochant une case simplement, afficher un formulaire qui va capter un prénom ou un email ou les deux à la fin du quiz. Donc avant d’avoir les résultats. Ce qui est un peu frustrant pour l’utilisateur donc, il y a un fort taux d’engagement dans ce formulaire parce que si tu ne le remplis pas, tu n’as pas tes résultats. Sauf qu’actuellement, le formulaire n’est relié à aucun système d’autorépondeur, type MailChimp, AWeber, etc. c’est ce qui en ferait un truc super puissant. Parce que l’idée c’est quand même généralement d’ajouter des gens à ta liste d’autorépondeur. Donc pour l’instant, les mails et les prénoms tapés vont dans la base de données de ton site et j’ai fait une interface qui permet d’exporter ça au format CSV, donc le truc d’Excel. Rien ne t’empêche et justement j’encourage les gens à faire ça et ensuite donner à manger ces fichiers CSV à leur autorépondeur. Ça marche très bien, c’est manuel, quoi ! Ce n’est pas pratique. Mais dans les prochaines semaines, je vais connecter les plugins aux autorépondeurs principaux. Donc là, ce sera vraiment cool pour les gens qui utilisent ça.

X : Oui, oui ! Surtout que, je sais que d’un point de vue… En tout cas pour AWeber, parce que je le fais moi pour mes propres sites. Mais tu peux très bien ajouter des gens à des listes emails en envoyant un email parce que chaque liste a un ID qui lui est propre. Et donc si tu envoies un email à : le_nom_de_ta_liste @aweber.com, du coup, ça ajoute la personne dans la liste en question. Et donc voilà, pour un développeur, c’est loin d’être le bout du monde, quoi !

S : Effectivement, oui. D’accord, moi, j’étais parti dans des trucs. Enfin, il y a plusieurs manières de faire, mais voilà, ça donne…

X : Et bien après bien sûr, je pense que voilà ! Moi aujourd’hui, je sais qu’il y a ça qui existe pour AWeber.

S : Oui, puis c’est une piste super intéressante, c’est cool ! Je ne savais pas parce que j’utilise MailChimp et je ne sais pas s’ils le font. Pour le coup du coup, à creuser. Merci pour l’info en tout cas.

X : Après voilà, je pense qu’il faut pouvoir aussi gérer le cas d’ajouter, enfin… Si on creuse un peu plus, il faut se dire, imaginons qu’en fonction des gens, tu peux peut-être les ajouter à différentes listes et quelque chose comme ça. Mais après, effectivement, ça peut être vite une usine. Il faut essayer d’apporter des fonctionnalités tout en restant simple.

S : Oui, ça, c’est un gros challenge d’ajouter des fonctionnalités sans devenir une usine à gaz. D’autant plus quand tu dois faire, comme ça, te confronter à on va dire 3 services : il y aura GetResponse, MailChimp et AWeber, donc là, chacun va demander un gros travail en fait. Je n’ai pas envie d’ajouter des milliards de settings dans le plugin, voilà pourquoi la fonctionnalité n’est pas dispo tout de suite.

X : Je suppose que ça doit dépendre de ce que l’on cherche à obtenir ce que tu disais donc soit engager les gens à maximum soit générer du buzz ou soit capturer des e-mails. Mais est-ce qu’il y aurait peut-être des bonnes pratiques qui permettent de rendre son quiz peut-être particulièrement performant ?

S : La première bonne pratique, je dirai que c’est valable pour tout ce qui est un peu viral, ça va être d’utiliser des images sympas. Les gens qui écoutent le podcast pourront peut-être regarder un peu à quoi ressemble un quiz en cliquant sur un des liens de l’article pour se donner une idée. Ce qui marche bien c’est quand même de mettre une image par réponse. Donc ce qui fait que les réponses deviennent plutôt des images que du texte. Ce qui rend le truc assez attrayant, tu peux même mettre des gifs si tu veux. Ça, c’est un truc bien. Le deuxième, c’est un peu comme tout le reste si tu veux. C’est généraliste comme conseil, mais ne pas faire un quiz qui dure une demi-heure, quoi ! Je le vois en fait, c’est pour ça que je dis ça. C’est que parmi tous les clients qu’on a, et bien je vois des mecs qui font des quiz, je ne sais pas moi de 15 - 20 questions, c’est long quand même ! 15 - 20 questions, il faut vraiment que ton public soit très engagé, mais si tu veux faire un quiz un peu viral, sympa à la Buzzfeed, 10 questions c’est déjà bien. Et puis après, troisième bonne pratique je dirai que pour le côté viral, il faudrait que ton résultat soit imagé. C’est-à-dire, si tu mets une image dans le résultat final, elles vont être mises en miniature Facebook lors du partage. Et ça, c’est super important parce que du coup c’est ce qui apparaitra sur le mur de la personne qui partage. Donc une image qui est catchy, qui est marrante ou des choses comme ça.

X : Et c’est des images qui potentiellement peuvent être générées à la volée et personnalisées ou pas ?

S : Non, non, non, pour l’instant c’est des images que tu mets dans du code HTML, enfin des images en dur, quoi, finalement.

X : OK. Je m’étais dit parce qu’il doit y avoir des trucs, je ne sais pas avec des pourcentages ou des choses comme ça et je m’étais dit que peut-être il y avait une possibilité de les générer de façon à la volée pour que du coup, l’image qui s’affiche corresponde vraiment au résultat de la personne.

S : Enfin, pour les scores effectivement, non ! Il n’y a pas de grande possibilité de capter le score du mec pour l’afficher dans l’image Facebook ou quoi. Mais pour les personnalités par contre, ce que font les utilisateurs, c’est qu’ils créent eux-mêmes l’image en fait. Ils font une image : vous êtes machin et puis une autre image : vous êtes truc et puis ils la mettent dans le résultat final. Ce qui permet de l’avoir sur Facebook après.

X : D’accord, OK. Comme ça au moins, on a une bonne idée de ce que fait le plugin en question. Et alors du coup, si je t’ai invité, c’est justement pour partager avec les auditeurs un peu toute la jeunesse de ce projet. Et donc on a parlé début… Voilà, tu as vu qu’il y avait un besoin et donc tu n’as pas finalement eu besoin de valider le marché. Enfin, tu l’as validé très rapidement en voyant qu’il y avait une demande. Et du coup quand tu as vu qu’il y avait cette demande, tu t’es mis à développer le plugin toi-même. Est-ce que toi, tu es toi-même développeur ou tu as externalisé la chose ?

S : Non, je suis développeur. Je suis développeur à la base, depuis que je suis petit, je développe. J’ai toujours développé pour mes besoins. Pas pour les autres, simplement pour mes sites, pour mes besoins et des choses comme ça. Donc, effectivement au début, j’avais pensé faire ce plugin pour moi. Je n’avais d’ailleurs jamais fait de plugin Wordpress public. C’était toujours des petites bricoles pour moi à droite à gauche. Rien de très officiel ni rien de très propre d’ailleurs que j’aurai pu commercialisé. Et là, je me suis dit pareil au début, je me suis dit que j’allais faire un petit truc vite fait. Et quand je me suis rendu compte de la quantité de travail pour faire un truc correct, je me suis dit : « Attends, je ne peux pas passer un mois et demi à bosser là-dessus toute la journée juste pour faire un quiz par mois sur le site ». Du coup, je me suis dit, et bien la meilleure façon de rentabiliser le temps que j’y passe c’est de vendre le plugin au bout du compte, quoi ! Voilà comment ça s’est passé.

X : Donc tu l’as développé tout seul ?

S : Oui, oui, oui.

X : Et ça t’a pris un mois et demi ?

S : ça m’a pris un bon mois et demi pour que la première version soit finie… Oui, on va dire un mois avec deux jours vraiment très intenses au départ et puis après ça s’est étalé sur les semaines comme ça au fur et à mesure du temps. Là, je parle du code, puis après il y a toute la partie, bon on y reviendra plus tard, mais il y a toute la partie emballage marketing, etc. qui m’a pris on va dire une semaine. Mais là, j’étais épaulé par mon ami avec qui je travaille au quotidien.

X : D’accord. Finalement, c’est un mois, ce n’est pas énorme !

S : Alors là non, là c’est clair, ce n’est pas énorme. Au final, la rentabilité du temps passé à développer est énorme sur un plugin comme ça, j’entends. On ne peut pas dire que ce n’est pas beaucoup de travail parce que quand tu as le nez dedans, tu passes des heures et des heures et tu as l’impression que ça ne finit jamais. C’est pareil pour n’importe quel projet, je ne parle pas que de développement. Mais effectivement, si on met ça après avec un peu de recul, on se dit : « Un mois, punaise, ce n’est pas beaucoup » quoi. Et puis même après sur le moyen, long terme, tu ajoutes des fonctionnalités de temps en temps en fonction des gros besoins qui arrivent. Il y a des gens qui te disent : « Il faut que j’aie ça » et si tu en as 10 qui te disent ça, tu commences à coder le truc. Ça te prend quelques heures par semaine et donc là, au niveau du temps de développement, c’est très rentable. Ce qui prend par contre énormément de temps et d’énergie, on va dire que c’est le service après-vente sur ce genre de produit qui est très très chronophage.

X : Justement, on en reparlera toute à l’heure, mais il y avait une question justement. Avant d’avoir fait le lancement de ton plugin donc en version public, il y a énormément de versions de Wordpress qui sont utilisées par différents blogs ou sites et du coup, est-ce que tu as fait une phase de test avant la mise en vente du plugin ? Et comment tu as géré ça ?

S : Je t’avoue que là-dessus, c’était un peu simplet. J’ai testé moi-même. Déjà, je développais en local, donc j’ai testé sur des versions de Wordpress, à l’époque, on était sur la 4.2 officiellement. Je ne me suis pas trop foulé là-dessus, il faut avouer ! J’ai du tester sur la 4.1. Je ne suis pas allé beaucoup plus loin en me disant « Espérons que ça passe, on verra bien ». Après j’ai testé sur nos sites à nous. Du coup, j’ai créé mes quiz. J’ai vérifié que ça fonctionne bien, que les gens partagent, tout ça et tout ça. Et puis très rapidement après, j’ai lancé le plugin sur CodeCanyon.

X : Alors, justement, est-ce que tu peux nous dire pourquoi tu as choisi cette place de marché ? Je pense que la réponse va être assez évidente, mais bon, je préfère te le faire dire.

S : Et bien, effectivement, c’est la place de marché principale, je crois, pour les plugins. Mais la vraie raison c’est qu’il y a des gars qui lançaient un plugin sur leur site. Parce que ce que j’ai découvert en fait sur CodeCanyon, tu as deux manières de vendre un plugin. Soit tu es auteur exclusif, soit tu es auteur classique. Si tu es auteur exclusif, tu as plus de commissions à chaque vente, mais Envato t’interdit de vendre le plugin ailleurs que chez eux. Même pas sur ton site à toi, c’est vraiment eux qui ont l’exclusivité de ton produit. Donc pour te donner des chiffres clairement, on démarre à 50 % de commission donc tu as l’impression de te faire un peu racketter au départ. Comme le RSI et tous ces trucs. 50 % de commission revient à Envato. Et donc, si tu es auteur exclusif, les commissions vont grimper au fur et à mesure du temps, en fonction de tes ventes. Le plus tu fais de vente, le plus tes commissions grimpent jusqu’à atteindre 70 % maximum. Si tu es auteur classique par contre, tu es bloqué à 50 % pour toute la durée de vie de ton produit.

Et donc, moi je n’avais aucune audience, ce n’est pas du tout mon business de vendre des plugins, des logiciels, des trucs. On vend des livres donc aucun rapport. Je me suis dit : « Je ne vais pas repartir de zéro, je ne vais pas créer une audience, créer un site, référencer un site et tout ça ». Je préfère faire confiance à des gens qui savent très bien vendre à des prix dignes comme CodeCanyon et donc je leur ai confié le truc en « auteur exclusif ». Ce qui était finalement une bonne idée au vu des ventes futures.

X : D’accord, est-ce que tu sais les paliers pour justement faire en sorte que le pourcentage monte ?

S : Oui, je peux te les donner là. Je peux même t’envoyer une page qui est bien foutue, si tu veux regarder après coup ou l’envoyer à tes lecteurs. Elle est très intéressante, je te la mets sur Skype. Donc en fait, on commence évidemment à zéro, on est à 50 % de commission. Le premier palier, c’est 4000 $ de vente pour passer à 51 %. Donc là, c’est 4000 $, c’est 4000 $ de chiffre d’affaires en fait. Donc ça monte              assez vite en fait. À 4000 $ tu as 51 %, ensuite à 8000 $, 52, etc. En général, ça va de 4000 en 4000, 5000 en 5000. Et donc tu arrives aux 70 % à partir de 75 000 $ de chiffre d’affaires. Donc là, ça commence à être quand même une grosse réussite : 75 000 $. Oui, soit, ça fait 3 ans que tu es sur le truc à un rythme de croisière correct où là, tu en arrives là, soit tu as vraiment fait un gros buzz avec un énorme produit et voilà. Donc 70 % maximum et 50 % si tu restes… Oh non ! Excuse-moi, je me suis trompé. Si tu es auteur pas exclusif, si tu es auteur traditionnel c’est 36 %.

X : Ah oui, ce n’est vraiment pas la même chose, quoi ! OK, je le vois sur la page. Effectivement. Pour les auditeurs, vous pourrez retrouver donc l’ensemble des liens vers les pages, vers les sites et les ressources qu’on cite dans cet épisode en allant donc sur le blog et ce sera le 19e épisode. Il vous suffit donc d’aller sur lemarketsamurai.fr/19. Et vous aurez accès à l’ensemble des liens qui sont cités dans ce podcast. Donc oui donc effectivement, si tu passes de 36 % à potentiellement 70 %, les revenus ne sont pas les mêmes.

S : Oui, c’est normal.

X : Du coup, comment ça fonctionne ? C’est toi qui définis tes prix sur cette place de marché ou c’est Envato ?

S : Non, non, non, alors c’est vrai quand tu démarres là-dessus, tu te dis : « Punaise, mais les mecs, ils prennent le contrôle de tout quoi. Ils définissent mon prix, les commissions sont énormes, ils en prennent vraiment plein les poches quand même il faut le dire. Tu as beaucoup de contraintes, là, il y a un côté sécurisant. Tu te dis, il y a beaucoup de contraintes sur la vérification de ton code, il faut une bonne documentation donc là, tu te dis : « Bon ! Je suis dans un environnement qui est sain ». Ils veulent que les auteurs documentent, ils veulent que les auteurs fassent un code correct, etc. Mais, sur le côté commercial, on va dire qu’ils ont assez agressifs avec un prix qui est fixé par eux. Grosso modo, on va dire 1, 2, 3, 4, 5… qu’il y a 5 types de prix. Tu as des produits à 8 $, 19 $, 23 $, 44 $, et 53 $. Oui, c’est à peu près les prix qu’ils peuvent fixer.

X : Pour un plugin Wordpress ?

S : Pour un plugin ou un thème ou n’importe quoi, oui.

X : D’accord, il y a 5 prix différents sur la plateforme.

S : Tu ne te retrouves pas avec des prix exotiques du genre, je ne sais pas, 28,2 $, ça n’existe pas chez eux. Donc moi, je suis tombé dans le palier du plugin à 22 $. Ce que je trouvais très correct, c’est le prix que je voulais donner. Et un jour, j’ai fait une mise à jour de mon plugin classique et puis ils l’ont passé à 23 $. Donc, j’avoue, je ne sais pas trop comment ça fonctionne leur truc derrière. Il réévalue le prix de temps en temps.

X : J’ai vu qu’il y avait, en allant sur la page de ton plugin, j’ai vu qu’il y avait aussi une notion. Ça me parait nouveau alors je n’y vais pas non plus tous les jours sur CodeCanyon, mais en tout cas, je ne l’avais jamais vu. Mais maintenant, j’ai vu qu’il y avait une notion de « support étendu ». Est-ce que tu peux peut-être nous dire… Déjà, est-ce que c’est nouveau ou pas ? Et que je suis totalement à la ramasse ?

S : Non, apparemment, c’est nouveau, oui.

X : Et du coup, ça correspond à quoi ? Pour toi aussi, notamment, je suppose que c’est pour toi aussi.

S : Oui, et bien, si tu veux, il y a des mecs qui ont créé leurs entreprises uniquement sur CodeCanyon parce que leurs plugins sont incroyables et se vendent à des milliers d’exemplaires par mois. Je pense par exemple à, tu dois le connaitre, ça s’appelle Visual Composer par exemple. Donc le mec fait 1000 ventes par semaine, pardon, pas par mois ! 1000 ventes par semaine à 34 $, ça fait du 35 000 $ de chiffre d’affaires par semaine. C’est des gars qui vivent vraiment de CodeCanyon. Donc, ces mecs, ils devaient vendre un plugin et assurer le support tout le temps, quoi ! Il n’y avait pas de notion de support 1 mois, 2 mois, 6mois, etc. ça devait quand même porter préjudice à ces auteurs-là qui font des milliers de ventes par mois. Et donc Envato a décidé de bloquer le support à 6 mois par défaut. Donc tu achètes un produit, tu as 6 mois de support offert. Point final ! Et ensuite, si tu veux allonger le support, tu paies une rallonge. Un peu comme une extension de garantie, si tu l’achètes directement, dès que tu achètes ton produit, elle n’est pas très chère, on va dire que c’est quelque chose comme 13 % du prix.

X : 9 $, je crois. En tout cas, je ne sais plus.

S : Oui, c’est 7 $ sur 23 € ? Je ne sais pas, il faudra faire un calcul. C’est une toute petite partie du prix par contre si tu l’achètes une fois que les 6 mois par défaut sont finis, alors là tu paies pratiquement le prix du plugin à nouveau si tu veux avoir du support 6 mois de plus. Si un mec par exemple achète un produit à 23 $ là, il ne prend pas le support, mais il rachète le support dans 6 mois parce que son extension de support 6 mois vient de se terminer, il va devoir repayer 23 $ pratiquement, ou 20 $, je crois. Et moi, en tant qu’auteur, je gagne, je crois, 70 % du prix du support en plus.

X : D’accord, OK. Effectivement. Et du coup, quand tu as mis le plugin en vente sur CodeCanyon, ça n’existait pas du tout, il n’y avait pas d’équivalent sur cette place de marché à ce moment-là ?

S : Et bien en fait, pour une raison X, j’ai un peu trainé à le mettre en vente à une semaine près et j’ai halluciné parce qu’il y a un mec qui a créé le même plugin à une semaine avant moi. J’étais quand même dégouté, le mec avait déjà fait 60, 70 ventes. Je me suis dit, « Si j’avais sorti ce plugin une semaine avant, j’aurai été le premier et donc j’aurai capté ses 70 ventes ». Et donc, je vois le plugin du gars, j’étais vraiment dégouté, je me suis dit : « Purée, moi je sors le mien dans une semaine et je vois ce gars qui fait ça ». C’était vraiment le même, le même type, même truc et tout. Je vais voir son plugin et en fait, j’ai eu de la chance parce que le gars, il a vraiment codé un truc très moche qui marche très mal. Il y a la moitié des fonctionnalités, tu vois, un peu codée avec les pieds. Ce qui fait que je suis arrivé une semaine après et puis j’ai réussi à monter avant lui dans les résultats et finalement à truster ce petit marché-là du plugin de quiz. Lui il est un peu, là j’avoue et je ne suis pas fier d’avoir fait ça. Le mec, j’ai du respect pour lui comme un développeur, mais par contre c’est vrai qu’il ne fait plus de vente du tout avec son plugin maintenant.

X : Ce plugin tu l’as mis sur le marché, c’était courant avril 2015 c’est ça ?

S : C’était pratiquement, le 1er mai voilà, oui. Fin avril, début mai.

X : Et bien voilà ! C’était il y a 5 mois, on va dire. Et donc en 5 mois, tu as fait combien de ventes ?

S : Alors en 5 mois, je vais te dire, on est à 15 000 $ de chiffre d’affaires depuis le départ. Donc à ça, il faut enlever les commissions Envato. Globalement, par mois on est à peu près à 2000 $ de bénéfice on va dire par mois avec le plugin.

X : OK, donc effectivement, là du coup, on revient sur ce qu’on se disait au départ. C’est que finalement, le mois et demi de développement courant mars-avril 2015 finalement est bien rentabilisé à l’heure actuelle.

S : Oui, c’est clair. Ça devient une ressource importante du coup. Une source de revenus importante pour l’entreprise. On ne s’y attendait pas et c’est arrivé un peu, on va dire, par hasard, parce qu’on ne savait pas du tout à quoi s’attendre sur ce type de produit.

X : Et d’ailleurs, c’est juste pour savoir, tu fais une facture à Envato et eux ils te font un virement, je ne sais pas, bancaire, PayPal ou quoi que ce soit. Comment ça fonctionne le paiement ?

S : Oui, voilà ! Je ne sais pas si tu as déjà traité avec un truc comme Google, Envato, sur des marketplaces à l’Américaine. On va dire que les mecs, la comptabilité, ils n’en ont jamais entendu parler. En tout cas, ils s’en foutent ! Les mecs ils ne savent même pas ce que c’est une facture donc voilà comment ça marche.

X : Tu en fais une pour avoir une trace de ton côté, mais…

S : Oui, voilà, c’est à l’arrache ! Donc, si quelqu’un se demande, car concrètement tu reçois les virements, tu n’as aucune trace de nulle part. C’est comme si la mafia te faisait un virement, mais toi de ton côté, tu fais gentiment, bêtement une facture au nom d’Envato. C’est comme si tu leur envoyais, mais tu la mets juste dans ta comptabilité. Et tu espères que tout se passera bien si tu es contrôlé un jour. Par contre, un truc qui est rassurant, c’est que finalement tous les ennuis de TVA, c’est qu’Envato collecte la TVA, là, c’est très clair. Donc ils ont passé des mois et des mois à développer le truc. Envato collecte la TVA pour toi si les clients sont dans l’Union européenne. Donc ce qui fait que tout ce qui est TVA en fait, tu t’en fiches. Donc, tu as au moins un truc dans la tête qui est claire, tu te dis : « La TVA, je ne m’en occupe pas, c’est Envato ! » Voilà ! Après tu fais ta petite facture factice entre guillemets de ton côté et puis voilà.

X : Et est-ce qu’ils sont faciles à contacter ? Est-ce qu’ils sont réactifs en terme de support, tout ça ?

S : Oui, pour ça ils sont très très forts oui. On va dire qu’ils sont 2 énormes avantages. Tu vois, ils te prennent énormément de commissions, 50 % voilà, ils te fixent le prix donc ils sont contraignants, mais à côté de ça, c’est une vraie force de promotion. Parce qu’ils te mettent vraiment en avant dès que tu arrives si ton produit est correct. Ils te mettent en avant avec un petit badge, ils te mettent en avant dans les trucs « Nouveautés à voir », etc. Ce qui fait vraiment décoller au départ. Et deuxièmement, ils ont un support qui est super, ils te répondent en 2 jours à peu près. Ce qui n’est pas très rapide. Mais la réponse est toujours de très bonne qualité. Ils prennent soin de toi et puis ils n’hésitent pas à t’aider. Et en fait donc là, il y a une dame de Envato même qui est m’a contacté par email la semaine dernière pour me dire qu’ils aimaient bien mon travail et qu’ils voulaient me mettre en avant dans leur prochaine newsletter début octobre. Tu vois, c’est un geste qui est très sympa de leur part, ils contactent les auteurs manuellement en plus. C’est une vraie personne, un mail personnalisé quand même et ils mettent en avant les auteurs qui font du chiffre sur leur plateforme un petit peu.

X : OK. Et bien, voilà, on peut annoncer après ces quelques mois de mise en ligne que pour le moment en tout cas le plugin est un succès. Et d’ailleurs, je regardais parce que ton plugin appartient à la catégorie Média des plugins Wordpress. Et d’ailleurs si on fait un tri par les meilleures ventes, il apparait en première page. Mais si on regarde, il apparait en première page, plutôt en bas de page pour le moment ce qui est logique parce qu’il n’est pas très ancien. Et d’ailleurs, j’ai regardé un peu les dates de publication des 5 plugins qui à l’heure actuelle, alors j’ai préparé ce podcast la semaine dernière, mais donc à une semaine près c’est toujours valable. Si on regarde les 5 plugins qui sont devant toi, et bien on se rend compte que tous ces plugins-là, ils ont été publiés il y a au moins un an et demi, mais même parfois beaucoup plus. Et du coup, si tu gardes cette croissance pendant les je ne sais pas, pendant les 6 mois ou les 1 an à venir, du coup tu seras encore mieux positionné donc encore plus visible donc finalement, voilà après c’est une sorte de cercle vertueux qui se met en place, quoi !

S : Oui, c’est ça oui. Écoute, je n’ai jamais fait ce classement. Je ne sais pas si les gens vraiment vont dans la catégorie, je ne sais pas quel est vraiment le comportement des gens sur le site de… Tu fais ça des fois par exemple, tu vas dans une catégorie voir un peu les trending d’une catégorie précisément ?

X : Moi, quand je cherche vraiment quelque chose, oui je vais me mettre dans la catégorie. Et après je sais que le classement par défaut c’est par nouveauté, et du coup je ne trouve pas ça forcément super pertinent. Donc, soit je fais par meilleures ventes ou soit je fais par ceux qui sont les mieux notés.

S : D’accord, c’est vrai qu’il est bien classé le 5e. Un classement qui compte pas mal pour moi c’est, si tu veux, c’est les classements juste au-dessus donc c’est l’onglet Wordpress « Popular items ». Et donc là, c’est tous les items Wordpress toutes catégories confondues et donc c’est un classement qui est hebdomadaire. Il y a à peu près, je dirai, une cinquantaine de places sur la page. Et donc là, j’essaie toujours d’être devant si je suis sur cette page et d’ailleurs ce sont dans les meilleures ventes Wordpress de la semaine. Bon, je t’avoue, on est toujours en bas de page, mais ça fait quand même plaisir d’être, on va dire, dans les 40 premiers à chaque fois. Oui, ça veut dire qu’aujourd’hui parmi tous les plugins Wordpress. Ça permet de voir s’il y a…

X : Oui, ça veut dire qu’aujourd’hui parmi tous les plugins Wordpress, le tien fait partie des 40 meilleures ventes de la plateforme.

S : Oui, voilà.

X : Ce que je veux dire c’est, ce classement il est vraiment basé sur le nombre de ventes, il n’est pas basé sur les notes ou quelque chose comme ça ?

S : Non, rien d’autre que les ventes, oui. Rien d’autre que les ventes. Mais tu vois, par exemple le premier, c’est celui que je disais tout à l’heure, Visual Composer. Le mec fait 1030 ventes par semaine. Et la troisième place, c’est encore lui avec un Addons. Donc tu vois, le truc c’est un peu trusté par les trucs qui sont monumentaux. Donc nous, on n’est rien, c’est 35 ventes par semaine, 40 ventes par semaines, 50 ventes par semaine. Ce n’est pas grand-chose, mais ça permet aussi de voir un petit peu, une semaine où tu n’as pas fait beaucoup de vente, tu regardes les grands et eux non plus n’ont pas fait beaucoup de vente par exemple. C’est ce qui permet de se rassurer un peu par rapport au marché du plugin cette semaine-là. Ça peut être une semaine de fête, une semaine de vacances ou des choses qui font baisser les ventes.

X : Oui, et puis finalement, c’est que ça permet aussi de se rendre compte c’est que là aujourd’hui, à l’instant où on enregistre le podcast, on voit que vous êtes à 35 ventes, mais tu dis qu’il suffit que vous en ayez 5 de plus, donc vous passeriez à 40 et vous gagneriez 10 places quoi, tout de suite.

S : C’est ça effectivement.

X : Donc, ça motive.

S : Oui, oui, oui. Moi, c’est le classement qui me motive un peu s’il y en avait un que je regarde de temps en temps c’est celui-là. Parce que tu peux facilement monter assez haut, mais après tu vois qu’il y a un gap énorme. Par exemple, globalement, je ne sais pas si tu es sur la page, mais bon…

X : Oui, oui, je suis sur la page.

S : 1030, 914, 246, les trois premières places. Donc c’est vrai qu’il y a un énorme saut, mais voilà. La plateforme est très bien faite, elle est encourageante. Et puis le fait que Envato puisse te contacter pour te mettre en avant tes produits, je trouve ça très humain et très sympa de leur part.

X : Alors du coup justement, est-ce que tu as une… Bon, il y avait une demande à la base, mais est-ce que tu as une idée de ce qui a fait le succès de ton plugin finalement ?

S : Alors oui, je dirai 2 trucs. C’est l’interface, que ce soit aussi bien en front-office qu’en back-office. C’est-à-dire que par exemple, le concurrent dont je parlais qui a créé son plugin une semaine avant moi a fait un truc basé sur les customs post type de Wordpress. C’est-à-dire en langage moins technique, c’est calqué sur la structure des articles de Wordpress. Dans son plugin, on crée un quiz un peu comme on crée un article dans Wordpress. Ce qui fait que ce n’est pas très adapté finalement. C’est un peu brouillon, on ne comprend pas trop ce qu’il a voulu faire. Donc à mon avis, ce qui fait que le plugin a mieux fonctionné, c’est que je suis parti de zéro. Je ne suis pas parti sur un modèle de Wordpress par défaut. Ce qui fait que l’interface graphique est très adaptée au format quiz et j’ai essayé évidemment de la rendre plus agréable possible, le plus simple possible. Ça, c’est un truc que j’aime faire donc j’ai essayé de bien le faire. Les gens ont beaucoup commenté à ce propos-là. Et la deuxième chose qui à mon avis a fait le succès, c’est le support aussi. Parce qu’avec Charlotte, avec qui je travaille et qui m’aide beaucoup là-dessus, on met un point d’honneur à être quand même très poli, à répondre rapidement. Et la politesse en fait, c’est un truc qui est très rare sur le support en général de CodeCanyon. Sur les autres plugins, c’est que les mecs qui répondent au support ne disent pratiquement jamais : « Bonjour, merci d’avoir acheté le plugin. Au revoir ou bonne journée à vous ». Et je pense que ça fait la différence parce que toutes les personnes qu’on a aidées, beaucoup ont mis une étoile, 5 étoiles pour le coup, beaucoup ont recommandé le plugin. Je pense que ça avait fait un petit effet boule de neige tu vois, le fait d’être sympa avec les gens même si tu es sur un produit informatique, ça ne t’empêche pas d’être poli, d’être cordial, d’être sympa avec eux, de leur dire que leurs quiz sont jolis, etc. Et je pense que ça a vraiment créé un petit entrain autour du plugin.

X : Et le support, il y a une partie « commentaire » on va dire sur la page du plugin et c’est aussi un support que vous faites par email ?

S : Oui, et bien alors, le commentaire sur CodeCanyon, on va dire que c’est plus des questions avant la vente souvent. Donc ils viennent là, ils posent leurs petites questions, tu vois, parce qu’ils ont une question à l’arrache. Par contre le vrai support, si tu as un problème avec ton site, avec ton plugin, là ils s’organisent par email effectivement. Donc, Envato, par défaut propose soit de mettre un formulaire sur la page de ton produit, un formulaire mail qui est redirigé vers une boite à toi soit de mettre un lien, qui est un lien à toi sur une page de support sur ton site ou un système de ticket externe, etc. Donc nous, on a choisi d’utiliser, si je ne me trompe pas, je ne comprends pas toujours il y a trente milles trucs avec le nom, Freshdesk, oui. Freshdesk donc c’est un système de ticket gratuit quand tu es à moins de 3 collaborateurs, moins de 3 techniciens, en fait, sur le truc de support. Et donc Freshdesk est vraiment très bien, cela permet d’organiser les tickets, de mettre des notes, des labels, etc.

X : Et donc là, en terme de support, vous êtes deux ou vous êtes plus ?

S : Non, on est deux, oui.

X : Vous êtes deux. D’accord.

S : Je travaille avec Charlotte qui fait le support. J’ai un peu arrêté le support grâce à elle, elle a repris le relai et donc on reçoit à peu près 3 tickets par jour.

X : Et ces demandes... ça va être en général des demandes, vraiment des gens qui ont des problèmes à mettre en place le plugin ou à l’utiliser peut-être ? Ou c’est des demandes d’évolution, c’est quoi ?

S : Les demandes d’évolution, c’est clair, c’est beaucoup les commentaires de CodeCanyon. Je ne sais pas, les gens ont vraiment assimilé le truc en utilisant CodeCanyon. C’est-à-dire que toutes les demandes commerciales, ils ont le réflexe de le faire dans les commentaires, et toutes les demandes de support, beaucoup ont le réflexe d’aller dans les emails. Donc on reçoit énormément de, on va dire, les 5, 6, 7 mêmes questions. Un mec a mal configuré son truc Facebook, un mec qui a mis du code HTML n’importe comment autour du chart-code du plugin dans son post. En bref, des trucs comme ça ! Généralement, ça va très vite, on résout les tickets en deux ou trois échanges. Après il y a des mecs évidemment qui pose question après question, des fois tu as vingt échanges avec eux, ça n’arrête jamais, ça fait partie du jeu quoi. Ils ont payé, ils ont le droit de faire ça.

X : Et du coup, lorsque tu livres le plugin, il y a une FAQ, il y a des conseils. Toi, ce que tu viens de dire, c’est toujours les 6, 7 mêmes questions donc je suppose que vous livrez une doc à la base pour expliquer aux gens comment utiliser tout ça.

S : Si tu veux, les 6 ou 7 questions, ce sont les mecs qui n’ont pas lu le FAQ finalement. 

X : Oui, oui. Et bien je m’en doute bien, oui.

S : Effectivement, on n’a pas tout documenté, il y a des trucs., bon.. Si, au final toutes les questions qui reviennent on les a documentés, oui. Donc après, on renvoie souvent les gens vers les FAQ. Ou alors, on a des systèmes de réponses automatiques entre guillemets, un petit raccourci sur Freshdesk qui permet de mettre une réponse toute prête. Je ne vais pas rentrer dans les détails. Mais il y a des cas de figure, tu n’as pas envie de forcément renvoyer les gens vers une FAQ impersonnelle. Mais globalement, c’est vrai qu’on arrive à dégager 90 % des réponses avec des trucs plus ou moins automatiques, quoi ! N’empêche que ça prend un peu de temps parce qu’on n’est pas dans le truc de répondre comme des robots. On aime bien créer un contact avec les personnes et je pense qu’encore une fois, c’est ce qui a fait une part du succès du plugin.

X : Oui, c’est peut-être ça ! Est-ce que vous utilisez... ça peut être un levier commercial, c’est-à-dire qu’enfin, le levier n’est pas forcément commercial ! Mais en tout cas pour faire de la preuve sociale, c’est-à-dire que quand vous avez les gens qui vous posent des questions donc je suppose que vous leur répondez, vous apportez une réponse correcte. Est-ce que, après, ces gens vous répondent, ils vous disent, « OK, c’est bon, j’ai modifié ce qui n’allait pas et maintenant ça fonctionne », est-ce que vous utilisez ces moments-là pour leur dire, « Laissez une note sur CodeCanyon pour nous aider à faire connaître le plugin » ?

S : Oui, oui, oui. Ça, on le fait. On ne le fait pas sur les petites demandes si tu veux, je ne sais pas, on pourrait le faire. Genre si un mec me dit « Tiens ! ça, ça ne marche pas », on lui dit « Regarde ça. ». Il me fait « Ah, oui ça marche ! » Bon voilà, un échange aussi bête et méchant, je ne vais pas l’importuner avec une histoire de note. Par contre, si j’ai aidé un gars sur un problème précis, par exemple, une incompatibilité avec un autre plugin, tu vois, un truc qui a demandé quand même plus de recherche, plus de boulot. Là, je dirai que oui, d’un commun accord, le gars il est très content que je l’aie aidé rapidement et poliment du coup je lui soumets l’idée d’aller poster un petit commentaire, il le fait dans 80 % des cas à peu près.

X : Oui, ça, c’est quelque chose que j’ai pu constater, moi, et en discutant avec d’autres personnes. C’est qu’effectivement quand il y a déjà un minimum d’engagement de la personne et qu’on arrive à lui fournir une réponse correcte et bien du coup, ils ont même envie de dire, c’est un plaisir pour eux d’aller dire que tu proposes un bon service et que le plugin vaut le coup, quoi.

S : Et tu vois, quand je discute avec Charlotte, c’est un truc qui me fait rire. On appelle ça le « bad marketing ». C’est-à-dire que souvent, donc nous, notre business c’est de vendre des livres à des gens. Imaginons qu’un livre se soit perdu dans la nature avec la Poste, ça arrive de temps en temps, la personne est très en colère quand elle nous contacte, elle nous dit : « Argh ! J’ai payé un livre, vous ne me l’avez pas envoyé, vous êtes des voleurs » et tout. On règle le problème le plus courtoisement possible, quoi. On lui fait un geste commercial, plus, on lui envoi le livre en express plus un e-mail plein d’amour et compagnie. Et là la personne elle devient ton plus grand fan en fait. Alors qu’elle te détestait incroyablement une journée avant. Et en fait, le plus les gens avaient un problème, le plus les gens ont été déçus et plus tu peux les amener à aimer ce que tu fais finalement.

X : Bon, alors, par contre, ce n’est pas un conseil pour ne jamais envoyer de produit au client.

S : Mais des fois, on se demande, on se dit : « Purée, si on nous faisait un travail de porc tout le temps, pratiquement, les gens nous aimeraient plus », tu vois ! Non, mais c’est une petite expérience comme ça, sociale, qu’on a remarquée dans tous les domaines. Que ce soit des livres, des plugins, des machins, c’est vrai que quand les gens ils ont un petit souci avec ton produit, ils sont encore plus heureux d’avoir traité avec toi une fois que tu as résolu le problème.

X : Oui, puis je pense que c’est aussi lié au fait qu’on a tellement l’habitude comme tu disais toute à l’heure, on a tellement l’habitude d’avoir des mauvaises expériences de service client qu’on se dit : « Ah non, ça va être encore la galère » et quand on a quelqu’un d’humain et qui répond correctement de l’autre côté, et bien on est tellement étonné que c’est du bonus, quoi !

S : Oui, exactement. Oui, c’est ça.

X : Alors justement, peut-être qu’on parle un peu encore marketing autour du plugin, est-ce que vous avez essayé différentes choses dans la mise en forme de la présentation du plugin pour voir ce qui fonctionne le mieux ? Et, est-ce que Envato donne des recommandations sur comment présenter votre plugin pour qu’il se vende le mieux possible ?

S : Oui, ils ont une documentation qui n’est pas mal foutue. Après, on va dire que c’est un peu bateau, il y a quelques conseils à prendre. Je ne sais pas de tête. Mais en fait, je dirai que non, sur la partie page de vente ils ne sont pas très bons leurs conseils, il n’y a pas grand-chose. Eux ils sont plutôt bons surs comment gérer ton support et des petits conseils comme ça. Mais sur la vente à proprement parlé, la page, on s’est quand même beaucoup inspiré des grandes ventes de la plateforme, voir un peu comme ils faisaient. Globalement, ça consiste à faire une très belle image de bannière en fait. Ton plugin se décompose en 3 parties. Tu as une petite icône de 80 x 80 pixels qui apparaît beaucoup dans la liste des recherches des résultats. Il faut quand même que ta petite icône soit jolie, qu’il fasse apparaître au moins le mot Wordpress quelque part pour que les gens comprennent que c’est bien un plugin. Deuxièmement donc, tu as une image de bannière qui apparaît en très gros sur la page de vente donc elle qui est très importante aussi pour capturer l’attention des gens. Donc là, on a décidé de faire une petite liste à puce dans l’image avec les grandes fonctionnalités du plugin. Et enfin, troisième partie et bien, c’est le corps de ta page de vente. Pour un plugin, ce qui est super c’est d’avoir une démo où les gens peuvent, dans notre cas, construire le quiz eux-mêmes sur un back-office où ils sont administrateurs. Ça au début, on ne l’avait pas fait et puis il y a une grosse demande où les gens disaient « Mais on ne peut pas créer de quiz ! On ne peut pas essayer votre plugin avant ». Donc rapidement, j’ai mis en place ça, ça a permis d’avoir plus de ventes. Deuxième chose, c’est ce que fait tout le monde en fait, c’est comme on est très limité en terme de HTML sur la page de vente Envato, tout se fait avec une énorme image. Une image de six pieds de long qui remplace finalement la puissance du HTML. Donc là, on est en train de la refaire entièrement notre image, je ne peux pas dire quels sont les meilleurs résultats. Mais on a identifié quelques problèmes dans notre page de vente, notamment le fait que dès que tu as vu toutes les fonctionnalités, tu es obligé de rajouter du texte, du texte et au bout d’un moment sur un plugin, ça s’accumule vite, quoi ! Je ne sais pas si tu as la page de vente sous les yeux. Mais la liste à puces, tu vois, elle fait... 15 points. Donc, là, ça commence à être un peu relou à lire. Donc là, on va rafraîchir tout ça, mieux formaliser les différentes fonctionnalités. Et puis le dernier point très important, ce qu’il ne faut pas oublier quand même parce que là, on fait tout dans des images, on fait des images de vente. Le problème c’est que Google, si tu veux être référencé un petit peu, a besoin quand même de texte à manger. Et du coup, il ne faut pas oublier non plus d’écrire du texte même si c’est du texte un petit peu fait pour les robots. Faire des tartines de textes un petit peu avec des mots-clés et des machins pour que Google ait de quoi se nourrir en passant sur la page de vente quand même.

X : OK. Et l’image, vous le faites en interne ?

S : Oui, oui. En interne. C’est Charlotte aussi qui s’en charge, elle s’occupe de tout ce qui est infographie. Donc on a mis une image avec de petites icônes, le nombre de fonctionnalités, des utilisations. Et puis en dessous, on a aussi une deuxième image qui est aussi très utilisée par les ténors de CodeCayon, c’est la screenshot des commentaires clients. Parce que sur CodeCanyon, et je ne sais pas pourquoi, sur Envato en général, les gens peuvent mettre un commentaire sur ton plugin, une note comme sur des étoiles. Mais toi en tant que visiteur, tu ne peux pas voir les commentaires et les notes précises qu’ont mis les gens. C’est-à-dire que ce n’est que pour les auteurs du plugin ce truc, ces informations.

X : Ah, oui, c’est vrai.

S : Tu as bien le nombre d’étoiles, c’est quand même rudimentaire, quoi ! Tu sais par exemple qu’il y a 42 personnes qui ont mis 5 étoiles et tu ne peux pas savoir qu’est-ce qu’elles ont dit, pourquoi ils ont mis ces étoiles, si elles mettent une étoile tu ne peux pas savoir non plus quel est le commentaire qu’elles ont associé à leurs notes. Il n’y a que l’auteur en fait qui a accès à ces informations. Du coup, une des techniques on va dire les plus utilisées, c’est de prendre une screenchot des commentaires et des notes des gens côté auteur et de les publier sur ta page de vente, en fait.

X : OK, effectivement. Je ne m’étais jamais fait la remarque, mais en plus... C’est toujours pareil par rapport à ce que tu viens de dire et par rapport au passage de Google et tout ça, c’est du 100 % texte, ça leur ferait du bon contenu et ce serait pas mal de rajouter un onglet.

S : Oui, oui. Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas trop compris ça au départ. Donc, il y a sûrement une bonne raison, mais je ne la vois pas.

X : Peut-être que du coup, vu que ce n’est pas visible, eux ils n’ont pas de modération à faire aussi. C’est peut-être que c’est ça !

S : Oui. Tu as raison, oui.

X : Donc, peut-être que ça joue. Un autre point, mais alors, on ne va pas trop parler. Mais justement sur les raisons peut-être aussi du succès du plugin c’est que tu es très présent d’un point de vue support, mais c’est aussi depuis la mise à disposition du plugin, c’est que tu as fait beaucoup de mise à jour pour ajouter des nouvelles fonctionnalités en fonction des retours des clients et tout ça.

S : Oui, oui oui, là-dessus, on était très très actifs au départ, j’y ai passé énormément de temps. Finalement, ça ! Avec le temps dont on parlait, on disait un mois, au final, il ne prend pas en compte des énormément de travail qui a été fait après sur des énormes fonctionnalités qui ont été rajoutées qui ont demandé pratiquement autant de temps que le premier mois de travail. Oui, c’est vrai que là-dessus, on était très réactif, on s’est dit : « Quitte à bosser à fond au départ, autant prendre en compte tous les avis », enfin, tous les bons avis qu’on estime importants, mettre le turbo au départ, avoir un truc qui cartonne bien, dépasser aussi le concurrent qu’on avait au début là. On ne savait pas trop où ça allait nous mener. Mais essayer donc de le doubler sur le nombre de fonctionnalités et la qualité. Et puis quitte à avoir un peu un rythme de croisière comme c’est le cas actuellement où on sort beaucoup moins de nouvelles fonctionnalités qu’avant. Par exemple, là, c’est tous les mois à peu près de mise à jour contre toutes les semaines avant, vraiment pour mettre le turbo, quoi !

X : Oui, d’accord. Est-ce que vous avez fait entre guillemets des opérations marketing justement en dehors de CodeCanyon pour faire connaître aussi le plugin ailleurs que sur la plateforme ?

S : Eh bien non ! Écoute, c’est vrai que c’est ce qui est le plus étonnant, c’est que finalement on retire quand même un bon chiffre d’affaires et tout ça juste simplement en uploadant le fichier, on va dire, parce qu’on n’a pas fait de page Facebook ou quoi, enfin, ça n’avait pas trop de sens sur un produit comme ça. On n’a aucun réseau social autour. On n’a pas fait non plus de publicité que ce soit Adwords ou Facebook, genre rien du tout. On va dire que c’est du brut au niveau du trafic, c’est vraiment du Envato pur. Après comme je te dis, il y avait un besoin donc il y avait beaucoup de gens qui ont googlé, qui ont fait des recherches, qui ont donné le plugin en réponse sur des forums. Donc ça, ça a quand même pas mal participé aussi à la promotion. Et puis après, il y a le référencement Google sur lequel on compte beaucoup. On commence à bien se placer sur les mots-clés qui nous importent comme : Wordpress quiz plugin, etc.

X : D’accord, et du coup à l’avenir, c’est des choses que vous envisagez ? Je veux dire, est-ce que vous vous dites : « Bon et bien OK, aujourd’hui ce plugin, il fonctionne et tant mieux et voilà ! On en profite tant que ça fonctionne, mais ce n’est pas vraiment un objectif d’essayer d’en faire quelque chose d’énorme ou est-ce que vous avez vraiment une démarche pour faire grossir tout ça ?

S : Je t’avoue, là je n’ai pas trop de réponses. Quand je vois en fait le résultat sans aucune opération marketing, je me dis que ce plugin-là pourrait nous emmener un peu plus loin. Après ça reste un plugin de quiz. On n’est pas sur un truc comme Visual Composer qui permet à n’importe qui de créer un énorme site avec du glisser et coller et des machins. C’est le gars dont je parlais qui fait 1000 ventes par semaine. On n’est pas sur un plugin qui est obligatoire dans la vie d’un petit entrepreneur ou quelqu’un qui démarre. Donc je n’ai pas la prétention de penser que ce plugin va pouvoir faire quelque chose d’incroyable. Mais je pense que là, on est quand même encore dans une partie de démarrage malgré les bons résultats et qu’avec un bon positionnement dans Google, et bien on pourrait réussir à tenir sur le long terme comme le fait en fait beaucoup de plugins de Wordpress qui sont restés des références après leur lancement parce qu’ils sont bien placés dans Google, parce qu’ils ont de bonnes notes, etc. Je vise plutôt un truc sur le long terme quitte à rester dans ce rythme de croisière de 2000 ou 3000 $ par mois.

X : Oui, après, moi, ce que je me dis, c’est qu’en plus dans l’absolu, je ne sais pas si je suis éventuellement la seule personne que tu as contactée. Parce qu’en fait on peut raconter comment se sont passé les choses, mais, à la base justement, tu m’as contacté pour que je teste ton plugin et éventuellement si je le trouve bien ou chose comme ça, je pourrais en parler sur le blog, mais étant donné que j’utilise très peu Wordpress finalement je ne suis pas le candidat idéal, mais est-ce que tu as fait la même chose avec d’autres personnes ou pas ?

S : J’ai fait ça avec une personne que je suis, en fait je suis deux personnes en fait dans la sphère du marketing, c’est ton podcast et un gars que je suis un peu, il s’appelle Olivier Lambert, c’est un Canadien qui fait du marketing aussi. Donc je l’ai contacté aussi et puis voilà, ça va se faire, je pense. Il a accepté plus ou moins. Après les retombées que j’ai eues, en fait c’est les gars qui ont utilisé le plugin et qui m’ont contacté après pour du support par exemple ou tout simplement pour me dire “Tiens, j’ai utilisé ton plugin.” et de fil en aiguille peut-être que ça va amener à des articles. Mais je n’ai pas fait du tout de démarche vers des blogueurs à part toi et Olivier Lambert.

X : Parce qu’effectivement, on sait qu’il y a une énorme communauté Wordpress aussi bien francophone qu’anglophone et du coup, contacter ces gens-là et avoir des articles et des choses comme ça, ça peut donner un énorme coup de boost aussi bien en terme de référencement parce que forcément les gens feront des liens qu’en terme de visibilité pure.

S : Mais en fait, ça fait partie de ma personnalité, c’est que je trouve que le truc n’est jamais assez bien du coup pendant longtemps, les premiers mois je me suis dit : “Je ne vais contacter personne, là il manque trop cette fonctionnalité, il manque trop ce truc-là et tout”. Et une fois que je l’ai terminé, je me suis dit “Mais attend, il manque aussi celle-là et je ne peux pas envoyer un mail à des gens si ça, ce n’est pas bon”. Et tu vois, c’est toujours un peu le problème de plein de gens, de plein d’entrepreneurs. C’est qu’on n’est jamais convaincu par notre produit. On se dit : “Il faut toujours que je l’améliore avant”. Et du coup, là, je trouve qu’il commence à avoir un peu de gueule donc c’est pour ça que je me suis permis de te contacter.

X : C’est bien, c’est génial. C’est que vous avez déjà des bons résultats alors qu’il y a encore tellement de choses que potentiellement vous pourriez faire.

S : Oui, exactement. On se le disait aussi oui. C’est agréable.

X : Et du coup, est-ce qu’il y aurait peut-être aussi, je ne sais pas, les grosses évolutions peut-être dans les 3 ou 6 mois à venir, c’est quoi l’avenir du plugin ?

S : Alors là, en fait on a pris un tournant. Bon alors, déjà, la grosse fonctionnalité ça va être les autorépondeurs. Ça, c’est primordial parce que les gens en ont besoin. Deuxième grosse orientation, ça va être, on a commencé déjà, c’est orienté le plugin vers le business de la pub. Des mecs qui mettent des pubs sur leurs sites. Moi, ce n’est pas du tout mon business, mais j’ai eu beaucoup de retour de gars qui m’ont dit “Le plugin est super, mais moi je gagne ma vie en mettant des pubs sur mes sites, j’aimerais bien que tu ajoutes telle fonctionnalité ou telle fonctionnalité ». Notamment, insérer les pubs entre deux questions ou faire en sorte que le plugin rafraichit le navigateur à chaque fois que l’utilisateur répond à une question pour augmenter le nombre de pages vues. Voilà, pas mal de trucs liés à la pub. Donc là, première chose ça va être les autorépondeurs pour les gars qui font du marketing email. Deuxième truc, ça va être tourné autour de la pub pour les mecs qui vivent du business pub. Et puis voilà ! Je pense que l’idée c’est vraiment de créer un outil marketing pour ces deux groupes de marketeux, l’emailing et la publicité. Une fois qu’on aura fait un bon outil marketing, je pense que je pourrai dire que je suis content du truc.

X : OK. Du coup, tu avais proposé d’organiser un petit concours à travers ce podcast alors je te laisse annoncer aux auditeurs ce que tu leur proposes et j’expliquerai ensuite comment ils peuvent participer.

S : Oui, c’est assez simple en fait le lot que j’ai proposé pour ce podcast. C’est 5 licences complètes du plugin donc ça intègre vraiment le fichier du plugin plus une clé de licence qui permet d’avoir du support à vie et les mises à jour à vie aussi. Donc voilà, tout ça coute 23 $ plus les extensions de supports, je ne sais pas exactement, mais il y en a pour 23 $ de base.

X : OK, du coup je vous confirme que le concours aura lieu dans tous les cas, car j’ai déjà les fichiers de licence en ma possession. Et donc si vous voulez avoir l’opportunité de gagner justement une licence pour ce plugin alors c’est très simple, il vous suffit donc d’aller sur l’article qui est lié à ce podcast. Donc l’article il se trouve sur l’URL suivant : lemarketsamurai.fr/19, ensuite vous partagez l’URL de l’article sur les réseaux sociaux de votre choix donc que ce soit Twitter, Facebook, Google+, LinkedIn ou tout ce que vous voudrez d’autre. Et ensuite vous laissez un petit commentaire sur l’article avec le lien de chacun de vos partages. Et en fait chaque partage que vous ferez comptera comme une chance en plus pour être tiré au sort. Donc, une semaine après la publication de cet article, je ferai un tirage au sort et je contacterai directement les 5 personnes qui ont été tirées au sort. Juste, faites bien en sorte de ne pas vous tromper dans votre adresse email lorsque vous laissez le commentaire sur l’article parce que sinon, je ne pourrais pas vous contacter. 

S : OK, et bien merci en tout cas pour le concours. Ça fait plaisir.

X : Merci à toi pour les auditeurs. Alors on arrive à la fin de ce podcast et je voulais savoir si tu avais 3 livres à recommander aux auditeurs.

S : Oui alors, c’est vrai que j’ai recherché un peu dans mes souvenirs, mais il y a 2 livres qui m’ont pas mal marqué. Je crois que beaucoup de gens le citent à chaque fois, mais c’est ‘The Big Red Fez : How To Make Any Web Site Better » de Seth Godin où il explique vraiment des trucs. Moi ce qui m’a marqué notamment, la technique de la banane en disant que l’utilisateur est un singe et qu’il veut une seule banane par page. C’est à dire un seul bouton, un seul Call to action. C’est un truc que j’essaie d’avoir en tête tout le temps et ce livre l’explique très bien. Le deuxième livre que j’ai bien aimé c’est ‘L’art de se lancer’ de Guy Kawasaki. Donc c’est un grand classique, je crois, dans le domaine. Et on va dire pour le troisième que ce n’est pas un livre, mais c’est la personne qui m’a vraiment donné envie de démarrer, c’est Jean de Webmarketing Junkie. Alors je sais qu’il fait des trucs d’assez controversés là depuis deux ou trois ans et moi même j’avoue je ne suis plus trop son délire. Mais si vous aimez vraiment vous documenter sur le marketing, revenez aux toutes premières, toutes premières pages de son blog qui sont que des articles textes et je trouve que ça vaut largement un livre. C’est d’une grande qualité.

X : OK. D’ailleurs, je sais que je l’ai vu passé, je ne sais plus si c’était sur les réseaux sociaux, mais je crois qu’ils vont faire, soit c’est sorti soit ça va sortir sous peu, mais ‘L’art de se lancer 2.0’. On va dire qu’en gros, ça reprend le concept de ‘L’art de se lancer’ qui a été publié il y a peut-être au moins dix ans je pense maintenant, mais voilà, mis à jour avec les actualités du moment on va dire.

S : Oui, d’accord, ça je l’ai vu sur Amazon, oui. Je crois qu’il est lancé en fait.

X : Ah donc, il est déjà sorti. Peut-être oui, oui. Je sais, je ne savais plus. D’accord.

S : Et bien écoute, je n’avais pas fait gaffe que c’était 2.0. Je n’avais pas vu, mais effectivement il est lancé oui. Il est disponible.

X : OK, et bien, écoute, merci, Stéphane. Alors, je ne sais pas du coup comme tu n’es pas forcément un personnage très public, est-ce que les gens peuvent te suivre ? Peuvent suivre tes activités ? Où est-ce qu’ils vont ?

S : Et bien le plus simple c’est d’aller sur Institut Pandore : institut-pandore.com. C’est le site principal, on va dire la maison mère et ils découvriront un peu ce qu’on fait et puis peut-être qu’ils auront envie de découvrir aussi des livres qu’on commercialise, mais qui n’ont absolument aucun rapport avec Wordpress ou les plugins.

X : Bon et bien, que tout le monde se rende que le site l’Institut Pandore pour en savoir plus. Merci Stéphane.

S : Merci à toi. À bientôt.

X : À bientôt. Tchao.