Podcast #031 : Parcours d’entrepreneur et le pouvoir des réseaux sociaux avec Harold Paris


Harold Paris est l'invité de Parlons Web


Le quotidien d’un entrepreneur n’est jamais un long fleuve tranquille.

Il faut savoir s’adapter, prendre des risques pour lancer un nouveau projet sans jamais avoir la certitude que celui-ci va fonctionner, accepter de s’être trompé et lâcher prise lorsque la mayonnaise ne prend pas, se motiver pour rebondir et ne pas abandonner.

Être entrepreneur c’est un quotidien rempli de joie et de déception, d’ambition et de peur, de travail acharné et de coups de chance.

Si je vous raconte tout cela, c’est parce que mon invité du jour a connu, au cours de ces dernières années, tous ces hauts et ces bas qui font tout le piment de l’entrepreneuriat.

Harold nous raconte son parcours depuis qu’il a décidé de quitter son job salarié jusqu'à son dernier projet, un site d’actualités définitivement positives :)

Un site qui se base avant tout sur les rouages du « buzz » et sur l’exploitation de réseaux sociaux pour faire connaître son contenu.

Les résultats obtenus sont impressionnants puisqu’ils obtiennent en moyenne entre 1,5 et 2 millions de visites chaque mois.

On parle donc aussi de création de contenu, de monétisation et de viralité.

Des retours d’expérience concrets et plein de bons conseils à découvrir.

Au sommaire de ce trente et unième épisode de Parlons Web

 

 

Dans cet épisode vous allez découvrir

  • Pourquoi Harold a lancé un blog personnel (et un podcast) au début de son activité ?
  • Le parcours d’Harold dans la grande distribution avant de se lancer sur le Web.
  • Comment Harold a lancé un site sur le recrutement dans le domaine de l’immobilier ?
  • Quelles sont les offres proposées par TribeLeadr ?
  • Comment ont-ils acquis leurs premiers clients ?
  • Le concept qui se cache derrière le nom TribeLeadr.
  • Comment et pourquoi Up&Smart n’a pas fonctionné ?
  • Comment est venue l’idée de Positivr.fr ?
  • Comment a évolué le trafic de Positivr au fil du temps ?
  • Quels sont les besoins d’Harold pour faire grossir Positivr aujourd’hui ?
  • Quels sont les modes de monétisation utilisés par Harold sur Positivr ?
  • Pourquoi n’y a-t-il jamais de victoire assurée dans le fait de rendre viral un contenu en particulier ?
  • Les 2 éléments clés de la viralité sur Internet.
  • Quel est l’impact du référencement naturel sur un site de « buzz » ?
  • Et beaucoup d’autres choses …

Outils et liens cités dans cet épisode

Livres cités dans cet épisode

Merci pour votre écoute !

Merci encore à Harold pour sa participation à ce podcast (vous pouvez aussi le remercier sur Twitter d’un simple clic).

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   Retranscription écrite du podcast


Les commentaires c'est cool ! (Je m’exprime)


Podcast très inspirant, je suis ta newsletter depuis quelques temps et c'est vrai que j'ai toujours trouvé tes noms de podcast intéressant mais je n'ai pas eu l'occasion de les écouter.

Celui-ci m'intéresse particulièrement puisque je me renseignais justement sur les sites de buzz et ce que ça pouvait apporter dans les réseaux sociaux !
Article au top !

Tan le 14/01/2016


Je me permets de rajouter une petite question (qui peut s'ajouter au commentaire précédent).

Est ce que Harold à fait une campagne FB de Like? Si oui, est-ce le canal classique ou via des publications sur des grosses pages de likes ?

J'ai moi même lancé un site de ce type depuis 1 mois en m'inspirant des existants mais c'est vrai qu'il faut entretenir le bébé (via notamment les réseaux sociaux (obligatoire) mais aussi apporté du contenu viral mais je n'ai pas l'impression qu'il décolle.

Tan le 15/01/2016


Hello Tan,

Nous avons testé beaucoup de choses au début. Avec du recul, ce que je peux vous dire, c'est que la promotion du contenu est plus importante que d'aller chercher des likes sur la page si on parle de bien utiliser un budget promotionnel ou des partenariats.

C'est parce que le contenu est de qualité, apprécié par l'audience, et que les appels à l'action sont clairs sur votre site, que votre audience va rejoindre votre page Facebook.

C'est un process qui prend du temps et demande des ressources et de l'énergie. Et même de notre coté, on a encore beaucoup de choses à apprendre :)

Harold le 21/01/2016



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Retranscription écrite du podcast


X : Salut Harold ! Et merci d’avoir accepté mon invitation pour ce nouvel épisode de Parlons Web.

H : Oh ! Et bien, écoute, c’est avec plaisir Xavier.

X : Harold, tu as eu différentes casquettes sur le web. Mais avant d’évoquer tes différents projets que tu as pu lancer, je te propose de te présenter en quelques minutes et nous raconter justement d’où tu viens, et les grandes lignes de ce que tu fais aujourd’hui.

H : Et bien, je m’appelle Harold Paris. J’ai 32 ans. Et, donc, d’où est-ce que je viens ? Et bien moi j’ai un parcours un petit peu atypique dans le web parce qu’avant d’arriver sur le « web », j’ai 10 années d’expérience au service du client, dans le monde de la Grande Distribution. Donc, tu vois ? Quelque chose de complètement différent ! Très sympa ! En fait, J’ai travaillé dans des grands magasins. Principalement avant, j’ai dû quand même pousser des palettes. Et puis j’ai remonté différents échelons. Et puis, et bien, écoute, en ce moment, qu’est ce que je fais ? Donc je dirige Tribeleadr, qui est une agence en fait, spécialisée à la fois dans tout ce qui va être le Brand Publishing en fait pour les marques. C’est-à-dire qu’on intervient pour des marques, pour aider à se développer sur le web avec du contenu principalement et puis en créant leurs infrastructures web. Et puis, aussi une activité média qui est de plus en plus importante puisqu’on a lancé en fait Positivr, donc qui est un site média sur lequel on génère aujourd’hui pas mal de trafic. Donc c’est intéressant, voilà !

X : D’accord. OK. Effectivement, on va creuser un peu ces différents sujets. Là, peut-être ma toute première question parce que finalement je crois que ta première expérience finalement c’était via ton blog Haroldparis.fr. C’était ça ou il y a eu autre chose encore avant ?

H : Non, non, non. Il y a eu quelque chose avant.

X : D’accord. OK. Alors après, pour te dire enfin, je ne sais pas. Mais après, et bien, en tout cas, moi, je connaissais celle-là. Est-ce que tu avais lancé ce blog avec dès le départ une idée d’essayer d’en faire un business ? Ou c’était pour partager tes connaissances que tu pouvais avoir à ce moment-là sur différents sujets ?

H : Alors, Haroldparis.fr, au début, je l’ai vraiment lancé avec cette volonté tout simplement, de partager mon expérience, enfin mes expériences, de partager une vision. Et d’ailleurs, même plus que mes expériences, essayer d’en faire un endroit où justement je pouvais accueillir d’autres personnes, certainement bien plus compétentes que moi, notamment en entrepreneuriat pour pouvoir les interviewer. Et puis, comprendre qu’est ce qu’ils faisaient et qu’est-ce qui faisait surtout qu’ils réussissaient. Et quels étaient les conseils qu’ils auraient à donner à de jeunes entrepreneurs en fait qui démarrent. Ce qui était mon cas en fait au moment où je lançais Haroldparis.fr. Voilà !

X : OK. D’accord. Donc en fait, à ce moment-là donc tu étais encore salarié ? Ou tu étais déjà dans l’entrepreneuriat ?

H : Je venais de me lancer. Mais alors tout frais, tout frais, si tu veux. En fait, on va peut-être reprendre un petit peu l’histoire de manière à ce que tu comprennes mieux.

X : Vas-y !

H : En fait, comme je l’ai dit tout à l’heure, j’ai 10 ans d’expérience en Grande Distribution, avant en fait de me retrouver sur le web. Comme je le disais, j’ai commencé en tirant les palettes, en étant responsable de rayon chez Leroy Merlin. Donc, j’avais une petite équipe, mais on va dire que responsable de rayon, c’est un métier de terrain avant tout. Et en fait, j’ai fait un parcours dans la Grande Distribution où je suis passé par divers postes. Je commençais responsable de rayons, puis merchandiser, puis assistant de développement exploitation, puis contrôleur de gestion régional, puis directeur de magasin. Et puis, finalement en étant dans une direction nationale, où je m’occupais en fait de toute la partie gestion commerciale et informatique pour des magasins qui appartenaient à une enseigne, une grande enseigne de distribution. Ça a été 10 années particulièrement intense dans un secteur que j’appréciais énormément, par contre dans lequel j’étais vraiment tombé par hasard. Tombé par hasard parce que tout simplement, mes études, je les ai faites en partie en France, en partie en Angleterre. Donc, des études plutôt orientées « business » avec une forte orientation peut-être sur le marketing web, mais bon, le marketing web d’il y a 10 ans, même maintenant, d’il y a 13-14 ans, quoi. Donc, si tu veux en fait, je suis arrivé sur le marché du travail juste après l’explosion de la bulle internet. Et puis, et bien, voilà, j’étais dans une position où il fallait que je trouve du boulot et donc je suis rentré dans la Grande Distribution par hasard. J’y ai fait mon trou, mais il faut bien avouer qu’au bout d’un certain temps, clairement je ne m’amusais plus. Je ne m’éclatais plus dans mon taf. Je n’étais pas heureux à cause de ça, d’ailleurs. Lorsque j’étais jeune, j’avais toujours dit « Tiens ! J’aurai ma boite avant 30 ans. » Et donc, j’arrivais si tu veux sur cette tranche d’âge, 27-28 ans quasiment. Et en fait, je me suis dit : « Si je veux avoir ma boite avant 30 ans…

X : Il va falloir s’y mettre !

H :… Il va falloir se bouger parce que ça approche quand même assez rapidement, quoi. » Et, en fait, à ce moment-ci, je me suis posé diverses questions. Je me suis dit : « OK, je n’ai pas d’argent. Je n’ai pas d’argent pour, par exemple, racheter un magasin ou pour monter un magasin. Ça va être compliqué de se lancer dans la Grande Distribution, enfin dans la distribution, ou en tout cas dans le commerce parce qu’un magasin, ça coute cher. » Il faut des stocks, etc. Même avec un projet bien monté, à un moment donné, voilà, il faut quand même avoir une certaine base financière pour pouvoir se lancer. Et, en fait, même au-delà de ça je me disais : « Après tout je ne m’éclate pas au quotidien aujourd’hui, dans mon taf. Ce n’est pas pour monter un magasin demain où je vais, si ça se trouve pas plus m’éclater que ça. » Voilà ! Et, en fait, l’évolution s’est faite assez naturellement où je me suis dit : « Et bien... Qu’est-ce qui m’éclate depuis toujours ? C’est le web. » C’est le web. Je continuais de suivre un petit peu l’évolution du marketing web, mais alors de très très loin. Je continuais de monter des sites pour des copains, pour des passions, des vieilles passions, comment dirai-je ?... Liées aux jeux vidéos notamment. Des sites de guilde par exemple sur des jeux, massivement, de multijoueurs. Et puis, je me suis dit : « Et bien, tiens ! Voilà ! Ça, oui. C’est un sujet, aujourd’hui, il y a toujours besoin effectivement de cette dimension marketing. » Par contre clairement, je n’étais pas du tout à jour, quoi. Donc pendant, on va dire un an ou 2, en fait je me suis replongé dedans. Je me suis replongé dedans en m’y mettant vraiment tous les soirs et en disant : « Eh bien, tiens ! Je vais créer un projet. Un projet bête pour voir si j’arrive à faire, comment — dirai-je ?... À générer de la valeur, déjà pour moi. » Et donc, j’ai monté un projet qui s’appelait Immolance, qui était un site de recrutement spécialisé dans le monde de l’immobilier. Et en fait, j’ai commencé à bloguer sur l’immobilier, sur ces différents sujets-ci, sur le recrutement. Et puis le site a un peu décollé. Il a commencé à prendre effectivement, des positions dans les moteurs de recherches. J’étais en première page sur recrutement immobilier. J’avais un bon classement au niveau du blog sur les labs de teads, par exemple, donc, sur la partie RH et recrutement. Puis, et bien, je vendais des petites annonces tout simplement. Donc, au départ gratuit. Et puis au fur et à mesure que j’avais passé en « payant », avec une proposition de valeur qui était la suivante. C’est-à-dire qu’en fait, c’était du recrutement immobilier, mais avec un axe sur aussi, les réseaux sociaux puisqu’en fait je diffusais les annonces beaucoup sur les réseaux sociaux professionnels et sur Twitter. Voilà ! Et donc, j’ai commencé à faire du chiffre d’affaires sur ce projet. Et... J’ai fait le calcul bête en disant : « OK ! En y consacrant 1 h par jour, je suis capable de générer tant de chiffres d’affaires. Donc ça veut dire que demain, si je me lance, à plein temps que ce soit sur celui-ci ou un autre, je serai à priori, au moins capable de répliquer à peu près la même chose. »

X : OK. Donc ça, tu l’as lancé quand tu étais encore salarié ?

H : Oui, quand j’étais encore salarié, oui. Là, je m’étais même renseigné puisque j’avais dû monter une auto-entreprise et puis savoir si c’était compatible avec mon boulot salarié, quoi.

X : Oui, oui, oui. Carrément !

H : Et donc, voilà en fait, j’avais lancé ça… bêtement ! Et puis, ça a marché et je me suis dit : « Effectivement ! Je suis capable de générer de la valeur. Donc, allez, sautons dans le bain », quoi. Et donc, j’ai quitté mon boulot, là où je travaillais, dans l’enceinte de Grande Distribution, qui était un très bon boulot, qui était bien payé et tout, pas de soucis ! J’ai négocié mon départ et puis voilà. Je me suis lancé dans le bain avec, au début, en fait, en fermant le site Immolance et en me disant : « Là, c’était un projet, mais bon, quelque part l’immobilier, ça ne me parle pas plus que ça. Et les “plans” que j’avais pour ce site étaient plus ou moins tomber à l’eau parce qu’en fait, ma mère était dans l’immobilier et je me suis posé la question à un moment donné : “Tiens ! Est-ce qu’elle, ça pourrait l’intéresser ?” Et donc, en fait, j’ai fermé ce site-ci. J’ai ouvert Haroldparis.fr, sur lequel en fait, j’avais récupéré déjà tous les contenus qui n’étaient pas liés à l’immobilier, qui étaient plutôt liés au business. Et puis, voilà, ça a été le début de l’aventure et donc en fait, j’ai créé la boite. J’ai créé TRIBELEADR. Et au départ, avec la volonté en fait de créer tout simplement des sites pour d’autres entreprises. Et puis, de les aider dans leurs marketings web.

X : Donc après, peut-être si tu peux rentrer peut-être un peu plus dans les détails ? Je ne sais pas, enfin, les animer les blogs, les profils sur les réseaux sociaux et puis éventuellement d’autres campagnes, je ne sais pas, pour organiser des concours pour eux, ce genre de chose, c’est ça ?

H : C’est ça ! Alors, principalement en fait, on créait les sites, on créait les blogs et puis effectivement, on faisait l’animation de ce site. Alors pas pour tout le monde, mais pour certains, oui. L’animation de ces sites et puis aussi tout ce qui va être effectivement la gestion de la présence sur les réseaux sociaux. Donc, principalement et effectivement sur cette volonté, je n’ai pas forcément envie de dire “référencement naturel” parce qu’on écrit avant tout pour les utilisateurs, mais quelque part effectivement…

X : Oui, et puis toujours, les 2 peuvent être compatibles de toute façon.

H : Exactement. Mais voilà en fait ! Et donc, j’ai accompagné et continue encore d’accompagner aujourd’hui des clients sur ces sujets-ci. Alors, historiquement, avec plutôt une orientation B to B to B. C’est-à-dire que mes clients étaient plutôt des entreprises en B to B. Et voilà !

X : OK. Et justement, c’était ma prochaine question. C’était de savoir : quelles démarches vous avez mises en place justement pour trouver ces clients et les convaincre de venir travailler avec vous ?

H : Et bien, la démarche en fait mise en place, c’était une démonstration par l’exemple. C’est-à-dire qu’en fait, j’ai lancé Tribeleadr. J’ai lancé le blog Tribleadr, sur lequel je traitais 2 sujets en fait liés, justement de ces thématiques de développer la présence de son entreprise en ligne. Derrière en fait, j’avais et j’ai toujours une série de livres blancs en téléchargement. Donc, et bien une fois qu’on a les livres blancs en téléchargement avec les coordonnées des différentes personnes qui à un moment donné effectivement ont téléchargé ce livre blanc ci, et bien on essaie leurs coordonnées pour qu’on puisse les recontacter. Et bien on prospecte et puis zou, quoi. Donc puis après, avec des contacts entrants, simplement, des personnes qui voient ce que tu fais en ligne et puis qui se disent : “Et bien tiens ! Il ne raconte pas que des bêtises. Moi, ça m’intéresserait bien de bosser avec lui. J’ai mon site à refaire. Je vais le contacter.” Tu vois ?

X : OK. Très bien. Alors, justement, tu disais qu’il y avait justement une autre facette à Tribeleadr alors, tiens ! D’ailleurs, j’avais une question parce que je me la suis toujours posée un peu, cette question, quand j’ai entendu, ou si tu veux, enfin, il y a quelques années quand tu as lancé Tribeleadr. C’est, est-ce qu’à ton avis, le nom « Tribeleadr » est un bon nom ? Peut-être avec un peu plus de recul maintenant, est-ce que c’est un bon nom pour une société ? Enfin, ça me parait un peu compliqué, mais c’est peut-être juste un à priori que j’ai.

H : C’est un bon nom parce que je l’aime ce nom.

X : Oui, voilà ! Parce que toi, tu le comprends ?

H : Exactement, parce que je le trouve sympa. Et puis, je trouvais amusant en plus, si tu veux, le fait de ne pas avoir le « E » à la fin. Et, avec du recul, non, c’est une connerie.

X : OK. Et bien voilà, c’est bien. Parfait ! On est d’accord.

H : Alors, concrètement, non seulement tu m’en parles, mais si tu veux, à chaque fois que j’ai un prospect au téléphone, je suis obligé de lui répété 2 fois le nom, voire 3, de l’épeler, et une fois que c’est fait si tu veux, c’est bien rentré dans la tête du prospect.

X : Oui, ils savent qui tu es.

H : Exactement, c’est-à-dire à la fois, c’est une bêtise, si tu veux. C’est-à-dire que si je devais le refaire, je pense que je ne choisirai vraiment pas un nom comme ça. Et à la fois, ça me permet d’expliquer ce que c’est, qu’est ce que ça veut dire, de l’épeler. Je veux dire, la personne après, elle connait le nom, quoi.

X : Oui, la marque ! Tu martèles la marque pendant 5 min et après, c’est bon. Oui, parce qu’en fait, alors, pour les auditeurs du podcast du coup, si vous voulez aller voir le site de Tribeleadr, c’est t-r-i-b-e-l-e-a-d-r-.com. Et donc, effectivement, ce n’est pas forcément très logique au départ, quoi.

H : Non, non, non. Il y avait une bonne raison pour faire quand je vois la... Ce que je voulais vraiment, c’était dans la proposition de valeur que j’allais proposer effectivement, à mes prospects et à mes clients. C’était de leur dire que le web, c’est une histoire, avant tout, de contenus, mais aussi de communauté. C’est-à-dire qu’à un moment donné, effectivement, on met en face d’une communauté des contenus qui vont les intéresser, qui vont les interpeller. Et bien, voilà ! Quelque part, c’est mener sa communauté.

X : Oui, oui. Mais, quand on l’a compris, effectivement, je suis tout à fait d’accord, il est très bien. D’ailleurs, je ne sais pas, mais j’y pense là. Est-ce que du coup, « Tribe », c’est l’idée de tribus ? Et du coup, est-ce que tu t’es inspiré du livre de Seth Godin, pour ce nom-là ? Ou pas du tout ?

H : Oui ! Ça a été une des inspirations, effectivement.

X : D’accord, OK. Non, non, mais après, c’est sûr que quand on a lu ce livre en plus, ce qui est mon cas, et bien, en général, on va adhérer à ce concept. Et, c’est une très bonne chose, quoi.

H : C’est ça. Oui, ça fait partie des choses auxquelles je crois fortement, cette notion de tribus sur le web.

X : OK. Et bien, justement alors, est-ce que tu as su créer cette tribu avec... alors, tu l’as prononcé, Positivr, c’est ça ?

H : C’est ça !

X : C’est Positivr. Alors, le site là, c’est pareil. Ça s’écrit p-o-s-i-t-i-v-r.fr

H : - . fr

X : Et bien, vas-y. Je te laisse expliquer ce qu’est ce site. Et, peut-être nous raconter comment t’es venu l’idée.

H : Alors, d’abord, je vais te raconter ainsi qu’à tes auditeurs, comment est venue l’idée. Tout à l’heure, je t’ai expliqué en fait que la plupart de mes clients en B to B. On a même en fait été amené à travailler avec plusieurs clients qui eux-mêmes, étaient des agences et plutôt des acteurs du web, ou même des startups, justement pour les aider sur cette partie-là, sur cette partie en fait, de développement d’une communauté. Et puis, de faire connaitre leur présence en ligne ou au travers du marketing de contenu, quoi. Et donc, au fur et à mesure, au travers de ça et au travers de Haroldparis.fr, où je continuais à interviewer, si tu veux, divers startups, justement pour essayer de comprendre comment est-ce qu’elles fonctionnaient et puis leurs sujets, en fait, j’en suis venu à monter un projet qui s’appelait : Open Smart. Je ne sais pas si tu te souviens de Open Smart ?

X : Si, si ! Je me souviens très bien.

H : Donc, j’ai monté un projet qui s’appelait : Open Smart. Où le postulat de base, c’était simple : c’était créer une place de marché sur laquelle en fait, on va proposer chaque semaine, aux spécialistes du web, aux startups, aux entrepreneurs web et développeurs des deals sur des outils, des ressources… Oui, des outils qui pourraient les intéresser. Donc, j’avais une bonne communauté, si tu veux, sur justement, dans cette thématique-ci. Et donc, j’ai lancé Open Smart sur lequel on a eu un très bon démarrage et puis sur lequel, derrière, après ce bon démarrage, on a eu très très peu de traction, très très peu de traction. C’est-à-dire que passer le premier deal en fait… pourtant qui était des deals, enfin, je veux dire, à -70, -80 %, enfin des deals avec des bonnes tarifications et des offres vraiment exclusives qu’on n’avait pas vu, enfin, pour des acteurs qui sont français par exemple, des offres qu’on n’avait pas vues encore, enfin qu’eux, ils n’avaient encore jamais créé, quoi. Notamment, on a eu des deals sur des outils de gestion commerciale avec les 6 premiers mois gratuits pour une licence tout à fait correcte. Enfin, tu vois, des choses qu’eux-mêmes, ils ne proposaient pas ailleurs, quoi. Mais clairement, ça n’a pas pris ! Ça n’a pas pris. C’est un dossier dans lequel j’ai mis en fait, beaucoup d’énergie, beaucoup de travail et puis, sur lequel je me suis planté en beauté. Je me suis même tellement planté que ça a failli mettre en danger, en fait, la vie de ma boite. Parce que, j’avais investi des fonds à l’intérieur, alors des petits fonds, parce que voilà... Tribeleadr, c’est une jeune boite qui n’a pas beaucoup, on va dire, de fond propre, quoi. Mais bon, même en investissant effectivement des petits fonds, enfin pour moi, c’était une mise importante. Et, clairement, enfin, voilà ! Je suis arrivé en fin d’année 2013 au constat suivant que je ne pouvais pas garder le site. Et non seulement, je ne pouvais pas garder le site, enfin il fallait que je ferme ce projet-ci, quoi. Non seulement il fallait que je fasse ça, mais en plus, il fallait que je quitte mes bureaux et je ne pouvais pas non plus garder une collaboratrice. Parce que le projet avait fait flop !

X : Où est-ce que tu as fait le post-mortem un peu de ce projet-là pour identifier… ?

H : Alors, je l’ai fait pour moi. Je l’ai fait pour moi et j’en ai tiré divers enseignements. J’avais commencé à l’écrire, à le formaliser et à le mettre, enfin, à le mettre en ligne. Et en fait, je n’ai même pas appuyé sur le bouton « publier » pour une raison simple, c’est que j’ai eu vraiment envie de tourner la page. Si tu veux en fait, c’est un plantage comme ça, quand tu es jeune, alors je ne me considère pas comme étant vieux non plus, non, mais on va dire quand tu es jeune, tu as une copine ou pas de copine, quand tu n’as pas d’enfant, si tu veux, ce n’est rien de grave. Mais voilà, moi j’ai un passé, j’ai 2 enfants, j’ai une femme, et si tu veux, forcément, ça a mis en danger la boite et donc, ça m’a mis en danger, moi, personnellement. Et donc, si tu veux, oui, effectivement, j’ai vraiment eu envie de tourner la page et de passer complètement à autre chose, quoi.

X : Oui, oui, mais justement quand je te posais la question, c’est justement pour en tirer les leçons pour ton projet suivant. Et c’est peut-être justement ça aussi qui a peut-être pu te conduire à l’importance de la tribu et de la communauté, mais d’avoir une relation peut-être encore plus forte que celle que tu pensais avoir au moment où tu as lancé Open Smart, par exemple.

H : C’est ça. Open Smart, c’est une idée sympa, une idée en même temps, je pense, sur laquelle on avait bien travaillé l’image de marque, mais quelque part, je pense qu’on s’adressait à une cible peut-être un peu courte.

X : C’est ce que j’allais dire. En fait, c’est une très bonne idée, et on a des exemples en tout cas dans l’univers anglophone, comme quoi ça fonctionne, et il y a des sites comme ça…

H : Oui. Et bien, mon inspiration première, c’était AppSumo.

X : Oui, voilà ! C’est ça. Alors, aujourd’hui, je ne sais pas si aujourd’hui, mais aujourd’hui, AppSumo existe toujours ou pas ?

H : Oui, oui. AppSumo, existe toujours…

X : Donc, voilà ! Après, c’est aussi effectivement, parce que je pense que le marché anglophone est beaucoup plus conséquent que celui qu’on peut avoir en francophonie, on va dire.

H : C’est peut-être que le marché anglophone est mondial, déjà. Je veux dire, quand on va sur le web, à partir du moment où en plus, on est dans le web marketing, on utilise tous des outils anglophones, en fait.

X : Eh oui ! C’est vrai.

H : Alors, peut-être pas tous tous, mais on va dire, la plupart, quoi. Donc au final, effectivement, oui, ma cible, je pense que ma cible était trop courte. Et puis, effectivement comme je te disais, voilà ! Je ferme Open Smart en fin d’année 2013. Je me démène en fait, pour arriver à sauver les meubles pendant 3 mois, ce que j’ai réussi donc, pour passer les différents épisodes de charge, on va dire, que ce soit les charges trimestrielles ou annuelles. Et bien là, en mars 2014, je me dis au départ, tu vois, c’est assez rigolo : « J’ai besoin d’un exutoire. J’ai besoin d’un espace de décompression. » C’est-à-dire qu’en mars 2014, je lance Positivr non pas en disant : « Tiens ! On va créer un site pour en faire un succès énorme ». Au départ, je crée ce site parce que moi-même, sur le côté anglophone, je suis pas mal de sites qui ont plutôt une vision très positive de l’actualité et du divertissement. Et, je me dis : et bien, tiens ! En France, à part MinuteBuzz, qui est vraiment typée hyper jeune, et bien, je n’en vois pas trop d’autres. Et, je me dis : « Bon ! Et bien de toute façon, moi j’ai envie d’écrire là-dessus. Ça va me permettre de décompresser le soir quand j’ai fini ma journée.

X : Tu as envie de te faire plaisir, quoi ?

H : Exactement ! Oui. Et donc en fait, je crée ce site-ci, mais alors, vraiment avec aucune volonté business, si ce n’est celle en fait, de me dire : “Je n’ai jamais rien fait en B to C. La plupart de mes clients sont en B to B. J’ai envie de décompresser et de parler un peu à tout le monde, quoi. De parler à, non pas, tu vois, des entrepreneurs, ou à des web designers ou comment dirai-je ? À des consultants. J’ai envie de parler un peu à tout le monde.” Et donc, au départ, effectivement, je lance Positivr en me disant : “Et bien, je vais en faire une dose d’inspiration quotidienne pour moi que je vais partager avec les autres.”

X : De toute façon, c’est ce qu’on dit souvent. C’est que les bonnes idées business et les plus “faciles” à avoir, c’est celles où on va chercher à répondre à son propre besoin, finalement.

H : Exactement ! Exactement. Et, en fait, comme je viens te dire effectivement, Positivr, je l’ai lancé avant tout pour moi, pour me créer une dose d’inspiration en partageant, voilà, des sujets qui m’interpelaient, que je trouvais amusants, que je trouvais divertissants et que je trouvais inspirants. Et puis, et bien, voilà en fait, le premier mois, le site a fait 10 000 visites. Le deuxième mois, d’un seul coup, il y a eu un soubresaut, on est monté à 500 000 visites. Le troisième mois, on est monté à 3 millions de visites.

X : D’accord. Et aujourd’hui, c’est des chiffres que vous maintenez chaque mois ?

H : Non. On a eu des hauts et des bas. Si tu veux en fait, ce sont des sujets qui sont plutôt des sujets viraux. Donc, il faut remonter très très haut. Mais au départ, il y a un an et demi, si tu veux, le site n’est absolument pas connu. On a très peu de personnes sur les réseaux sociaux qui nous suivent. Donc, sur des coups de chance, on arrive à monter très haut au départ. Et puis, et bien, après, il y a les évolutions de l’algorithme de Facebook qu’on a connu, depuis. Et aujourd’hui, en moyenne Positivr, c’est entre 1, 5 et 2 Millions de visites par mois.

X : OK. C’est quand même déjà une très belle réussite effectivement, pour un petit projet lancé comme ça...

H : Oui ! Oui, oui, oui.

X :… sur le côté.

H : Oui. Et bien, c’est un projet en fait qui a pris une dimension à laquelle je ne m’attendais absolument pas. Clairement ! Et puis, sur lequel, aujourd’hui, on a vraiment beaucoup de plaisir à partager à la fois des sujets très triviaux vraiment où on est dans du pur divertissement. Et à la fois des sujets sur des thématiques qui me tiennent à cœur. Et aujourd’hui, j’ai envie de dire : “qui nous tient à cœur” puisque j’ai un rédacteur qui travaille avec moi et qui s’occupe en fait de toute la partie création de contenus en fait, sur le site.

X : OK. Donc aujourd’hui, tu as dédié cette partie-là à quelqu’un d’autre, c’est ça ?

H : Alors, ce n’est pas forcément « dédié » parce que moi aussi je continue de créer des contenus. Mais on va dire d’un petit projet, si tu veux, qui a explosé d’un seul coup, où effectivement, j’étais très peu organisé, moi j’avais encore mon activité très typée agence web, derrière. J’ai mis un an déjà à diminuer cette partie côté agence web pour pouvoir effectivement, moi, trouver du temps pour m’occuper de Positivr. Voilà ! J’ai des rédacteurs freelances qui m’ont aidé à un moment donné. Il y a Thibault, je ne sais pas si tu connais Thibault Parent. Pareil, qui à un moment donné s’est joint au projet donc pour m’accompagner et m’aider en tant que copilote dessus. Donc, tout ça, si tu veux, j’ai au fur et à mesure diminué l’activité sur la partie agence web, pour pouvoir me consacrer vraiment de plus en plus à Positivr. Vérifier si bien, tu vois, si ce n’étaient pas juste des réussites momentanées, si on arrivait à tenir sur la durée, ce qu’on a pu montrer. Et puis, derrière, et bien, aujourd’hui, la situation, elle est un peu différente tout simplement parce qu’on a développé ce projet-ci. On commence à se structurer puisque voilà, comme je te disais, j’ai recruté quelqu’un en fait, sur le sujet, qui est un salarié à temps plein. Et puis, moi, bien sûr, je travaille aussi sur Positivr sur le côté rédaction, mais je travaille aussi sur le côté développement pour l’instant, et puis aussi sur le côté monétisation, ce qui n’est pas négligeable. Et à côté de ça aussi, derrière, ma vision de Positivr, c’est qu’aujourd’hui c’est une preuve de concept. C’est-à-dire qu’on a montré qu’il y avait un savoir-faire et puis en même temps, on continue de le développer ce savoir-faire. Et donc, je veux pouvoir aller plus loin. Et donc, j’ai un projet de développement pour Tribeleadr sur lequel actuellement, je suis en recherche de fond.

X : D’accord, OK. Et du coup ce serait quoi l’idée ? Si tu veux en parler, il n’y a pas d’obligation.

H : Non. Pas de soucis. Aujourd’hui en fait, dans le cadre de cette recherche de fonds, il y a 3 axes principaux en fait qu’on a identifiés. Un, c’est le côté technologique où on a identifié, si tu veux, un certain nombre de process, aujourd’hui, qu’on applique, mais qui sont très manuel pour nous aider à déjà identifier les bons contenus, ceux qui vont intéresser notre audience, à les traiter comme il faut, à les optimiser au fur et mesure en terme de contenus et de contenants et à faire en sorte qu’effectivement balisés, ils puissent développer tout leur potentiel auprès de notre audience. Et donc, aujourd’hui, tout ça en fait, ce sont des process qui sont très manuels et donc qu’on souhaiterait pouvoir informatiser. Mais bon ! Voilà ! Moi je suis capable de créer un site et de faire en sorte qu’elle soit jolie, mais par contre je ne suis pas développeur à la base. Donc effectivement, voilà, il y a un premier besoin en fait, de fond pour pouvoir effectivement s’atteler sur cette partie technologie. Et puis, après, il y a aussi un volet : développement de l’équipe pour pouvoir en fait avoir davantage de rédacteurs pour pouvoir produire plus de contenus, que ce soit pour Positivr, pour d’autres sites à venir ou pour nos propres clients. Et puis, derrière ça, donc le dernier volet c’est un volet alors là qui était un peu plus technique. C’est essayer au BFR. Donc notre besoin en fonds de roulement qui en fait, sur un secteur comme celui-ci est assez important pour la simple et bonne raison que les rentrées publicitaires ne sont pas des rentrées que tu as immédiatement, c’est des rentrées que tu as à un mois, 2 mois, voire 3 mois ou plus même parfois sur certains cas. Et donc, aujourd’hui, on engage des dépenses si tu veux qu’on va retrouver peut-être que dans 2 ou 3 mois. Et donc, ça en fait ça nécessite un matelas financier qui est un peu plus important et qu’il faut qu’on arrive à développer. Voilà !

X : D’accord. Alors, je ne sais pas si tu seras d’accord pour partager ce genre de chiffre, si c’est le cas, tant mieux, mais si ce n’est pas le cas, il n’y a vraiment pas de soucis et pas de pression sur le sujet, mais du coup, sans nous donner alors forcément un chiffre à l’euro près, mais avoir une idée d’un chiffre d’affaires que peut générer ce type de site. Donc, voilà ! Je ne sais pas si tu es OK ou pas.

H : Oui, il n’y a pas de soucis. Oui. Le chiffre d’affaires en fait généré à l’échelle de la boite parce qu’aujourd’hui, en fait, sur cette année, j’ai clôturé mon exercice, il n’y a pas très longtemps.

X : On a les mêmes problématiques, je crois.

H : Voilà ! Et donc grosso modo, voilà ! On est à un peu moins de 100 000 € cette année, mais on a beaucoup de marge de progrès parce que voilà ! Il y a beaucoup de choses à optimiser du côté de la monétisation. Il y a beaucoup de choses à optimiser du côté en fait, de l’optimisation du site, en lui même. Et donc, il y a une véritable marge de progrès sur le sujet et oui, on prévoit de faire une belle envolée au niveau du chiffre d’affaires sur cette nouvelle année, quoi.

X : Et justement, quel type de monétisation vous utilisez ?

H : Alors, le premier levier de monétisation en fait qu’on a travaillé, ça a été tout ce qui est lié en fait au RTB, donc au Real Time Bidding. Et, il y a tout ce qui pouvait être automatisé. C’est-à-dire que ce que je voulais dans un premier temps en fait, c’était de créer une « base » où quoi qu’il arrive, on sait qu’on ne serait pas en dessous de cette base-ci en terme de revenu pour 1000 pages vues en fait, sur le site. C’est-à-dire qu’on arrive à rentrer des clients ou pas, quoi, voilà, au moins, on a ça.

X : Ce qui est bien ! Ce qui est vachement rassurant.

H : Exactement ! Exactement. En tout cas, c’est mon approche du sujet dans un premier temps. Donc, effectivement, on a travaillé sur..., alors, ça va être Adsense, mais pas que Adsense, quoi. Il y a aussi beaucoup d’autres outils qui rentrent en jeu et beaucoup d’autres régies qui rentrent en jeu dans une monétisation d’un site comme celui-ci. Et nous, d’ailleurs, on s’est associé aussi avec une régie publicitaire bien spécifique qui s’appelle : Planète Verte. Et, on a choisi Planète Verte parce que, et bien, voilà ! Sur Positivr forcément, si on est sur Inspiration et autre, enfin je pense que vous l’avez compris. On fait à la fois des sujets très divertissants puis à la fois des sujets beaucoup plus sérieux. Et on a une volonté effectivement de pouvoir montrer des choses qui marchent et des choses qui fonctionnent notamment sur le développement durable. Et donc, on a choisi Planète Verte parce qu’effectivement, c’est une régie publicitaire qui est spécialisée en développement durable et donc qui nous a aidés en même temps à vraiment travailler sur toute cette partie automatisation. Et, surtout, qui nous a permis aussi d’avoir des premiers contacts avec des marques cette fois-ci qui annoncent en direct chez nous sur de la publicité premium. Voilà ! Donc le premier levier, effectivement, de monétisation, c’est tout ce qui va être automatique : le Real Time Bidding, et puis Adsense et autres. Le deuxième levier, ça va être effectivement le premium. C’est-à-dire qu’on est toujours sur du display, c’est-à-dire le système de bannière, mais avec des clients qui nous achètent par exemple 200 000 impressions sur une campagne X ou Y. Et le troisième levier après, ça va être tout ce qui va être opération spéciale ou là, et bien, par exemple, on fait du contenu sponsorisé sur certaines marques donc qui est présenté comme tel sur le site, ou effectivement, on vient parler d’un sujet pour une marque X ou Y, quoi. Voilà !

X : Oui, oui, oui. J’avais vu l’exemple. Alors, je ne sais pas s’il y en a eu d’autres. Moi je sais que j’ai vu, alors je ne me rappelle plus de la marque, mais c’était un magasin de décoration, c’est ça et du coup, vous aviez fait une série d’articles comme ça qui présentait autour de cette thématique-là.

H : Des tendances déco, effectivement, sur la chambre, pour un client. On a plutôt par exemple des recettes pour un client qui est dans la cuisine. C’est varié ! Mais donc effectivement avec toujours une orientation très B to C, quoi.

X : Et est-ce que vous monétisez du coup vos profils sur les réseaux sociaux et tout ça ?

H : Non.

X : Non, ça fait partie d’une offre globale.

H : Ça fait partie d’une offre globale. C’est-à-dire que déjà, on met un contenu chez nous à partir du moment où forcément, on en est fier si tu veux. Donc, en fait, même les contenus qu’on va réaliser pour des marques, o va en faire la promotion sur nos ressources sociale sur nos différentes pages Facebook ou sur d’autres réseaux sociaux. Eh oui ! Ça rentre dans l’offre globale, quoi. Ce n’est pas quelque chose où on dit : « Tiens ! On va aller vendre à une marque X ou Y un post sur Facebook. » D’ailleurs, on n’a pas eu de demande en fait, là-dessus. Je ne me souviens pas de demande sur le sujet, quoi. Clairement.

X : Alors, peut-être juste une dernière question parce qu’effectivement, ce type de site, le « secret »,c’est de réussir à rendre son contenu viral. Maintenant que tu as 1 an et demi d’expérience sur l’animation de ce genre de site, est-ceque tuaurais une certainebonne pratique à communiquer aux auditeurs et auxauditrices ?

H : Oui. Pas de soucis. Écoute, avec plaisir ! La première bonne pratique, c’est contrairement à ce que justement on peut penser, il n’y a pas de secret. Honnêtement. On est parfois très surpris en traitant des sujets et en se disant : « Bon ! Le sujet est cool, mais ça ne marchera jamais. » Et puis le machin explose. Et parfois on se dit : « Ce n’est pas possible ! Là, celui-là, c’est un win d’office, quoi. » Et on poste et puis, bien là, pétard mouillé ! Rien ne se passe, etc. Donc le premier, quoi qu’on puisse en penser, il n’y a pas de technique miracle ou de choses qui à un moment peuvent dire qu’un sujet X ou Y va devenir viral ou pas.

X : Oui. Il n’y a pas de victoire assurée.

H : Non, il n’y a jamais de victoire assurée. Ça, c’est clair. Le premier point qui est primordial, c’est qu’une image à la une et un titre, ça doit demander une attention extrême. C’est-à-dire que la viralité, si tu veux, c’est quoi ? La viralité, c’est 2 choses. C’est ce qu’on appelle chez nous ou même ailleurs, le premier c’est la click ability. C’est-à-dire, concrètement, est-ce que mon sujet donne envie de cliquer ? Est-ce que par le titre et une image à la une, on arrive à créer effectivement cette envie d’aller découvrir le contenu ? Ça, c’est le premier élément de la viralité. Mais la viralité, c’est aussi ce qu’on appelle la share ability. C’est-à-dire, est-ce que mon contenu est suffisamment génial ? Suffisamment intéressant ? Suffisamment cool ? Sympathique ? Inspirant ? Pour que, non seulement, la personne elle aille cliquer sur le contenu, mais qu’en plus, elle ait envie de le partager. Et donc, le deuxième point, c’est faire en sorte effectivement que par son titre et par son image à la une, on ait vraiment donné envie au lecteur d’aller visiter ce contenu-ci et puis de le regarder et de le lire. Mais ce n’est pas tout parce qu’en même temps, il faut que le contenu délivre de la valeur qu’on a mise dans le titre. Et puis, que le contenu soit suffisamment bon pour donner envie à ce lecteur-ci de se dire : « Non seulement j’ai passé un bon moment, mais en plus c’était intéressant. Et bien, je partage. Voilà ! »

X : Et du coup, c’est aujourd’hui, sur ce type de site là, c’est vraiment cette notion de partage qui va faire qu’un article va fonctionner ou pas ?

H : C’est les 2 en fait.

X : L’un entraine l’autre. Mais en fait ma question, derrière, c’était de savoir aussi…

H : L’un n’entraine pas l’autre. Ça, c’est une fausse idée.

X : Ah oui !L’un n’entraine pasl’autre. Là, je vois ce que tu veux dire.

H : C’est-à-dire que tu peux avoir des articles, qui vont être très très forts. C’est-à-dire que dès qu’ils sont partagés sur les réseaux sociaux, on a beaucoup de monde qui vient, mais il n’y a personne qui partage. Et à l’inverse, il peut y avoir des articles où comme ça, tu te dis : « Mince ! Ce n’est pas sexy », mais par contre les lecteurs vont partager en masse parce que même si de prime abord comme ça, ce n’est pas sexy, c’est un bon sujet…

X : Ça les a touchés d’une façon ou d’une autre.

H : Et, ça les a touchés, ça les a intéressés, ça les a inspirés, enfin ça a déclenché de l’émotion. Donc, c’est pour ça ! L’un n’entraine pas l’autre. Il ne faut vraiment pas penser ça. C’est-à-dire que la viralité, c’est quand il y a les 2. Il y a des articles qui ont été partagés plus de 250 000 fois parce que justement il y avait les 2. Parce que, et bien, voilà ! Sur le titre on ne s’était pas loupé. Sur l’image à la une, elle était bien choisie. Et puis derrière, le sujet est vraiment génial, quoi. Donc, il n’y a pas de raison.

X : Oui. Est-ce que le référencement naturel a aussi un impact sur ce genre de site ? Ou ça reste minoritaire ?

H : Alors, je te dirai que c’est quelque chose à laquelle, pendant plus d’un an, clairement je n’ai pas du tout, il n’y a pas eu d’action spécifique pour optimiser les référencements. Au bout d’un moment par contre, il faut savoir qu’on a atteint quand même une certaine masse critique. C’est-à-dire que Positivr, c’est minimum 5 articles par jour. Et on peut monter à 8 articles voir plus même par fois. Et donc, si tu veux, c’est non-stop, toute l’année sauf le samedi et le dimanche parce que c’est une petite équipe et donc on ne peut pas écrire tout le temps. Mais concrètement, au bout d’un moment, tu commences à atteindre une taille critique. Aujourd’hui, Positivr, c’est plus de 3000 articles.

X : Forcément, tu as un poids d’une façon ou d’une autre, quoi.

H : Exactement ! Et c’est-à-dire que le poids se crée. Et nous, là, on est à une étape où on recommence à se dire : « Et bien, tiens ! On arrive à se positionner sur des termes concurrentiels, sur des termes sympas, sur des termes qui pourraient avoir un intérêt en plus business, derrière. » Et on se dit, « Et bien, Tiens ! Il va falloir qu’on le travaille. Il va falloir qu’on le travaille et qu’on regarde effectivement, comment est-ce qu’on peut améliorer les choses de ce côté-ci. » Et donc, effectivement, et bien, chez nous par exemple, on a eu une série d’optimisation. Depuis septembre, octobre sur lesquels on travaille étape par étape, petit pas par petit pas parce qu’encore une fois, voilà ! Petite équipe. Mais qui commence déjà à porter leur fruit. Donc je t’avouerai que c’est quelque chose que je ne regardais pas du tout et que je suis en train de fouiller aujourd’hui davantage.

X : Oui. Et puis, ça a aussi un intérêt justement puisque, un contenu, il va être viral sur les réseaux sociaux au début, en tout cas, quand il va être publié à un instant T, mais du coup, s’il y a aussi l’impact, l’apport de trafic côté référencement naturel qui permet d’avoir justement ces visites plus naturelles et plus sur le long terme et bien du coup, c’est super gagnant dans les 2 cas.

H : Clairement !

X : OK. Et bien, écoute ! Merci Harlod. Alors, je ne sais pas, est-ce que tu as encore 5 minutes pour éventuellement parler de 3 livres que tu pourrais recommander aux auditeurs et aux auditrices ?

H : Et bien, écoute. Oui. Dans la sélection, tu vas voir, du coup ça ne va pas être très original parce que mon premier choix, c’était : Tribus.

X : Ah ! Et bien, parfait ! C’est bien, c’est cohérent du coup.

H : Donc, de Seth Godin, qui pour moi est un livre effectivement que j’ai beaucoup apprécié et qui m’a beaucoup aidé à structurer mes idées, si tu veux, au moment où je me suis lancé. Et donc, effectivement un livre très intéressant de ce côté-ci. Le deuxième, pareil, ça ne va pas être très original au niveau de l’auteur puisqu’on reste sur Seth Godin. Ça va être : Le Dip. Je ne sais pas si tu connais.

X : J’en ai déjà entendu parler, mais je ne me rappelle plus bien du sujet.

H : Alors, Le Dip, en fait, le sous-titre de mémoire, c’est savoir quand persévérer et quand abandonner. Et, en fait, c’est un bouquin qui est justement, est sur cette explication du fait que dans n’importe quel projet qu’on va lancer, il y a une phase euphorique. Il y a une phase difficile, très difficile. Et derrière, après, soit il y a un plateau, soit il y a une falaise, soit ça continue de monter. Et donc, voilà, c’est : est-ce que quand tu es sur un projet et que tu sens que le plateau arrive ou que la falaise arrive, et bien, parfois, il faut savoir anticiper et se dire : « Et bien, on arrête maintenant ». Ou alors, quand tu es sur une phase effectivement de croissance et autre, et bien savoir dire : « Il faut accélérer, quoi ». Et moi, c’est vraiment un livre qui m’a beaucoup aidé, qui m’a beaucoup marqué. Et, voilà ! Je pense que même en l’ayant lu, tu vois, par exemple, sur Open Smart, j’aurai dû réagir beaucoup plus tôt. Avec du recul, si tu veux, sur les indicateurs que j’avais, je n’aurai pas dû continuer par exemple. Et j’aurai très certainement pu peut-être, voilà, voir un chemin peut-être différent de ce côté-là, quoi. Mais oui ! Vraiment, Le Dip pour moi, c’est un excellent bouquin que je conseille vivement à n’importe quel entrepreneur qui se lance dans l’aventure, quoi. Parce que l’entrepreneuriat, c’est des montagnes russes. C’est-à-dire qu’il y a des hauts et il y a des bas. Mais il y a certains bas qu’il faut arriver à identifier parce que derrière, il n’y a peut-être plus de rail, quoi. Voilà !

X : OK. Très bien.

H : Et le troisième ! Le troisième qui est plus technique, qui est effectivement, le Lean Startup, qui lorsqu’on n’a pas beaucoup de fonds, forcément lorsqu’on n’est pas une entreprise financée, donne quand même des clés bien intéressantes pour savoir effectivement, des outils et des clés intéressantes pour voir comment il faut s’orienter et quelles méthodes de travail sont pertinentes ou pas, quoi. Voilà !

X : Oui, oui. Ça fait partie aussi des livres que j’ai pu lire et que je recommande aussi.

H : Voilà !

X : OK. Et bien, écoute ! Parfait ! Merci beaucoup Harlod. C’était très sympa de t’avoir dans cet épisode. Et puis, on se dit : à très bientôt !

H : Et bien, écoute ! Avec plaisir !

X : Tchao !

H : Très bonne journée à toi ! Et puis, très bonne journée à tes auditeurs.

X : Merci. Salut !