Construire une liste d’abonnés à son site est sûrement l’un des tout premiers conseils que l’on peut donner à une personne qui veut lancer une activité sur le web.
C’est simple à faire, ça ne coûte pas cher et c’est un investissement indispensable qu’il faudra de toute façon faire un jour ou l’autre, le plus tôt est donc le mieux !
Habituer vos abonnés à recevoir des emails de votre part est une bonne habitude à leur faire prendre.
Dans un premier temps parce que vous restez ainsi toujours présent dans leur esprit (et vous les faites revenir sur votre site).
Mais aussi parce que le jour où vous aurez un produit à leur vendre (si cela devait arriver) alors vous aurez déjà prouvé votre valeur à travers le contenu gratuit que vous leur aurez déjà envoyé.
Votre prospect sera alors bien plus enclin à devenir client.
Vous l’avez donc compris, dans ce 20eme épisode de Parlons Web nous parlons email marketing avec Ludovic Barthélémy qui a une grosse expérience en tant qu’entrepreneur vu que cela fait maintenant plus de 12 ans qu’il lance des sociétés sur et en dehors du web.
Un épisode complet où nous parlons des outils à utiliser pour envoyer des emails, comment obtenir de nombreux inscrits, quelles sont les bonnes pratiques pour que vos emails soient lus…
Sur la fin de l’épisode, notre discussion « dérape » un peu et nous sortons du sujet principal, mais bon que voulez-vous … quand on met 2 personnes ensemble avec des façons de penser similaires alors forcément on trouve beaucoup de sujets sur lesquels discuter :)
Bonne écoute !
Merci encore Ludovic pour ce partage de connaissances et d’expérience !
Si vous aussi vous souhaitez le remercier, vous pouvez le faire sur Twitter en 1 clic !
Je vous rappelle que si vous appréciez Parlons Web et que vous voulez m’aider à le faire connaître alors vous pouvez laisser un commentaire sur l’une de ces deux plateformes (ou les deux :) ) :
Chaque commentaire est lu avec attention et toute remarque est bonne à prendre dans le but de m’améliorer au fil du temps !
À la semaine prochaine pour le prochain épisode.
Envie de recevoir encore plus de bons conseils ?
Retranscription écrite du podcast
Les commentaires c'est cool ! (Je m’exprime)
Ce podcast m'a beaucoup parlé, c'est certainement l'un des plus intéressant que j'ai pu écouter, bravo à tous les deux.
On voit que Ludovic sait très bien de quoi il parle et il se démarque bien de la concurrence en proposant des solutions de niveau avancé concrètes.
Maximilien le 11/10/2015
Merci pour cette interview qui est pour moi, une des plus intéressante.
La thématique me concerne personnellement et j'ai beaucoup aimé le franc parlé de Ludovic.
De plus l'email-marketing, je suis en plein dedans pour le moment donc cela tombait à point.
Encore merci Xavier pour tous ces podcasts. Je ne mets pas toujours un commentaire mais j'adore les écouter.
Et même s'il n'y avait pas de concours, je l'ai partagée aussi bien sur Twitter qu'à des amis entrepreneurs.
Surtout ne t'arrête pas !
Geoffroy le 13/10/2015
Voilà un podcast fort utile et intéressant quand on gère une start-up.
Je n'avais pas pensé que le marketing par l'e-mail était si important.
Les conseils donnés par Ludovic sont très concrets.
L'interview s'écoute toute seule et j'ai pris bonne note de toutes les informations que je vais partager auprès de mes collègues entrepreneurs.
Jeremy le 16/11/2015
Envie de laisser un mot ?
Retranscription écrite du podcast
X : Salut, Ludovic, et merci d’avoir accepté de participer à cet épisode de Parlons Web.
L : Salut Xavier.
X : Alors pour débuter ce podcast, je te propose de te présenter aux auditeurs et aux auditrices qui nous écoutent et de leur raconter les grandes lignes de ton parcours en tant qu’entrepreneur en général parce que si je ne me trompe pas, tu n’as pas forcément que travaillé sur le web.
L : C’est ça. Et bien écoute, je m’appelle Ludovic, je fête mes 33 ans demain, le 26 septembre. Ça fait 12 ans que je suis entrepreneur. 12 ans que je suis entrepreneur, j’ai effectivement monté une première boite qui n’avait rien avoir avec le web qui était dans les machines à café. Tu sais, c’est les machines à café que tu mets dans les lycées, les entreprises, etc. J’avais déjà commencé à m’intéresser au web et ensuite j’ai monté une deuxième boite qui a été un bide puisque j’habitais Saint-Malo, je voulais vendre de la prestation de création de sites web. Enfin, voilà, personne ne s’y intéressait ! Enfin, il faut remettre les choses dans leur contexte, on devait être en 2004. Voilà, ça peut paraitre bizarre pour notamment des jeunes qui nous écoutent. Mais, à l’époque l’iPhone n’existait pas, Facebook personne ne connaissait. Google AdWords, c’était les tout débuts, etc.. Donc, c’était un fiasco et puis à l’époque ça coûtait cher de créer un site. Mais c’est à ce moment-là que je me suis vraiment intéressé au marketing web donc je me suis beaucoup formé aux États-Unis. Ce n’est pas que je voulais me former aux États-Unis, c’est juste qu’il y avait zéro ressource en France à l’époque, en tout cas, très peu en francophonie. Et ce que tu trouvais en francophonie c’était des traductions de ce qui se faisait en anglais. Même si c’est encore le cas dans pas mal de secteurs aujourd’hui, enfin voilà ! J’ai préféré aller me former à la source. Je me suis très vite pris de passion pour ça, le web marketing, AdWords, etc. Et c’est venu un petit peu par hasard en discutant avec d’anciens profs que j’avais en école de commerce ou autre, de décider de créer une activité de consultant pour AdWords, le SEO, etc. Donc, j’ai fait ça pendant 2 - 3 ans. Ensuite, j’ai créé une boite de formation vidéo donc c’était le premier en 2007 à créer une formation vidéo d’ailleurs sur Google AdWords qui avait très bien marché. Ensuite, référencement naturel, etc. Donc, j’ai fait beaucoup de formations comme ça jusqu’en 2010. En 2010, j’ai arrêté parce que tu as beaucoup de nouveaux qui sont arrivés. Depuis d’ailleurs, l’image de la formation a un peu une sale image, c’est dommage ! C’est-à-dire, dès que tu parles de formation, tout de suite tu es un escroc. Enfin, les gens font l’amalgame entre marketing et vendeur de rêves même si comme moi, tu fais plutôt des formations avancées. Enfin, bref donc j’ai arrêté tout ça, ça me saoulait. On a vu tout le monde arriver, « Deviens riche en montant un blog ». Bref donc, je me suis dit, c’est peut-être le bon moment, j’ai mis mes compétences si tu veux à profit dans d’autres choses. Donc avec mon associé qui est aussi un ami d’enfance, on s’est mis à créer de nombreux sites e-commerce, des annuaires, etc. Et donc on a utilisé nos compétences en SEO et marketing pour faire tout ça. Parallèlement, j’ai voulu monter aussi une start-up dans le domaine de la livraison. Tu sais, tu peux tout commander ce que tu veux et être livré en une heure. Donc là, j’en parle souvent, j’ai perdu un an de ma vie et 40 000 €, je n’ai pas été bon tout simplement. J’ai mal exécuté. Et je suis revenu en fait aux formations il y a un an puisque je sentais qu’il y avait une place à prendre dans les formations marketing niveau avancé, enfin, marketing et référencement niveau avancé. Il y a des formations SEO High Level notamment, il y a une formation qui s’appelle SEO High Level en France qui est très bonne, faite par Paul Sanchez, etc., qui sont vraiment les killers en SEO en France. Mais il n’y avait rien dans le marketing, c’était que du contenu pour débutant et donc voilà, je me suis remis là-dedans il y a un an. On a créé Marketing Hack avec mon associé et là on est en train de créer une start-up dans le domaine des logiciels. Parce qu’on fait des formations, c’est bien, on recommande souvent des outils US et des outils qui ne sont malheureusement, bien souvent, pas adaptés que ce soit au marché français, allemand, espagnol, portugais... Enfin, c’est pour des US ! Et donc, voilà, on a plein d’idées et on est en train de développer une boite de tools. On devrait sortir le premier en décembre si tout va bien ou au pire, janvier.
X : D’accord, et aujourd’hui cette start-up c’est quelque chose où vous avez déjà commencé à communiquer dessus ou pas du tout.
L : On en parle en fait depuis un an. J’en parle beaucoup depuis un an.
X : Ah oui ? Mais c’est-à-dire que sur les outils que vous avez proposés, les solutions concrètes que vous avez proposées, vous avez déjà commencé à communiquer dessus ou pas ?
L : Oui, on a communiqué notamment sur un tool, qui permet en fait… Alors, la fonction de base c’est afficher un formulaire directement dans une vidéo à l’endroit où tu veux. Il y en a qui le font déjà, mais pas comme on le voudrait donc, en fait, tu peux afficher un formulaire au début, au milieu, à la fin, enfin où tu veux. Les gens doivent remplir leurs e-mails pour voir la vidéo en entier. Et, enfin, c’est pensé tout simplement parce que si tu as un site e-commerce, un blog ou autre, ça fonctionne avec des cookies. Si tu veux les gens qui ont déjà donné leurs e-mails en fait sur ton site, ne verront jamais de formulaire affiché dans une vidéo par contre pour tous les nouveaux visiteurs ou les gens qui ne t’ont pas donné leurs e-mails, même si tu as 300 vidéos sur ton site. Tant qu’ils n’ont pas donné leurs e-mails, ils verront toujours à un moment donné le formulaire dans la vidéo. Puis, à partir du moment où ils remplissent ne serait-ce qu’une fois le formulaire, bien entendu, tous les autres sautent et ils n’en verront plus et là tu mets le cookie le temps que tu veux, 3 mois, 6 mois, 1 an. Moi, je mets 3 mois en général parce que j’essaie de reprendre une adresse e-mail propre tous les 3 mois. Ça, c’est la fonction de base. Bien entendu, il y a plein de modèles de designs, tu pourras faire des tests AB, donc c’est un locker en fait si tu veux. Un e-mail locker pour vidéo. Tu as la possibilité aussi de mettre du social locker dans la vidéo. Donc, par exemple, tu peux obliger les gens à aimer ta page Facebook ou à partager s’ils veulent continuer à voir la vidéo, mettre des boutons de paiement directement dans une vidéo, PayPal, etc., ou n’importe quel bouton de Call To Action qui va renvoyer vers la page de ton choix dans la vidéo.
X : Effectivement, ça parait pas mal du tout, et donc ça ce sera, tu en reparleras ! Mais c’est plus prévu pour décembre de cette année, c’est ça ?
L : Oui, on espère. En fait, on avait commencé à le faire développer par nos développeurs en Roumanie parce que j’ai une équipe de dev en Roumanie depuis un certain temps, le problème c’est que les pauvres on leur donne tellement de choses à gérer entre nos actions marketing, la création de nouveaux sites e-commerce et tout. En fait, ils n’ont jamais pu se mettre à plein temps dessus pendant ne serait-ce que 15 jours. Et du coup là, on est en train d’embaucher un dev français qui va coûter bien entendu beaucoup plus cher que des Roumains, mais qui lui va être dédié à ça. Donc, il ne va bosser que sur nos outils. Et donc voilà, si tout se passe bien en décembre sinon, je pense janvier donc je ne préfère pas donner de date, quoi !
X : D’acc, OK. Bon, en tout cas, tu as une très riche expérience et du coup, on pourrait au cours de ce podcast parler de beaucoup de sujets. Mais, aujourd’hui, je me suis dit qu’on aurait pu axer la conversation autour de la question du marketing par e-mail, car c’est sujet qu’on n’a pas encore évoqué au cours de ce podcast. Et puis c’est un sujet dont tu as beaucoup parlé sur marketinghack.fr et sur lequel tu as pas mal d’expériences.
L : Oui.
X : Alors, avant d’aborder peut-être des infos plus concrètes sur comment mettre en place un certain nombre de stratégies, on peut peut-être commencer par la question de base qui est finalement : « Est-ce qu’à tes yeux, tout le monde devrait faire de l’e-mail marketing ? » Et surtout, pourquoi ?
L : Oui, tout le monde, peu importe ton secteur, peu importe que tu aies juste un petit blog, un site e-commerce, que tu aies un point de vente physique, je ne sais pas, peu importe ! Oui, parce que ça reste aujourd’hui si tu veux le meilleur moyen de communiquer avec les gens, de leur présenter ce que tu fais, de leur envoyer des offres commerciales, etc. Donc oui, bien entendu, il y a beaucoup de changements qui sont passés ces dernières années dans l’e-mail marketing. Il y a, comment dirai-je, il y a beaucoup de nouveaux leviers effectivement. Il y a du Facebook, il y a du YouTube, etc. Comme je dis souvent, ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Mais quand tu utilises si tu veux, peu importe le canal que tu veux utiliser pour mettre en avant tes offres, tes stratégies, peu importe que tu fasses du Twitter, alors je le dis tout de suite on en reparlera, mais moi je déteste Twitter ! Mais peu importe que tu fasses du Twitter, de la pub Facebook, que tu aies une page fan ou pas avec les audiences personnalisées ou audiences similaires, peu importe que tu communiques sur YouTube, ceci, cela ! De toute façon, la finalité, elle est toujours la même, quoi ! Bien évidemment, ça va être de vendre des produits, des services ou peu importe, si tu vends quelque chose. Mais la finalité est toujours de prendre un e-mail. Les gens qui sont sur une page fan, c’est bien, au bout d’un moment tu vas quand même, même si je conseille effectivement depuis des années de faire des contenus natifs. Si tu es sur Twitter, il ne suffit pas de partager des liens pour dire aux gens, venez sur mon site, on le sait bien, tu peux avoir beaucoup de retweets et tout. Mais les gens ils retweetent sans savoir ce qu’ils retweetent. C’est juste pour faire du copain-copain. Je retweete, tu retweeteras ce que je fais et personne ne clique. Sur Facebook, si tu veux, au bout d’un moment, c’est sympa de publier des contenus, humoristiques, un peu fun, effectivement, il ne faut pas être tout le temps dans la vente. Mais la finalité au bout d’un moment c’est quand même que les gens viennent sur ton site et que tu essaies de prendre un e-mail pour pouvoir leur envoyer des offres. Donc, oui, l’e-mail reste et restera, je pense, jusqu’à tant qu’on trouve autre chose le meilleur canal. Même si aujourd’hui tu fais du SMS, pour donner un dernier exemple, bon et bien c’est bien, mais la finalité c’est quand même d’envoyer des e-mails. Pourquoi l’e-mail marketing ? Donc déjà, première chose, l’e-mail, c’est ce qui coûte le moins cher pour solliciter des gens. Voilà, première chose ! Deuxième chose, l’e-mail c’est ce qui est le plus facile à prendre. C’est beaucoup plus facile de prendre l’e-mail de quelqu’un que de prendre un numéro de téléphone et une adresse postale, etc. Avec les problèmes qu’aujourd’hui beaucoup de gens donnent de faux e-mails, mais ça on aura l’occasion d’y revenir. Troisième chose, l’e-mail c’est ce qui te permet le plus de mettre en place des solutions avancées de tracking. C’est-à-dire, ça aussi on pourra en reparler, mais quelqu’un qui clique dans un de tes e-mails vient dans une page précise de ton site. Bon et bien là, tu vas pouvoir traquer tout ce qu’il fait. Quelle page il a visitée, ce qu’il a mis au panier, ce qu’il a abandonné, une page de panier, etc. C’est avec l’e-mail que tu vas le relancer, tu n’as pas d’autres moyens de le relancer parce que même si tu fais du reciblage sur Facebook, sur AdWords, etc., machin, enfin tu vois, c’est toujours la même boucle. Au bout d’un moment, tu vas le faire revenir sur un site et essayer de reprendre son e-mail et ainsi de suite. Donc voilà, aujourd’hui, on n’a pas trouvé mieux si tu veux pour faire simple. Et c’est ce qui coûte le moins cher et c’est ce qui est le plus puissant. Alors on entend effectivement des gens dire : « Oui, mais les taux n’arrêtent pas de chuter », etc. Je ne suis pas d’accord, j’ai connu des gens qui ont toujours eu des taux d’ouverture et de clic merdique parce qu’ils font de la merde. C’est tout simple. C’est sûr qu’il y a des trucs basiques ! Si tu fais comme des trucs e-commerce, si toutes les semaines, même jour même heure, tu envoies « Newsletter n° 24 » et puis la semaine d’après « Newsletter n° 25 » et puis que l’e-mail c’est 50 images avec les 50 derniers produits, bon et bien forcément, ça ne marche pas !
X : OK, on est d’accord ! Et du coup, parce qu’on a parlé à plusieurs reprises dans le podcast ou sur le blog de la notion de « site de niche » qui sont parfois des petits sites avec pas forcément énormément de contenus et pas forcément beaucoup de trafic. Et est-ce que tu penses que même sur ces petits sites, enfin sur ce type de site, il faut avoir aussi une stratégie d’e-mail marketing ?
L : Bien sûr, je te dis encore une fois que peu importe la taille, mais tout le monde commence petit. Mais plus vite tu vas commencer à essayer de collecter des e-mails alors en mettant des bonnes stratégies en place pour ne pas que tout le monde se barre dès que tu envoies le premier e-mail ! Mais plus vite tu vas commencer, mieux ce sera. Effectivement, donc bien évidemment, on a tous commencé petit, je veux dire ça, c’est logique, mais, oui. Tu as deux choses, déjà tu vas pouvoir, entre guillemets, voir s’il y a un intérêt pour ce que tu fais. Parce qu’on ne va pas se voiler la face, si tu mets des formulaires stratégiquement placés et des raisons de s’inscrire et que personne ne s’inscrit, c’est que ton offre, elle ne plait à personne. Il faut que tu changes ton offre, ça, c’est la première chose. Mais tu vois, les gens qui vont te donner leur e-mail, c’est une indication qu’en tout cas, les gens s’intéressent à ce que tu fais. Ce qui n’est en aucun cas le cas d’un partage Facebook, d’un like ou autre, tu vois.
X : Enfin, c’est un peu une mini validation d’un marché, quoi.
L : Ca, c’est la première chose, d’ailleurs, la première chose qu’on dit aux gens pour tester une idée de business avant de se lancer corps et âme dans un truc qui va peut-être te prendre 6 mois de ta vie, c’est tout simplement de créer une landing page, de mettre une bonne accroche et de mettre un e-mail. Tu vois, j’ai vu un petit produit passer il n’y a pas longtemps et qui a fait un petit peu de buzz sur Facebook. C’était un produit qui disait en gros : « Plus besoin de serrurier, on fait un double des clés, on le garde et si vous avez un problème de serrure, on vous le livre. 7J/7, on vous livre votre double de clé. 7 j/7 24 h/24 en 1 heure ». Bon et bien, les gens, ils n’ont pas lancé le truc, « Si vous êtes intéressé, soyez les premiers à être avertis », ils ont mis un e-mail. J’imagine qu’ils ont pris des milliers d’e-mails. Tu vois, là tu as validé ! Et les gars quand ils vont lancer le service, ils vont envoyer un truc « OK, c’est bon les gars, notre service est en ligne. ». Bon et bien tu vois je ne sais pas, imagine qu’ils ont eu 1000 e -mails, ils vont peut-être faire 50 ventes le jour quand ils vont envoyer l’e-mail « OK, c’est prêt ».
X : Oui oui, c’est sûr. Du coup, il existe littéralement des centaines de solutions qui permettent d’envoyer des mails. Alors il va y avoir des solutions gratuites, il va y avoir des solutions payantes. Et quels sont pour toi les recommandations ou bien les conseils sur la solution d’e-mailing ?
L : Tu as deux choses déjà. Tu as les solutions qui ne permettent que d’envoyer du mail, mais pas de les collecter du genre Mailjet et des choses comme ça. Là, tu vas pouvoir envoyer du mail, mais ça ne permet pas de collecter d’e-mail, tu vois, ça ne te permet pas de générer un formulaire que tu vas mettre sur ton site. Donc ça, c’est une première chose donc. Tu as les routeurs et tu as ce qu’on appelle les autorépondeurs, enfin, c’est mal traduit de l’anglais, je n’aime pas le mot, mais en gros des outils comme un AWeber, MailChimp, GetResponse, etc. Donc des outils en fait tout-en-un qui permettent d’une part de rapidement générer un formulaire où tu mets juste un champ e-mail ou tous les champs que tu veux, que tu vas installer à n’importe quel endroit de ton site. Et donc là, ça permet d’une part de collecter des e-mails ensuite ces outils-là effectivement vont te permettre de programmer des messages en séquence qui vont être envoyés automatiquement, donc le jour de l’inscription : « Bienvenue sur mon site, enchanté de te connaitre, on va parler de ça, ça, ça ! » et puis 2 jours après un autre e-mail, 5 jours après, un autre e-mail, ainsi de suite. Donc, programmer comme ça des messages en séquence et puis ensuite à ton bon vouloir quand tu as envie d’envoyer une offre promotionnelle ou autre, d’envoyer juste un message ponctuel. Donc ça, ce sont des outils que je recommande, qui n’ont rien avoir avec des outils comme Mailjet, etc. Mailjet, par exemple, c’est juste du transactionnel. Il n’y a pas de moyen de générer les formulaires, de moyen simple en tout cas. Il n’y a même pas moyen de mettre en place des messages en séquence. La seule chose que ça fait, c’est du transactionnel. Par exemple, tu as perdu ton mot de passe, tu envoies automatiquement un e-mail pour générer un nouveau mot de passe, envoi de facture automatique après un achat et éventuellement envoi de campagne. C’est-à-dire, tu vas envoyer à un moment donné un e-mail à toute ta liste en disant « J’ai une vente flash. » Mais voilà, ça c’est des outils si tu veux que tu vas utiliser quand tu as déjà tout simplement une grosse base et que tu cherches une solution simple abordable pour envoyer du mail. Mais si tu débutes et que tu as envie simplement de mettre un formulaire sur ton site, de collecter des e-mails et de mettre en place des e-mails automatiques, tu vas passer par, le plus connu étant MailChimp, mais le plus simple à utiliser étant AWeber. Et là, voilà !
X : Donc du coup, toi, si devais en recommander une de ces deux solutions, tu recommanderais laquelle plutôt ?
L : En fait, ça dépend de ce que tu veux faire. Je dirai AWeber parce que tu vas avoir plus de fonctionnalités si tu veux. Il y a un truc par exemple que tu peux faire sur AWeber et pas sur MailChimp et je trouve ça dommage, ce n’est pas de la segmentation, mais on peut appeler ça du dédoublonnage. Par exemple, tu as 5 formulaires sur ton site parce que ton site il parle de chaussures pour homme, de chaussures pour femme, enfin, ainsi de suite et ainsi de suite. Tu vas avoir une liste, voilà : « Ne loupez pas nos ventes flash de chaussures pour hommes, inscrivez-vous ici. » Bon et bien, là, c’est la liste dédiée aux hommes ou enfin en tout cas, les gens qui sont intéressés par les chaussures pour homme. Et puis tu vas avoir la même personne qui te dit « Mais, moi je veux aussi m’inscrire sur la newsletter pour les chaussures pour femme parce que je veux faire des cadeaux à ma femme. » Et pareil pour les chaussures pour enfants. Le problème qui va se passer, c’est que si demain tu décides d’envoyer un e-mail à toute ta liste de contacts, les gens qui seront inscrits sur trois newsletters donc avec MailChimp par exemple vont recevoir 3 fois le même e-mail. Avec AWeber, tu peux tout simplement faire en sorte que les gens, même s’ils sont inscrits dans 3, 10, 15 listes ne reçoivent qu’un seul e-mail.
X : Et ça, c’est natif ou il faut faire quelque chose de particulier ?
L : En fait si tu as 10 listes, tu ne vas en cocher qu’une seule et décocher toutes les autres. Sur MailChimp, tu ne peux pas.
X : D’accord, OK. Donc effectivement après, la question de bien choisir sa solution au départ est importante parce que je ne sais pas si tu as déjà eu à le faire, mais est-ce que de passer d’une solution à une autre en général, c’est un peu douloureux ? Est-ce que tu as déjà eu à faire à cette expérience ? Et comment ça s’est passé ?
L : Oui, je l’ai fait justement, je suis passé d’AWeber sur MailChimp pour passer de MailChimp à AWeber. Donc, en fait, oui et bien c’est chiant à plusieurs niveaux. Déjà moi j’avais une trentaine de formulaires, de listes différentes. Donc déjà, tu dois changer tous les formulaires de ton site, forcément ça te prend un temps fou. Moi je fais plein de landing page, j’ai un réseau de 17 mini sites donc tu imagines le bordel, tu ne dois rien oublier, la moindre page, etc., et j’en ai oublié bien évidemment. Donc tout ça déjà prend un temps fou. La deuxième chose, c’est que tu dois recréer dans la nouvelle solution toutes les listes, les listes de prospects, les listes de clients, les listes de remarketing, de reciblage. Et bien c’est pire que tout parce que quand tu choisis une solution, donc, la bonne solution tout de suite, et que tu veux y rester, chaque semaine tu vas ajouter, moi par exemple je sors u nouveau produit chaque semaine. Donc chaque semaine je crée une nouvelle liste de prospects, une nouvelle liste de clients et une nouvelle liste de reciblage. Mais ça ne me prend pas trop de temps, tu vois ! ça me prend une demi-heure chaque semaine. Là, admettons que tu avais 50 listes et bien tu dois tout repasser, donc créer 50 listes sur une nouvelle solution donc ça prend un temps fou. Changer tous les formulaires de ton site, recopier tous les messages automatiques si tu en avais, ne pas oublier si ton logiciel d’e-mailing est couplé par exemple avec un logiciel de facturation insérée et demande de tout modifier. Enfin, c’est un bordel sans nom, quoi.
X : OK, donc prenez vraiment le temps si vous n’avez pas déjà choisi votre solution de bien étudier et d’essayer d’anticiper du coup, quels seront vos besoins dans les mois ou les années à venir pour essayer de ne pas vous tromper, quoi ?
L : C’est clair.
X : OK, alors, maintenant, on va dire qu’on a notre outil, on est convaincu qu’il faut leur envoyer des mails, mais la question, ça va être justement de comment est-ce qu’on fait pour avoir des inscrits justement sur nos listes ? Et déjà, est-ce qu’à la base, toi tu recommandes vraiment d’avoir un site qui va être propre à ton activité alors que ce soit juste une landing page ou un blog ou autre chose ? Ou est-ce que tu te dis aussi que finalement, les gens peuvent se contenter de publier des vidéos sur YouTube ou des choses dans ce genre-là pour aussi capter du mail ?
L : Pour capter du mail, si tu veux, tu as plein plein de solutions. Alors moi, ce que je dis souvent, déjà il ne faut pas mettre tous les œufs dans le même panier. Moi, je commence toujours par faire du scraping. J’en ai parlé à mainte et mainte reprises sur MarketingHack, c’est la solution la plus rapide, alors je vais te donner des exemples que je donne souvent. Déjà avant de partir dans tous les détails, je tiens à préciser que je travaille depuis des années en binôme avec un développeur et je conseille à tout le monde de le faire. Parce que si tu n’as pas de développeur sous la main, 90 % des bonnes techniques de marketing tu ne pourras pas les mettre en place. Donc ça déjà, voilà ! Donc ensuite qu’est-ce que j’ai fait ? Par exemple, si tu veux, j’ai une formation sur le référencement local et une formation sur Google AdWords. Quelles sont mes cibles ? Les artisans, commerçants, professions libérales, etc. Donc j’ai été cherché des annuaires, des annuaires d’experts-comptables, des annuaires de notaires, des annuaires d’ostéopathes, etc. La grande majorité des annuaires mettent, ils ont listé des milliers de professionnels ou tu as les e-mails, enfin tu as toutes les infos qui sont libres : nom, prénoms, adresse postale et adresse postale voire numéro de téléphone. Bon et bien, j’ai dit à mon développeur : « Voilà une liste d’une quinzaine d’annuaires, tu te démerdes, tu me crées un outil qui va aller si tu veux tout simplement parser tous ces sites ». Enfin, faire… comment expliquer ça simplement ? Qui va se rendre sur ce site, sur chacun de ces sites, qui va visiter toutes les pages et toutes les fiches profils de chaque personne et qui va récupérer tous les noms, prénoms, e-mails, etc. Donc voilà, ça, c’est la première chose donc par exemple, pour les experts comptables, je vais récupérer en environ une semaine 27 000 e -mails. Ensuite, ce que j’ai fait, c’est que j’ai tout simplement créé une landing page adaptée aux experts comptables, voilà des trucs classiques. En gros « Comment être en première page de Google quand les gens tapent expert-comptable plus nom de votre ville ? » et puis ensuite une page de vente. Je me propose, j’ai créé une formation dédiée aux experts-comptables pour leur expliquer donc en gros c’est exactement la même page de vente que celle que j’ai. Enfin, c’est une page généraliste pour le référencement local ou pour AdWords, j’ai juste adapté l’accroche et un petit peu le discours pour que ça colle à la cible et ensuite et bien tout simplement, j’ai envoyé des e-mails. Et j’ai redirigé les gens vers une page de vente donc comme c’était ultra ciblé, j’ai eu un très bon taux d’ouvertures, un très bon taux de clics et j’ai fait beaucoup de ventes. Donc ça, c’est la première chose, le scraping.
X : On peut peut-être prendre juste quelques minutes pour creuser un peu plus. Moi, quand tu me dis ça, je me dis comment tu fais pour envoyer, mais après ça doit dépendre des outils, mais du coup tu n’utilises pas d’outils où il y a du double opting ? Comment est-ce que tu vérifies que les e-mails sont toujours à jour ? Il y a des étapes intermédiaires entre les 27 000 e-mails que tu as récupérés, est-ce que tu as envoyé 27 000 messages derrière ou il y a un travail entre les deux ?
L : Euh, tu peux me la refaire ?
X : Alors, non, l’idée c’est que... OK, ton outil, enfin l’outil fait par le développeur, il t’a récupéré 27 000 e -mails. Du coup, est-ce que cette liste de 27 000 e-mails, tu leur as renvoyé un message direct sans vérifier quoi que ce soit ? Parce que du coup je me dis que si tu fais ça, il doit y avoir un taux de… un nombre d’adresses qui ne sont plus valides ? Et du coup, est-ce que tes mails ils n’arrivent pas en spam ? Enfin tout ça…
L : Ah, bien sûr, alors tu peux utiliser différents outils. Moi, je recommande souvent BriteVerify, il en existe des tas d’autres. C’est payant. Là, tu importes tous tes mails et en fait il vérifie effectivement, est-ce que les e-mails sont toujours valides, est-ce qu’il n’y a pas de NPAI, est-ce que ceci, est-ce que cela. Parce qu’il faut savoir en plus que sur les e-mails comme ça si tu veux, les annuaires que tu vas scraper, il y a des fake e-mails qui sont là volontairement. C’est-à-dire en fait, c’est des e-mails qui ont été placés là, alors tout le monde ne le fait pas, mais quand tu scrapes beaucoup du forum, de l’annuaire, etc. tu vas toujours en avoir. C’est des e-mails en fait qui détectent les spameurs. Donc c’est des e-mails qui ont été mis là un petit peu exprès. Et donc forcément, si tu ne nettoies pas, tu vas shooter dessus. Et là, boom ! Tu es blacklisté, direct.
X : Ah, OK. Donc, effectivement il y a une étape entre les deux.
L : Oui.
X : Et du coup quand tu envoies plusieurs milliers d’e-mails, tu n’as pas des retours de la part des gens ou sites qui disent « Mais, pourquoi vous m’écrivez ? »
L : Bien sûr, mais moi ce que je fais, c’est que j’envoie mes e-mails scrapés comme ça via des outils perso donc on a développé une infrastructure serveur avec mon associé. Enfin, on a fait développer. Donc voilà, il y a plusieurs serveurs, il y a plusieurs noms de domaines, il y a plusieurs adresses IP, etc. Et puis si on se fait cramer demain 1, 2, 5, 10 noms de domaines ou IP, on s’en fout, on change ! Mais bien évidemment que sur le lot, tu as toujours des gens qui « Pourquoi vous m’écrivez ? », « Je vais vous dénoncer à la CNIL ». Sauf que personne ne peut savoir que c’est nous, personne ne peut savoir d’où les e-mails sont envoyés. Pour faire simple, oui, il faut te planquer. « Ah, tu fais du scrap ! » Alors attention, c’est tout à fait légal de contacter des gens en B To B, j’entends, c’est tout à fait légal qu’un professionnel contacte un autre professionnel via e-mail sans qu’il t’ait donné, sans qu’il ait rempli un formulaire. Moi je dis toujours au début de mes e-mails, par exemple pour les experts-comptables « Je me permets de vous contacter, car j’ai trouvé votre e-mail sur annuaire-expertcomptable.com ». C’est tout !
X : OK.
L : Donc derrière, les menaces de dénonciation à la CNIL et tout, tu n’en as rien foutre parce que de toute façon la CNIL, elle ne peut rien te faire, c’est légal.
X : Puis l’adresse e-mail à la base, elle est visible publiquement.
L : En plus. Par contre, je le précise toujours, c’est illégal sur du particulier.
X : OK, c’est bon à savoir effectivement. OK, alors ça, c’était une technique assez avancée, pas forcément à portée de main de toutes les personnes, c’est clair.
L : Et bien au final si, si tu veux. C’est à la portée de tout le monde, ça va peut-être te coûter 1000 € à mettre en place, mais tu vas peut-être récupérer 30, 40, 50 000 e -mails. Avec 1000 € aujourd’hui, tu fais de l’AdWords, si tu t’en sors bien, tu vas avoir 500 prospects, tu vois ! Qui ne seront pas plus quali que si tu les avais scrapés. Parce que la plus grande majorité, ils s’inscrivent, ils ne savent pas trop pourquoi et de toute façon le moindre mail reçu, tu en as déjà 20 % qui se désinscrivent. Sans compter ceux qui veulent entre guillemets passer la barrière du formulaire pour voir ce que tu proposes et qui donnent un faux e-mail.
X : Oui, c’est ce que tu disais, alors peut-être est-ce que tu veux justement partager ton expérience à ce sujet là ?
L : Oh et bien c’est classique. La majorité des gens en fait, aujourd’hui… Enfin, la majorité des entrepreneurs désactivent le double opting. Le double opting, c’est quoi ? C’est : je te présente une page, je te dis « Si tu veux avoir plus d’infos, il faut que tu remplisses par exemple ton prénom et ton e-mail. Clique sur Valider ». Ce qu’on faisait avant c’est que les gens remplissaient le formulaire, on les dirigeait vers une page qui disait : « Merci, vous y êtes presque. Vous venez de recevoir un e-mail, ouvrez cet e-mail et cliquez dans le lien que vous avez reçu pour valider votre adresse e-mail ». Ça, c’est le double opting, et ça permet effectivement de s’assurer que tu as un vrai e-mail si tu veux. Quoi qu’encore, même pas, parce que les gens peuvent utiliser un mail jetable. Tu sais, les mails tout simplement qui ne fonctionnent que 30 jours, mais en gros, il n’y a quand même beaucoup qui les utilisent, mais bref ! Le problème, si tu veux, c’est qu’on ne fait plus ça. Enfin, la plus grande majorité des entrepreneurs ne font plus ça parce que tu as 20 % des gens qui vont aller confirmer et le reste, quand tu vas les envoyés des e-mails, ils ne vont pas les recevoir. Donc du coup, et bien il y a beaucoup de gens, surtout dans le secteur du marketing, beaucoup moins en B To C, etc. Mais dans tous les secteurs un petit peu B To B qui font du marketing agressif, les gens donnent un faux e-mail. Donc, c’est horrible quand tu paies des pubs sur AdWords, sur Facebook ou peu importe la plateforme que tu choisis, quoi. Donc en gros, le scraping, je le conseille quand même. Ensuite en solution ce que tu peux faire et bien déjà c’est de mettre tout simplement des cookies sur ton site, moi ce que je fais c’est que sur tous mes sites, j’ai ce qu’on appelle une welcome gate. C’est quoi une welcome gate ? C’est tout simplement une porte de bienvenue si on traduit. Enfin, c’est une page de bienvenue. C’est une page en fait sur laquelle les gens arrivent qu’ils ne voient qu’une fois, que lors de la première visite et ils ne la reverront jamais. Et en fait sur cette page, j’essaie de trouver une incitation pour que les gens me donnent leur e-mail. Moi, par exemple, je dis aux gens : « Je vous offre une formation, comment obtenir 1000 e -mails ciblés en 7 jours, valeur 97 €. » Donc, les gens cliquent sur un bouton : « Oui. OK, je veux cette formation » et il y a un formulaire qui s’affiche. S’ils remplissent tant mieux, s’ils ne remplissent pas ils ne reverront jamais cette page. Donc, ça déjà, c’est une première solution, peu importe d’où les gens viennent, est-ce qu’ils t’ont trouvé sur Google, sur un forum, sur Facebook, ils vont voir cette page-là au moins la première fois. Donc, déjà là tu prends des mails. Ensuite, quand les gens viennent, peu importe d’où ils viennent, qu’ils arrivent sur un de mes articles, qu’ils arrivent sur une de mes vidéos, etc. S’ils arrivent sur une vidéo comme je l’ai expliqué au début, s’ils ne m’ont encore jamais donné leur e-mail au bout de 10 secondes dans la vidéo, un formulaire va s’afficher pour qu’ils me donnent leur e-mail sinon ils ne pourront pas voir la vidéo en entier. S’ils arrivent sur un article, je vais toujours leur afficher une bannière tout en haut de l’article encore une fois avec une raison de s’inscrire. En revanche, s’ils m’ont déjà donné leur e-mail, ils ne verront pas ce formulaire, ni dans les vidéos ni les bannières dans les articles. Donc là déjà si tu veux, c’est d’optimiser ton site à tout niveau, c’est à dire avant d’aller mettre des actions d’acquisition de trafic, faire en sorte que sur ton site, un maximum de gens qui viennent te donne leur e-mail. Et ensuite effectivement tu vas pouvoir aller faire, moi, ce que je conseille toujours c’est de commencer par faire du Google AdWords, voilà. Moi, je fais deux types de campagnes : en search donc des annonces qui s’affichent sur le moteur de recherche de Google et des annonces display, donc des bannières sur les sites partenaires et en gros je paie en moyenne si tu veux 30 centimes du clic. Alors, je te donne les rations rapides, en général, ce que je fais c’est que les gens cliquent sur mon annonce, arrivent sur une page où je présente une vidéo. Déjà, je me dis : « Est-ce qu’ils vont aimer ma tête ou pas ? » Une vidéo qui dure 3, 4 minutes et en fait je leur donne une raison de pourquoi ils devraient s’inscrire donc je leur dis « Voilà, comment ça se passe », « Voilà le genre de technique que j’enseigne, si ça vous intéresse, vous avez un formulaire en dessous. Dès que vous allez vous inscrire, je vous offre une formation qui vous explique comment avoir 1000 prospects en 7 jours sans dépenser 1 € en publicité. » Les gens s’inscrivent, ils arrivent sur une page, la formation, elle fait 6 vidéos. Ils ont 3 vidéos en accès libre et ils doivent cliquer sur un bouton de partage Facebook pour afficher les 3 autres et quand ils partagent sur Facebook, ce qui est partagé sur leur Facebook, c’est ma landing page. Tu vois ensuite, voilà, il y a des gens qui voient la bannière sur Facebook, qui viennent sur la landing page, qui s’inscrivent, qui repartagent à leur tour et ainsi de suite. Donc ça, compte avec des techniques classiques sur AdWords. Les gens cliquent sur une annonce, viennent sur une page, s’inscrivent, basta ! Et bien avec cette technique-là, en moyenne 1 prospect va t’en apporter 3 ou 4.
X : Oui, c’est ça, donc du coup même si ça te coûte 30 centimes du clic, ces 30 centimes, il faudrait du coup les diviser par 4 ?
L : Exactement.
X : OK.
L : Donc AdWords reste la meilleure des solutions. Dans la majorité des secteurs d’activité, tu peux avoir des coûts par clic pas cher. Il y a des techniques si tu veux pour ça. J’en parle dans ma formation AdWords en vidéo, c’est-à-dire que peu importe le secteur, tu vas mettre par exemple « Je veux payer mon coût par clic 50 centimes » et tu vas mettre 20 mots-clés. Et Google, il va toujours te dire sur tous tes mots-clés que l’enchère est insuffisante pour la première page, sous-entendu que tu n’as pas mis assez de budget et que ton annonce ne sera jamais diffusée en première page de Google. Il n’y a aucun intérêt de faire du AdWords si tu es diffusé en deuxième page. Mais il ne faut surtout pas augmenter les coûts par clic et mettre 1 €, 2 €, 3 €. C’est normal que l’enchère soit suffisante. En fait pour être bien positionné sur Google AdWords, il y a plusieurs critères. Le premier étant est-ce que tes annonces, est-ce que ta campagne elle est optimisée. C’est-à-dire, est-ce que quand quelqu’un tape, justement par exemple, « formation Google AdWords » dans Google, est-ce que quand les gens voient ton annonce, est-ce qu’il y a beaucoup de clics sur ton annonce ? Et une fois que les gens ont cliqué et qu’ils arrivent sur ta page, est-ce que beaucoup effectuent une conversion ? Qui peut être le fait de remplir un formulaire, qui peut être le fait de télécharger une application mobile, d’appeler. Enfin ça, c’est défini dans la campagne. Et parmi en fait les critères qui déterminent le montant que Google te fait payer, le coût par clic, et bien une bonne moitié, c’est l’optimisation de tes campagnes. Mais Google ne peut pas savoir que ta campagne elle est bien optimisée le jour où tu la lances. Il faut qu’il y ait des visiteurs qui cliquent sur l’annonce, qui viennent sur ta page. Par contre, si ta campagne elle est bien optimisée, au bout de 15 jours, 3 semaines automatiquement, et bien quand Google te disait que l’enchère était insuffisante pour la première page, il te disait par exemple que tu dois payer un 1 € du coup par clic et bien si ta campagne est bien optimisée, en 3 semaines Google a eu le temps de le voir et au bout de 3 semaines, il va peut-être te faire payer que 30 centimes pour être en première page.
X : OK, d’accord. Écoute, alors je n’ai jamais eu l’occasion de me frotter à Google AdWords, mais effectivement c’est intéressant. Est-ce que tu recommandes, par exemple, de proposer aux visiteurs d’un blog, voilà donc ils arrivent, ils lisent ton article, chose comme ça, est-ce que tu leur recommandes par exemple de créer entre guillemets des petits bonus propres à chaque article pour justement les inciter encore là aussi à lâcher leur adresse e-mail et du coup à s’inscrire sur le site ?
L : Tu peux, mais tu vas passer un temps fou, en fait. Moi, je l’ai fait à un moment où j’écrivais un article par jour, mais c’est le bordel parce que tu es obligé de créer des tas de listes de prospects, tu es obligé de préparer une sorte de bonus chaque fois donc tu passes un temps fou pour pas grand-chose. Donc, la solution dans un monde idéal oui, ce serait de le faire, mais tu perds énormément de temps pour pas grand-chose. Et puis quand tu vas envoyer des e-mails derrière, tu as des gens qui se sont inscrits par exemple pour recevoir ton bonus sur « Comment on fait de la pub sur AdWords ? » Et puis, derrière tu vas leur envoyer des e-mails qui ne parlent pas de Google AdWords et ils vont se désinscrire.
X : Oui, c’est ça, c’est qu’il faut avoir vraiment une stratégie. Enfin, si on décide d’appliquer ça, c’est qu’il faut avoir une stratégie derrière. Ce n’est pas pour parler de X ou Y alors qu’à la base on a parlé d’un sujet A ou B.
L : C’est ça.
X : OK, super. Donc là, on a déjà parlé d’un certain nombre de choses autour justement de comment récupérer des inscrits. Et donc, l’étape suivante c’est justement comment on va leur envoyer des e-mails ? Et quel type de contenus on va leur envoyer ? Est-ce que tu as des bonnes pratiques que tu as pu expérimentées au cours de tes années d’expérience pour justement faire en sorte que les e-mails soient lus par les gens à qui on les envoie ?
L : En fait, il y a plusieurs choses. Déjà, moi, le premier e-mail que j’envoie, il y a toujours un premier e-mail automatique en fait, mais en général, pas plus. Quand les gens s’inscrivent, là je parle de ce que moi j’appelle newsletter MarketingHack, qui est un petit peu la porte d’entrée générale. Après j’ai d’autres listes, mais ça, c’est différent. Là, je dis aux gens : « Voilà comment ça se passe. Je vais vous envoyer entre 3 et 4 e -mails par semaine. » Je leur explique ce que je fais, je dis : « Je sors un nouveau produit par semaine. Tous les jours, je crée une nouvelle vidéo. Je ne suis jamais dans la vente pure, c’est-à-dire que dans chaque vidéo, je vous donne des astuces et des techniques. Maintenant, oui, on n’est pas là pour la gloire, chaque semaine je sors un produit qui vaut entre 100 et 500 €, en moyenne c’est 100 €. Donc voilà ce qui va se passer, je ne vais pas vous envoyer un e-mail tous les jours quand je sors une vidéo tous les jours. Je vais vous envoyer en moyenne 3 à 4 mails par semaine. Vous pouvez aussi me suivre sur Facebook et sur YouTube si vous ne voulez jamais manquer aucune de mes vidéos ». Et là, je précise : « Attention, on n’est pas dans des techniques de débutant, je ne vais pas vous apprendre à générer des compléments de revenus avec un blog, on n’est pas là pour faire du complément de revenus. Je m’adresse à des entrepreneurs ou en tout cas à des futurs entrepreneurs qui ont envie de monter un vrai business. On n’est pas là pour du complément de revenu. Si vous ne savez pas comment on installe un blog Wordpress, si vous ne savez pas comment créer une page Facebook, etc. ce n’est pas ici que vous allez les trouver. Il y en a d’autres contenus pour débutants très bien. Je fais des techniques avancées. Ceci étant dit, si les 3 e-mails par jour, c’est trop pour toi, tu peux te désinscrire tout de suite. Si tu ne sais pas ce que c’est qu’une balise Title. Que ceci, que cela ! ». Donc tu vois, je place un peu de technique exprès. « Tu peux aussi te désinscrire tout de suite. Et si ceci, si cela ». Donc déjà je les préviens de ce qui va se passer.
X : Donc ça permet justement un peu de nettoyer la base, quoi ?
L : Exactement, ensuite, ce qui se passe, c’est qu’effectivement donc je vais envoyer 3, 4 e -mails par semaine. Déjà, bien choisir les titres. Moi, j’essaie toujours de mettre des titres… Alors, bien évidemment, certains marchent mieux que d’autres, mais si tu veux, de mettre des titres accrocheurs, de sortir un peu du lot. Donc, déjà, jamais de routine, jamais le même titre dans chaque e-mail, jamais la même tournure et d’essayer toujours par exemple la curiosité. Moi, c’est ce qui marche le mieux chez moi, la curiosité. Par exemple, tu vois j’en ai envoyé un hier où je dévoile un petit peu derrière les coulisses de MarketingHack et pas mal d’informations, les plugins qu’on utilise, comment on fait justement pour faire ce que je t’ai dit : afficher des contenus différents aux gens qui t’ont donné leur e-mail, mais pas les autres, mes meilleures techniques de pub et tout. Bon et bien, le titre, c’était tout simplement : « Les coulisses de MarketingHack et comment tout dupliquer ? » Et dans l’e-mail, voilà, j’explique qu’il m’a fallu des années pour apprendre tout ça, que j’en avais parlé, mais que je n’avais jamais montré concrètement comment on peut faire, même si on n’a pas de développeur et quel plugin utiliser. Et effectivement derrière, ça a cartonné. Donc tu as le taux d’ouverture, tu as le taux de clics aussi. Le taux de clic, c’est pareil, dans tes e-mails encore une fois… Pour moi un e-mail c’est comme un premier paragraphe de page de vente, si tu veux. C’est-à-dire que je vais jouer beaucoup sur la curiosité et j’essaie que les gens visualisent. Et ça, après ça c’est du copyrighting, c’est une autre histoire, c’est plus compliqué. Mais je ne suis jamais dans la vente dans un e-mail, je ne dis jamais : « Tiens ! Je viens de sortir une nouvelle formation, ça parle de ça, ça vaut 97 €, clique ici si tu veux acheter », c’est sûr. Donc après, ce que je fais aussi… Tous les jours, moi, j’ai environ 300 inscrits et 300 désinscrits sur la newsletter MarketingHack. Enfin, pas tous les jours, à chaque fois que j’envoie un e-mail. Donc tous les jours j’ai environ 300 inscrits par contre dès que j’envoie un e-mail, j’ai environ 300 désinscrits. Parce que tout simplement, il y a des gens qui ne comprennent rien encore une fois, c’est trop technique pour eux. Il y a des gens qui se sont inscrits il y a un bout de temps et qui ne veulent plus. Et tous les mois, je purge. C’est-à-dire que tous les mois, je vais dans ma liste, donc tu peux trier en fait avec ton logiciel d’e-mailing, donc là je parle de AWeber, mais ils fonctionnent tous de la même façon. C’est-à-dire que je vais dans mes subscribers ou dans mes abonnés et je trie par tous les gens qui n’ont pas ouvert le moindre e-mail depuis au moins un mois. Et donc ceux-là en fait, je les vire de ma liste principale, je les passe dans une liste que j’appelle tout simplement une liste poubelle. Et là, je leur shoote un maximum d’offres jusqu’à attendre de recevoir des insultes.
X : Ou jusqu’à attendre qu’eux prennent la décision de cliquer sur le lien « unsubscribe ». Et du coup quand tu envoies des e-mails, est-ce que tu fais des AB Tests sur des différents titres ou différentes choses, histoire d’optimiser justement un taux d’ouverture et après un taux de clics ?
L : Non, je le faisais avant, je ne le fais plus pour les e-mails. Je ne le fais plus pour les e-mails parce que… Ce que je vais faire plutôt c’est que je vais envoyer un premier e-mail à toute ma liste et ensuite si tu veux alors quoiqu’il arrive, dès que j’envoie un e-mail je fais une relance. Et en fait, si j’ai fait, par exemple, 25 % de taux d’ouverture, je ne suis pas content, je veux faire au moins 30. Donc là ce que je vais faire c’est que je vais créer un segment, et je vais renvoyer un e-mail en fait à tous ceux qui n’ont pas ouvert cet e-mail. Donc en fait le corps de l’e-mail est exactement le même par contre, je vais changer le titre. Et ensuite, je vais relancer tous ceux qui ont ouvert, mais qui n’ont pas cliqué sur les liens dans mon e-mail. Là également, je vais changer le titre et puis là par contre, je vais changer bien entendu, le texte de l’e-mail. Je vais le tourner différemment, mettre d’autres arguments, etc.
X : Donc, ça, c’est quand tu proposes des offres commerciales, on va dire ?
L : Oui, ou pas forcément. Même quand c’est juste pour envoyer vers une vidéo de teasing ou autre quoi ?
X : D’accord, alors justement, la question qu’on pourrait se poser, c’est est-ce que tu aurais des recommandations à faire pour faire en sorte de convertir une personne qui est inscrite qu’on peut appeler un prospect, pour le convertir justement en client à travers l’utilisation des e-mails ?
L : En fait ce qui se passe, c’est que moi j’envoie toujours les gens vers une vidéo. Enfin, si tu veux, la manière dont je fonctionne c’est : je ne suis jamais dans la vente pure. Ma vidéo de vente, ça va être, voilà : « Dans cette vidéo, je vais vous expliquer comment faire ceci ». Et ensuite, j’enchaine, par exemple, si on parle de collecte d’e-mails : « Si vous voulez collecter des e-mails, vous avez pu voir, vous avez dû essayer de perdre votre temps dans des commentaires, de répondre à des questions sur des forums même des fois de faire de la pub, mais avec des anciennes techniques qui ne sont pas rentables. Bref, tout ça, ça ne marche pas. Il vous faudrait faire un budget pharaonique. Bon et bien bref, moi aujourd’hui je vais vous montrer comment on fait pour avoir un X milliers d’e-mails, même si vous avez un petit budget et ceci et cela. » Et en fait, je ne dis jamais que j’ai créé une formation complète, en fait, je dis aux gens, voilà : « Première technique, on va voir ça. Deuxième technique, on va voir comment faire ça. Et à la fin, si ça vous intéresse, j’ai créé une formation complète, plus qu’un long discours, je vous ai préparé un module gratuit de cette formation. Il est en dessous, il vous suffit de cliquer sur le bouton de partage Facebook ». Je le case tout le temps mon petit bouton de Facebook. Donc les gens qui partagent sur Facebook voient un module gratuit qui va durer 10, 15, 20, 30 minutes, ça dépend de la formation. Et là, je montre du concret, je montre une technique effectivement à mettre en place. Par exemple, ça peut être, comment scraper des e-mails ? Ou je ne sais quoi où je leur montre comment faire. Et à la fin, je fais toujours une offre, je dis : « Vous pouvez acheter cette formation tout de suite si ça vous intéresse. Admettons, elle vaut, tiens, je ne sais pas moi, 127 €. Ou alors comme je suis tout à fait confiant dans la qualité de mes produits, je vous propose de ne payer que 27 € tout de suite et 100 € dans un mois, uniquement si vous êtes satisfait. Donc c’est un mini abonnement, si vous ne me faites pas la demande, vous allez être prélevé des 100 € dans un mois, si vous me faites la demande, j’annule votre abonnement, vous ne serez pas prélevé ». Et donc, là, forcément, j’ai 70 % des gens qui me prennent l’offre, « Oui, je veux tester avec 27 € tout de suite et 100 € dans 1 mois. »
X : OK, d’accord. Alors du coup, quand on a créé, on va dire, un système, qui tourne de façon plus ou moins automatique, est-ce que tu aurais des conseils justement pour les personnes qui cherchent du coup à optimiser ce processus ?
L : Et bien, ce n’est pas automatique. Il faut le savoir, ce n’est pas automatique. Dans ma manière de faire à moi, ce n’est pas automatique puisque je suis obligé de créer une vidéo par jour et là, ce que je t’ai dit c’est la première étape. C’est-à-dire que ça ne suffit pas de te contenter de ta liste d’e-mails pour envoyer des prospects. Moi, tous les jours, je mets une vidéo aussi sur YouTube, mais qui est différente du blog où je mets des incitations à l’action différentes parce que je ne peux pas dire aux gens sur YouTube : « Cliquez sur le bouton Facebook sur la vidéo », il n’y en a pas. Quand je mets des vidéos en natif sur YouTube, je ne peux pas dire ça non plus. Et quand je crée des vidéos sur YouTube et bien des fois je crée des pubs pour mettre en avant. Et quoi qu’il arrive, dès que je publie des vidéos natifs sur Facebook, je crée une pub pour mes fans, je crée une pub pour les prospects qui se sont inscrits sur mon site parce que tu peux importer tous les e-mails des gens qui se sont inscrits sur Facebook pour diffuser des offres à ces gens-là. Et tu peux aussi créer des audiences similaires donc en fait Facebook va se baser sur le profil des e-mails que tu as donnés et te permet en fait de créer des audiences similaires donc des gens qui ont un profil similaire aux e-mails que tu as donnés. Donc tu vois, tout n’est pas automatisé.
X : Mais du coup, ce n’est pas une stratégie que tu envisages peut-être à plus long terme ? Je ne sais pas, enfin je me dis qu’aujourd’hui effectivement ce n’est pas automatisé parce que tu proposes toujours de nouveaux produits, mais par exemple des formations que tu as créées il y a 6 mois, elles sont toujours disponibles et du coup il y a tout un processus qui est automatisé ?
L : Oui, là par contre, effectivement, tout est automatisé. Là, ce que je fais si tu veux, pour automatiser le processus, tout simplement c’est que la première chose à faire effectivement ça va être déjà, je vais tout tester. Je vais faire une campagne de pub, tout simplement, entre ce que ça m’a coûté et ce que ça me rapporte, quelle est la marge ? Ensuite, je vais tout tester, je vais tester donc la landing page. Les gens cliquent sur une pub, ils arrivent donc par exemple, je vais peut-être avoir 30 % des gens qui me donnent leur e-mail. Si je fais 30 %, je ne fais même pas de tests supplémentaires, ce sera difficile d’en avoir plus. Par contre si je ne fais que 15 % ou 18 %, là déjà effectivement, je vais faire des tests. Je vais changer l’accroche, je vais changer l’incitation à l’action parce que 15 %, ce n’est pas assez. Ensuite les gens, je vais leur proposer... Quand ils s’inscrivent, moi, c’est mon cas, je leur offre une formation gratuite. Et à la fin, je leur dis voilà, « Si ça vous a intéressé, je leur fais une offre d’appel sur Mhack.fr, j’ai un abonnement à 97 € par mois ». Je leur permets de tester pour 7 € le premier mois et ils ont droit à 4 formations. Là, c’est pareil, je vais regarder combien de gens prennent cette offre à 7 €. Je sais que je veux faire au moins 15 %. Si je ne fais pas 15 %, si je ne fais que 8, 9, 10. Et bien là, c’est pareil, je vais modifier la page qui présente cette offre, elle ne convertit pas assez. Donc bien évidemment, je vais faire des tests, mon objectif, c’est que quand j’investis 1 € en publicité, j’en récupère toujours au moins 2. Donc tant que ce n’est pas le cas et bien je vais regarder combien de gens s’inscrivent sur le formulaire et sur les gens qui se sont inscrits ensuite, combien achètent ? Et puis voilà, je vais essayer de tout mesurer. Et puis derrière c’est peut-être parfois mon offre qui n’est pas claire, c’est peut-être ma page Tarif qui est mal présentée, etc. Donc, tout simplement, je vais regarder les résultats, je vais modifier mes pages, je vais faire des tests, si c’est moins bien et bien je recommence encore, si c’est mieux tant mieux et ainsi de suite, ainsi de suite.
X : Est-ce que du coup, ça t’est déjà arrivé de te dire que finalement, et bien à toi peut-être de retirer un produit parce que tu n’arrives pas à trouver ton marché ?
L : Retirer un produit, non. Mais j’ai des produits qui ne se sont pas vendus du tout, parce que certainement trop techniques et mal présentés. Non, non dans ces cas-là, je ne le retire pas. Ce que je fais, c’est que je le reformate totalement. Par exemple, j’ai l’histoire d’un produit qui ne se vendait pas du tout et qui est aujourd’hui un de mes best-sellers. C’est une formation qui s’appelle : « Comment créer un site rentable avec 30 visiteurs par jour ? » Ça, c’est le nouveau titre qui cartonne et la présentation de la page de vente et la vidéo qui cartonnent. C’est un de mes best-sellers. La toute première version de ce produit-là, si tu veux j’ai été mauvais. Plutôt que de mettre en avant les avantages, j’ai mis en avant les caractéristiques, c’est-à-dire que j’ai parlé de test AB, j’ai parlé de e-tracking, j’ai parlé de Google Analytics, que des trucs qui faisaient peur aux prospects, j’ai parlé de taux de rétention et tout. Donc des mots vraiment très « univers start-up », les gens ne comprenaient rien à rien. Et donc, c’était un bide monumental, et je me suis dit justement « le produit est quand même super bon », je l’ai quand même montré à pas mal de potes, c’est un truc de fou. Mais non effectivement, j’ai été mauvais. Donc en fait mon objectif dans cette formation-là, c’était de leur apprendre comment on fait pour optimiser un site de A à Z pour qu’un maximum de gens qui visitent ton site te donne leur e-mail. Et ensuite comment on fait pour vendre un maximum de produits à une petite liste ? Même quand tu n’as pas beaucoup d’abonnés. Mais tout simplement voilà, je l’avais mal copyrighté, je l’ai super mal copyrighté au début donc ça ne parlait à personne.
X : D’accord, donc oui voilà, ça dépend. Ce n’est pas la faute du produit, c’est finalement la faute de la page de vente.
L : C’est très souvent ce cas-là, d’ailleurs. Juste pour info, tu vois, je te donne juste un exemple. J’ai vu un mec qui m’a contacté l’autre jour, enfin un client qui avait fait un programme sportif. Son truc concrètement, c’est un programme sportif en vidéo. Tu veux prendre des muscles ou tu veux perdre du poids, tu donnes ton objectif et on t’envoie X vidéos par semaine en fonction de ton objectif. C’est quand même simple à expliquer. Et bien le gars, je ne sais pas ce qu’il a voulu faire, il a peut-être passé trop de temps sur son produit ou essayé de copier les concurrents. Je suis arrivé sur la page, je n’ai rien compris, la page de présentation du produit. Le gars parlait de coach, moi quand on me dit coach, je vais avoir un gars au téléphone ou il y a un mec qui va venir me voir. Il y a des mots comme ça… Mais non, ce n’est pas du tout un coach, ce sont des vidéos. Tu vois donc qu’il faut faire très attention aux mots et ne jamais vendre des caractéristiques toujours, effectivement de l’avantage. Et là, il n’y a pas photo, c’est effectivement le copyrighting, le choix des mots. Il y a des mots qui font peur aux gens à ne pas utiliser aussi. Donc ça, c’est à adapter à votre propre secteur. Donc voilà, dans 95 % des cas, ce n’est pas que le produit est mauvais, c’est qu’il est mal présenté.
X : Oui et puis après, ce que tu disais justement sur le choix des mots, il y a quelque chose qui est peut-être assez connu, en tout cas, moi, que j’ai eu l’occasion de lire à plusieurs reprises. C’est que finalement, quand tu vas demander directement à tes prospects la douleur entre guillemets ou le problème qu’il rencontre alors ça peut être dans leur activité, dans leur vie de tous les jours s’ils ont besoins de perdre du poids ou chose comme ça, et finalement quand ils vont te répondre, c’est eux qui vont te donner le bon langage à employer sur ta page de vente ou dans tes vidéos de vente.
L : Oui, tout à fait. Tu vois, un exemple tout bête. Moi, avant, dans mes campagnes en fait de publicité ou même dans mes vidéos d’ailleurs sur YouTube. En fait, dans ma description et tout, dans mes tags, je parlais tout le temps de liste de prospects parce que c’est un mot en fait que moi j’utilise depuis des années. Je me suis beaucoup formé aux États-Unis où on emploie le mot « list building », etc. Je me disais : « Merde ! C’est quand même bizarre. Il y a quasiment zéro recherche sur ce mot-là », etc. Non, ce que les gens recherchent c’est tout simplement fichier e-mail, ce n’est pas liste de prospects.
X : Oui, moi j’aurai dit liste e-mail ou liste d’abonnés aussi peut-être. Mais non, en fait, pas forcément.
L : Mais c’est plein de choses. Je redonne l’exemple d’un coach sportif parce que j’ai un client qui fait ça où lui il s’adressait en fait à un public féminin après un accouchement. Et donc en fait, je ne sais pas pourquoi il parlait de sèche musculaire et tout. Parce qu’il avait l’habitude de s’adresser à des mecs qui veulent aller en muscu et tout, tu vois. Et bien je lui ai dit : « Dis tout simplement : perdre du gras ! »
X : Perdre du ventre !
L : Oui, mais pas, « sèche musculaire » ou « sécher ». Ça, ça s’adresse à des mecs qui vont en salle, pas à une femme qui vient d’accoucher.
X : Oui, oui. C’est clair. Et bien du coup, après là, on ne va pas avoir le temps, mais la question du copyrighting est aussi essentielle et le fait d’avoir un ton suffisamment personnel sur son site, sur ses envois d’e-mail. D’une façon générale, de faire passer une personnalité, une sorte d’état d’esprit lorsqu’on communique.
L : Exactement.
X : OK, bon et bien, écoute voilà, on ne va pas aller plus loin parce que sinon…
L : Oui, on ne pourra pas.
X : On va encore partir pour 45 minutes. Alors, est-ce que tu aurais 3 bouquins à recommander ? Alors ça peut être, justement ça peut être l’occasion de passer une source de livre sur le copyrighting peut-être je ne sais pas. Est-ce que tu aurais 3 livres à recommander aux auditeurs ?
L : Alors, déjà, je précise que je lis en fait peu de bouquins business-marketing. Parce que je préfère me former, faire mes tests, quoi ! Alors, franchement je vais t’en citer 3 ou 4. « La semaine de 4 heures » que j’ai lu en 2010, c’est un bouquin que j’ai adoré en fait sur la manière dont il était écrit. Je n’ai pas appris grand-chose là dedans par contre, ça a fait un vrai déclic chez moi. C’est que depuis ce jour là, j’ai un assistant. Enfin, j’ai fait deux choses, ce bouquin m’a appris deux choses. Depuis ce jour-là, j’ai un assistant à qui je délègue toutes les tâches ingrates et depuis ce jour-là, par exemple j’ai viré mon programme d’affiliation. Parce qu’effectivement, c’était un truc qui me bouffait un temps pas possible pour pas grand-chose.
X : Là, tu parles de MarketingHack en particulier ou sur d’autres choses ?
L : Tous mes business. Jusque là, j’avais toujours fait de l’affiliation et voilà.
X : D’accord.
L : Autre bouquin c’était : « Get things done », je ne sais plus l’auteur.
X : Je ne sais plus non plus.
L : C’est un bouquin sur la productivité. Et là, en fait, depuis que je fais ça, mon agenda est différent. C’est-à-dire qu’avant déjà je me mettais des objectifs, enfin des tâches, en fait c’est la méthode Scrum pour faire simple. C’est-à-dire que plutôt que de te mettre une tâche sur un mois ou même sur une semaine, je prends un projet que j’ai, le projet peut être… Moi, je me suis fait un process par rapport à ça, mais tiens, par exemple, je veux créer un nouveau produit donc je vais me faire un process de l’idée jusqu’à la vente. De l’idée du produit, donc comment on le crée, qu’est-ce qu’il faut faire en fait, qu’est ce qu’il faut faire, les montages vidéos, les enregistrements, la rédaction des argumentaires commerciaux, la mise en ligne dans l’espace membre, la préparation de l’envoi des e-mails, la mise en place d’un moyen de paiement. Bon, voilà ! Je me suis fait en fait tout simplement un process que je divise en tâche, que je divise en sous-tâches. Du coup dans mon agenda tous les jours, je vais avoir peut-être une trentaine de tâches qui font 5 minutes chacune. En gros, ce bouquin t’apprend notamment à faire ça.
X : Et ça, ce processus des différentes actions à réaliser chaque jour pour arriver au final à ton objectif, tu utilises un outil en particulier ? Ou c’est vraiment juste ton agenda ou je ne sais pas ?
L : Ah non, non. Je n’utilise pas un outil en particulier. C’est juste que moi je marche beaucoup, je me fais beaucoup de process dès que je peux. Dès que les trucs sont routiniers donc par exemple tu vois, la création de produits c’est routinier, c’est quotidien, la création de pubs sur Facebook aussi. Après j’essaie, je me dis tout le temps « Comment je peux gagner du temps sur des actions qui me prennent du temps ? » Donc, par exemple sur les vignettes sur YouTube, tu sais les miniatures de vidéos et bien j’ai créé 4 ou 5 templates Photoshop que je n’ai plus qu’à modifier le titre plutôt que de recréer un truc à chaque fois. Quand je fais des pages de vente, c’est pareil. J’ai déjà tout un template, tout un design qui est prêt, je n’ai plus qu’à mettre la vidéo et j’utilise toujours la même structure. J’essaie de me mettre en fait si tu veux des process qui me font gagner du temps. Dès que j’effectue une tâche un certain nombre de fois et je sais que je vais être amené à la répéter et bien je me demande comment est-ce que je peux faire pour l’automatiser ou si ce n’est pas possible, sous-traiter un maximum de chose pour gagner du temps.
X : OK. Logique.
L : En e-mail marketing, je n’ai pas de livre à conseiller. Par contre, il y a un Ricain en fait que je suis beaucoup qui s’appelle Ben Settle, donc c’est en anglais. Vous trouverez beaucoup de ses e-books sur Amazon, genre 1 $ ou des trucs comme ça. C’est 1 $, 2 $, 3 $. Ça, ce n’est pas mal en fait pour le copyrighting. Alors lui, il est très dans le copyrighting. Si tu veux, son blog, limite c’est à chaque fois tu as l’impression que ce n’est pas un article de blog, c’est un e-mail et tout. Moi, c’est vrai que je ne suis pas trop là-dedans, mais moi, je lis ça pour avoir des idées en fait. Juste pour avoir des idées et franchement c’est tout parce que je déconseille souvent aux gens les bouquins… On me pose la question en fait à chaque fois que je fais un podcast ou autre, je déconseille souvent les bouquins business, marketing, etc. C’est parce que ce n’est pas la meilleure façon d’apprendre, la majorité du temps quand tu vas lire un bouquin, le truc va être dépassé. Mais en fait, pour moi, les bons bouquins, c’est les bouquins d’il y a 100 ans, quoi ! C’est-à-dire que quand tu lis un bouquin par exemple, si tu lis un bouquin sur le copyrighting, va chez Gen Schwartz ou Gary Albert, des mecs qui ont écrit des bouquins, je ne sais pas moi, il y a 20, 30, 40 ans que tu vas pouvoir retrouver en ligne parce que rien n’a changé. Ce qui a changé, c’est la mise en forme, mais les techniques de persuasion, d’accroche, etc. sont toujours les mêmes. Si tu veux lire un bouquin sur le marketing comportemental, il y a des mecs qui ont écrit des bouquins il y a 100 ans, la façon, dont les gens réagissent, elle n’a pas changé.
X : Oui. Après, c’est vrai qu’il y a un livre comme « Influence et Manipulation » de Cialdini et bien ce n’est pas un livre marketing en lui-même, mais ça te permet de prendre conscience de tellement de choses dans son propre comportement ou dans le comportement des gens qui sont en face de nous que tu sais pertinemment que les gens qui font du marketing et qui ont fait des études dans ce domaine-là, ils ont étudié ce type d’information.
L : C’est sûr, et bien moi, de mon point de vue, en tout cas en marketing, enfin web marketing business en général, après je te dis ça, j’ai lu beaucoup, j’ai lu des tas de bouquins à un moment et au final il ne se passait rien derrière. Parce que tu apprends des choses, tu te dis « Oui, c’est génial, je devrais faire ça » et tout. Mais il te manque toujours la bonne méthode ou tu as des questions à poser ou tu repousses à plus tard, etc. Après moi, c’est mon tempérament, mais je sais que si je veux me bouger le cul, il faut que je paie donc par exemple quand j’ai voulu me former au référencement Black Hat, en 2011. Certaines techniques fonctionnent encore, on évitera d’en parler. Je suis allé chez Rudy Som qui ne fait plus de Black Hat maintenant et qui a monté une belle boite qui cartonne d’ailleurs, mais bref ! Je suis allé chez lui, 2 x 2 jours à 3500 € les 2 jours à chaque fois à Toulouse. Et puis, je suis parti de là, je n’avais pas le droit à l’excuse. Je me dis : « Merde, j’ai lâché 7000 € quand même en 2 sessions, je n’ai pas le droit de foutre ça dans un coin et de me dire, je reviendrai plus tard. Il faut que je me bouge le cul, il faut que je pratique et si c’est compliqué ce n’est pas grave, je cherche » et ça a marché. Tu vois ce que je veux dire !
X : Oui, oui.
L : Quand j’ai voulu le faire là, c’est pareil pour tout, quoi. À chaque fois que j’ai voulu me former à un truc, j’ai fait ça. Je m’intéressais beaucoup à l’auto hypnose en 2008, 2009, 2010. J’ai lu, je pense, quasiment tous les bouquins que tu peux trouver sur le sujet. Et il ne se passait rien. Et bien j’ai fait un stage à Arche Hypnose, un stage d’une semaine à Paris qui avait du me coûter je ne sais plus, 2000 €. Et moi, je cherchais des techniques de relaxation et de visualisation, en fait. Voilà, je suis quelqu’un qui a besoin de payer pour se bouger. Et en tout cas, pour moi, ça marche. Et je veux être avec un professionnel à qui je peux poser des questions, etc.
X : Et puis après, c’est l’idée aussi que ce n’est pas parce qu’on connait quelque chose, si on ne l’a pas mis en application de toute façon on ne saura pas. C’est-à-dire que si on reprend l’exemple que tu disais tout à l’heure sur le fait de perdre du poids ou chose comme ça, on les connait. On sait tous ce qu’il faut faire, on sait tous qu’il faut faire attention à ce que tu manges, qu’il faut se bouger un peu ou chose comme ça. Mais tant que tu ne les as pas mis en application concrètement dans ta vie quotidienne, tu as beau le savoir, tu ne le connais pas, quoi ! Il y a vraiment une nuance entre cette notion de savoir et cette notion d’appliquer et de connaitre les choses vraiment parce que tu les as vécues finalement.
L : Tu sais, c’est le vrai problème. J’en parlais hier, dans un post sur ma page Facebook, une prospect qui me disait en gros : « Je suis intéressée par la formation, mais j’ai des doutes parce que beaucoup de gens me disent qu’ils se sont fait avoir avec les formations marketing. C’est du pipeau ! » Je lui dis : « On va remettre les choses dans le contexte. La grande majorité des formations que tu trouves en francophonie elles sont bonnes. Elles ne sont pas toutes du même niveau, il y en a qui sont pour débutants, il y en a qui sont plus avancés, il y en a ça va être pour créer une app mobile, d’autres un site e-commerce. Et bien, à toi de trouver ce qui te correspond le mieux ». Non, ce n’est pas vrai, les formations ne sont pas du pipeau. Après, tu as des mecs qui survendent le bordel, ça d’accord, ça, c’est sûr ! Mais au bout d’un moment, il ne faut pas être naïf non plus, quoi ! Un mec qui te dit que tu vas gagner 1 million à la fin de l’année avec un pauvre blog Wordpress, c’est juste toi qui es stupide de le croire. Surtout s’il te dit qu’il te faut 30 000 €/jour. Non, non, la majorité des formations sont bonnes, par contre moi je dis, apprends vite ou crève, quoi ! C’est ça le truc en fait, si tu veux. Moi, je côtoie deux types de personnes dans mon business. Des gens qui n’étaient pas là, il y a un an, qui ont suivi toutes mes formations et qui aujourd’hui réussissent mieux que moi. Quand je dis : « réussissent mieux que moi », on parle d’argent là ! Mais forcément quand tu tapes par exemple, pour donner un exemple : le secteur du régime. Si tu appliques les stratégies que je t’ai enseignées, et bien forcément tu vas toucher beaucoup plus de gens que moi. Il y a combien d’entreprises qui s’intéressent au web marketing avancé en France, enfin en Francophonie !
X : Oui, oui. Après c’est une notion de marché, quoi !
L : Voilà. Il y a des gens qui ont appris vite, qui se sont bougés, qui se sont donné la peine de réfléchir. Moi j’ai des gens qui sont salariés ou étudiants ou même qui avaient déjà une entreprise qui ont passé 3, 4, 5 heures tous les soirs, 7 j/7 pendant des mois à regarder mes vidéos, à mettre en pratique, à faire des tests et des fois m’envoyaient des Skype à 23 h le soir, des gens qui se sont bougés. Et à côté de ça, je vois des mecs qui me suivaient à mes débuts en 2005 qui m’envoient encore des mails aujourd’hui, oui : « Aide-moi à gagner de l’argent, je te suis depuis longtemps, mais moi je n’ai encore rien fait. » Mais oublie tout de suite mec ! Tu ne feras jamais rien. Et c’est pareil dans tout. Ce n’est pas le formateur qui est mauvais. C’est que tu n’as même pas 1 % des gens qui vont se donner la peine de mettre en pratique. Alors ils te disent tous « Je veux du clé en main ». Ah oui, mais bon, je ne vais pas t’apprendre à réfléchir, quoi !
X : Oui, ou sinon cela s’appelle de la prestation de service et du coup il faut payer, quoi !
L : Oui, c’est ça.
L : Oui, mais c’est pareil dans tous niveaux. Tu le disais toi même très bien ! Tant que les gens, ils n’auront pas le déclic, c’est ça en fait, tant qu’ils n’auront pas le déclic, ça ne marchera pas. Quand je vois les galériens comme ça, qui en plus vont se trouver des potes de galère à aller se plaindre que les formateurs sont tous des mythos et qu’ils gagnent de l’argent sur leurs dos et tout. Il n’y a rien de pire ! Tu connais le truc qui dit que la moyenne de tes revenus c’est la moyenne des 5 personnes que tu fréquentes le plus. Imagine, ces gens-là vont se trouver des potes de galère qui sont tous au RSA pour venir se plaindre, te cracher dans la soupe tous les soirs. Si ces mecs-là prenaient 1 heure tous les soirs pour réfléchir 5 minutes plutôt que de passer leur temps à se plaindre, tu vois ce que je veux dire ! Mais c’est pareil pour tout, tu as des clubs de galère de gros aussi qui vont se plaindre que le régime un tel c’est de la merde, qu’ils ont fait Dukan et qu’ils ont pris 20 kg. Et ils disent ça en train de la taper la tablette de chocolat. Enfin bref, c’est un état d’esprit. Après il faut qu’on soit d’accord, oui. Et moi je le dis souvent : « N’importe qui peut réussir en ligne, mais pas en faisant comme tout le monde. » Ça, c’est une première chose. Et tu as The family qui dit un truc qui dit : « Anyone can be an entrepreneur ». J’adore le truc parce que oui, n’importe qui peut être entrepreneur. Ça peut être un mec qui a Bac -10, ça peut être un mec qui a Bac +10, ça peut être un ancien SDF, enfin, peu importe à partir du moment où il a le déclic et qu’il va se donner la peine. Mais tout le monde n’a pas cet état d’esprit, il y a des gens qui n’auront jamais l’état d’esprit de se bouger. Il y a des gens qui ne sont pas faits pour prendre des responsabilités, il y a des gens qui ont une aversion aux risques. Effectivement, si tu n’es pas prêt à prendre un minimum de risque ou en tout cas sur ton temps, parce que tu n’es même pas obligé de mettre de l’argent pour faire des tests. Mais si tu n’es pas prêt à mettre du temps, de prendre un minimum de risque, bon et bien, je veux dire, c’est mort ! Il faut juste que les gens comprennent que oui, effectivement tout le monde ne sera pas entrepreneur.
X : Oui, en plus le risque, il est tout relatif quand tu décides de zapper 1 ou 2 heures de télévision tous les soirs contre 1 ou 2 heures de travail sur tel ou tel sujet.
L : Oui. C’est surtout ce que je veux dire. Moi, j’aimerais bien que les gens prennent conscience de ça. Mais encore une fois, je ne vais pas changer la mentalité des gens. Comment j’en ai chié moi ou les autres ! Tu vois, les gars ils te voient là 12 après. Mais ils oublient tous les galères qu’ils sont en train de vivre, tu les as vécues à un moment. Mais la différence c’est que toi tu as réagi, tu as bougé. Donc voilà, encore une fois tu vois, c’est un état d’esprit. Moi, je n’en parle pas beaucoup parce que ce n’est pas non plus un blog de dev perso, tu vois je parle de web marketing. Mais je dis tout le temps aux gens quand je fais une formation, dans n’importe quelle formation je dis : « Appliquez, n’attendez même pas d’avoir vu la formation en entier. » Là, on vient de dire un truc c’est important, ce n’est pas long. Par exemple, tu veux installer un plugin : « Mettez en pause, allez acheter le plugin, il vaut 15 $, installez-le tout de suite et ne revenez réécouter le vidéo que quand vous l’aurez mis en place ».
X : Oui, pour les inciter justement à passer à l’action et après c’est ça, c’est qu’en plus c’est que le succès construit la confiance et donc du coup, plus on va faire ces petites actions, plus on va avoir confiance et on va avoir des résultats concrets et du coup ça va nous inciter à aller justement plus loin.
L : Bien sûr, enfin je pense que c’est vital l’état d’esprit. Avant tout, il faut se bouger, je vais redonner l’exemple des mecs qui ont du poids à perdre. Mais c’est comme le gars qui va regarder une vidéo, tu vois, hyper inspirante, parce que… Freeletics, il fait ça très bien, tu vois. Il te montre beaucoup de photos avant-après, des vidéos mêmes avant-après. Tu vois les mecs sur le tapis en train d’en chier, quoi et puis tu vois effectivement la différence et tu dis « Waouh, c’est énorme ! » Tu imagines et bien là, on est vendredi « C’est énorme ! C’est génial et tout. Bon allez, je m’y mets lundi prochain ». Non, eh bien non, c’est maintenant que tu t’y mets.
X : Eh oui, c’est qu’en plus lundi, il y a McDo.
L : Tu vois le problème c’est que je veux dire, après nous on ne peut rien faire pour ça. Je veux dire, ce n’est pas toi qui avoir le déclic à la place des gens.
X : Tu fais du Freeletics ou pas ?
L : Oui, j’ai testé par contre j’ai arrêté. Tu sais pendant un moment j’ai fait beaucoup de muscu, etc. et à cause du Freeletics, je me suis fait une double tendinite en fait. Je pense que c’est vraiment des muscles de manière différente que quand tu vas à la salle. Et bref, et notamment les burpees et tout, je me suis démoli les épaules et les triceps et je me suis fait une double tendinite, je ne pouvais même pas mettre mes mains derrière le dos pendant presque 3 mois.
X : OK, enfin, je pose la question parce que je fais partie justement aussi des utilisateurs de Freeletics et je fais mes deux séances par semaine de façon régulière.
L : C’est bien.
X : Donc voilà. Bon et bien, écoute, on arrive sur la fin du podcast. Justement les gens qui veulent te suivre sur le plus long terme suite à cet épisode où ils auront appris plein de choses et s’ils veulent en savoir plus sur tes activités, où est-ce qu’ils vont ?
L : Et bien il y a marketinghack.fr le blog, il y a mhack.fr où là, ce que j’appelle « Marketing Academy », en fait. C’est un abonnement mensuel, mais sans engagement, enfin tu arrêtes quand tu veux. Et pour 97 € par mois, vous avez accès à une nouvelle formation par semaine. Donc en gros les gens qui sont abonnés, ça leur revient à moins de 25 € par semaine par formation alors que les autres paient 97 € minimum. Sinon j’ai un site pour ceux qui veulent lancer un business, mais qui manquent de compétences, ça s’appelle : « Teamizy ». En fait tout simplement si tu es porteur d’un projet, tu vas dire voilà par exemple, « Moi, je cherche un développeur et un graphiste » et il y a des gens qui sont là, donc tu as des porteurs de projets qui cherchent des gens et puis tu as des gens qui ont des compétences : marketing, dev, peu importe, qui eux n’ont pas spécialement d’idées, mais qui ont un peu de temps libre et qui en échange de pourcentage vont être d’accord pour bosser sur ton projet. Donc c’est 100 % gratuit la mise en relation et on a à peu près 12 000 inscrits.
X : Ah oui. C’est un gros site quand même déjà. Ça fait combien de temps que ce projet existe ?
L : 2011. 2011, mais c’est vrai qu’on n’avait jamais monétisé, on ne s’était pas trop intéressé. Et là, on a un mec qui est dessus, qui est en train de tout refaire pour créer plus de viralité, où on va créer plus de fonctions, où on va lister tous les aides à la création d’entreprises, les espaces de co-working et les événements web à ne pas manquer. On va mettre des formations aussi qui montrent aux gens notamment, comment faire pour tester une idée de business ? ça je le dis souvent, mais une idée ne vaut rien, seule son exécution compte et la majorité des idées sont… Et bien tu te rendras compte que même si tu as l’impression que tu es le prochain Facebook, en fait, ton idée elle ne marche pas. Je le dis parce que j’en ai fait l’amère expérience plusieurs fois. Mais voilà en tout cas, on le développe, mais déjà les membres sont réactifs. On est content, les gens répondent et donc voilà tout simplement. Ça permet si tu veux de rencontrer des gens et voilà on est content. On a énormément de gens qui ont rencontré des associés avec ça, quoi !
X : Oui, OK. Bon et bien super. Et peut-être du coup tu disais que tu n’aimais pas Twitter, mais est-ce que tu aimes plus Facebook ? Est-ce que tu es actif sur Facebook ou d’autres réseaux peut-être ?
L : Oui, la page fans Facebook, c’est MarketingHack Fr. Oui là, je publie des vidéos, des petits coups de gueule, des astuces, des infos, voilà !
X : Super. Très bien. Et bien merci beaucoup Ludovic.
L : Merci à toi. À bientôt.
X : À bientôt !