Podcast #032 : Stratégies pour créer un business exponentiel avec Cédric Villa

1. Accueil
2. Blog
3. Podcast
4. Podcast #032 : Stratégies pour créer un business exponentiel avec Cédric Villa

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve qu’il y a quand même quelque chose de magique dans le fait de vendre des services ou des produits numériques.

Ne pas se retrouver limité par des critères de production, de logistique ou encore de temps permet réellement de créer des business énormes alors même que les ressources en face peuvent être très limitées.

Bien sûr cela demande du travail et de l’implication, mais lorsque la machine commence à prendre son envol alors c’est tout simplement magique :)

Ce n’est pas mon invité du jour qui va me contredire puisqu’il a réussi à mettre en place une activité sur le web qui a généré en 2015 un chiffre d’affaires de 250 000 € alors même qu’il est encore salarié !

Alors oui, il a investi. Oui, il a délégué des tâches. Et oui tout cela lui coûte de l’argent chaque mois. Mais avouez quand même que la performance est belle.

J’en ai donc profité pour le bombarder de questions pour que nous puissions en savoir un maximum sur la façon dont il procède.

Cédric s’est prêté à l’exercice avec beaucoup de franchise et d’ouverture d’esprit donc, une fois de plus, prenez un papier et crayon et attendez-vous à prendre des notes :)

Au sommaire de ce trente-deuxième épisode de Parlons Web

• Télécharger le podcast au format MP3 (Clic droit / Enregistrer sous...)
• S'abonner au podcast sur iTunes
• S’abonner au podcast sur Stitcher
• S'abonner au flux RSS du podcast

Dans cet épisode vous allez découvrir

• Quel est le livre qui a motivé Cédric pour changer de vie ?
• Les premiers projets de Cédric sur le web.
• Comment a-t-il fait pour publier 1 article par jour pendant 6 mois ?
• Quel est le nombre d’abonnés à sa liste email et ses comptes sur les réseaux sociaux ?
• Quelles ont été les méthodes de monétisation testée par Cédric ?
• Pourquoi Cédric a-t-il décidé de se lancer dans l’univers du webmarketing ? Quels sont ses objectifs dans ce domaine ?
• Le chiffre d’affaires réalisé par son blog en 2015.
• Quelle est la séquence de vente qu’il a mise en place sur son blog ?
• Comment fait-il pour relancer ses abonnés qui n’ont pas acheté ses produits ?
• Quelles sont ses principales sources de trafic payant ?
• Comment fait-il pour optimiser la valeur de ses prospects ?
• Ses techniques pour animer et automatiser sa page Facebook.
• L’outil qui est au cœur de son business.
• Et beaucoup d’autres choses …

Outils et liens cités dans cet épisode

• Techniques de méditation (+ Page Facebook)
• Business Exponentiel et Cedric-Villa.com
• Craiglist
• Stripe
• OntraPort
• SG Autorépondeur
• Socialoomph
• Brendon Burchard
• Jeff Walker
• Ryan Deiss de Digital Marketer

Livres cités dans cet épisode

• La semaine de 4 heures de Tim Ferris

Merci pour votre écoute !

Merci encore à Cédric pour sa participation à ce podcast (vous pouvez aussi le remercier sur Twitter d’un simple clic).

Si vous souhaitez réagir à ce podcast, laissez un commentaire juste ci-dessous.

Si vous avez apprécié cet épisode de Parlons Web (et le podcast en général), pensez à laisser une note et un commentaire sur iTunes.

Votre avis compte beaucoup pour moi et les notes sont très importantes pour aider à faire connaître le podcast et lui donner de la visibilité.

Si vous avez déjà un compte, cela prend moins d’une minute pour laisser une note, je compte sur vous :)

Enfin, pour être sûr de ne louper aucun des prochains épisodes de Parlons Web, abonnez-vous à celui sur iTunes et ainsi vous serez automatiquement informé lors de la publication d’un nouvel épisode (voir où cliquer).

Envie de recevoir encore plus de bons conseils ?

Si oui, rejoignez nos abonnés et vous recevrez chaque semaine du contenu exclusif et de qualité. En plus de cela, je vous enverrez gratuitement une copie du guide Dominez votre niche : Les secrets du Samouraï. Il suffit d’un clic sur le bouton orange ci-dessous !

OK, c'est parti !

   Retranscription écrite du podcast

Les commentaires c'est cool ! (Je m’exprime)

Vincent le 21/01/2016

Xavier le 22/01/2016

Envie de laisser un mot ?

Retranscription écrite du podcast

X : Bonjour Cédric. Je suis ravi de t’accueillir aujourd’hui, dans cet épisode du podcast Parlons Web. Alors, peut-être que certaines personnes t’ont découvert à l’occasion de la dernière édition du Webdeux.Connect avec une casquette de marketeur. Mais avant de parler de tout ça, et bien, je te propose que tu nous racontes le début de ton aventure et ce qui t’a donné envie au départ de te lancer sur le web.

C : Oui, bonjour Xavier. Avec plaisir ! Avec plaisir. Donc, il y a moi sur l’aventure sur le web. Ça a commencé surtout depuis un voyage autour du monde, qui s’est transformé finalement en voyage en un tour d’Asie durant une année. Et puis, durant ce voyage-là, et bien, j’ai lu de nombreux ouvrages notamment, « La semaine de 4 heures » de Tim Ferriss. Et puis, ça, c’était une grosse claque pour moi. C’était waouh ! Waouh ! C’est possible de complètement bouleverser sa vie professionnelle, de faire quelque chose qui nous plait, tout en étant très bien rémunéré et puis en y consacrant peu de temps pour pouvoir à côté, avoir également d’autres loisirs, de consacrer du temps à son couple, sa famille et puis d’autres projets qui nous tiennent à cœur, travailler pour des associations, faire du bénévolat, faire d’autres choses. Et puis, là, en fait, à partir de ce moment-là, j’ai commencé à mettre au point une idée, une vision qui me permet de vivre la semaine de 4 heures.

X : D’accord. Et quand tu as fait ce voyage, tu étais déjà entré dans la vie active ? Ou c’était, je ne sais pas, à la sortie de tes études par exemple ?

C : Alors, j’étais déjà entré dans la vie active parce que je voulais le faire depuis longtemps, mais pendant mes études, et bien, je n’avais pas assez d’argent. Ça en tout cas, c’est ce que je pensais. Et puis, après, une fois que je me suis mis dans la vie active, et bien je n’avais plus assez de temps. Alors ce que j’ai fait, c’est que j’ai travaillé pendant un peu moins de 3 ans en tant qu’ingénieur. Et là, ça m’a permis de bien gagner ma vie. Surtout en étant seul, j’ai pu mettre pas mal d’argent de côté. Et donc, après j’ai démissionné pour réaliser mon rêve de l’époque, qui était de voyager pendant une année. Et donc, à ce moment-là en fait, du coup je n’étais pas trop satisfait des 3 années de travail que j’avais réalisées. Je me disais : « Oui. Ça devrait être possible de faire quelque chose qui soit plus satisfaisant et qui a plus de sens. »Et puis, c’est aussi pour ça que je me suis orienté vers des livres comme celui de Tim Ferriss.

X : OK. Et donc, ta première idée, enfin, ce n’était peut-être pas ta première idée, mais en tout cas les idées qui te sont venues et les projets que tu as lancés à ce moment-là, c’était quoi ?

C : Alors, à ce moment-là, et bien du coup, j’ai recensé toutes mes passions, tout ce qui me bottait, après, tout ce qu’il était possible aussi de monétiser. Donc là, je méditais déjà depuis de nombreuses années et donc je me suis dit : « Ah ! Je pourrai vendre des zafus », donc c’est des coussins de méditation. Donc, j’ai regardé, j’ai pris contact avec des producteurs en Inde, en Chine, en Thaïlande. Et bien, finalement, il s’était retrouvé que c’était compliqué avec l’importation, que c’était tout un domaine que je ne maitrisais pas. Et puis, finalement, je me retrouvais avec des coussins de méditation qui me coutaient plus cher que ce que d’autres sites arrivaient à vendre sur le marché. Et ensuite, je suis tombé sur une Américaine qui disait gagner plus de 20 000 $ par mois, juste en vendant des produits en affiliation sur Amazon. Donc, là, en fait, j’ai créé un site. Et puis, je faisais des critiques de produits qui étaient sélectionnés pour être d’excellents produits donc avec lesquels j’étais aligné et dont je faisais volontiers la promotion. Et je touchais entre 4 et 7 % de commission sur les ventes via Amazon. Ça, ça a assez bien marché, mais au bout d’un moment, je me suis dit : « Oui. Bon ! Je ne construis pas vraiment quelque chose ». J’avais envie de quelque chose qui ait plus de sens pour moi. Et puis, c’est là, après que je me suis orienté sur la méditation. J’ai commencé à proposer... tout d’abord à faire un blog sur la méditation.

X : Tu l’as lancé quand ce blog ?

C : Je l’ai lancé en mars 2012.

X : D’accord.

C : Et puis durant les 6 premiers mois, je me suis acheté une formation américaine qui expliquait comment créer un blog à succès. Et puis, durant les 6 premiers mois, je publiais un article par jour sur le blog. Pas forcément écrit par moi, en partie écrit par moi, mais aussi, j’ai embauché 2 rédacteurs qui ont déjà écrit du contenu pour ce blog.

X : OK, donc, dès le départ, tu avais cette volonté justement, avec une optique de sous-traitance, et pas forcément comme tu disais de ne pas passer… De toute façon, tu ne pouvais pas, vu que tu étais salarié et que tu ne pouvais pas passer des heures et des heures à gérer tout ça.

C : Exactement ! D’une part, et puis d’autre part, je ne suis toujours pas super à l’aise avec l’écriture. Du coup, il me faut énormément de temps pour rédiger un article de qualité. Et puis, alors qu’il y a des rédacteurs professionnels, ils font ça en une demi-heure, une heure un article de grande qualité. Alors que moi, il me fallait 4 heures. Et puis, du coup, pour rédiger un article par jour, s’il me faut 4 heures par jour, juste pour un article et bien, ça ne jouait pas. Donc je me suis très vite orienté vers la sous-traitance.

X : Et comment tu les as trouvés ces rédacteurs ?

C : Et bien là, j’avais publié une annonce sur le site de petites annonces Craigslist, et puis j’avais du coup demandé : intérêt pour la méditation, bonne rédaction française. Et puis après, ce que j’avais fait aussi, c’est de poser un petit challenge dans la question de dire : « Ah, bah, répondez à ce message en écrivant le mot : zafu », par exemple. Et puis, ça, ça permet déjà de trier les gens qui lisent vraiment les annonces et puis tous les gens qui répondent simplement rapidement pour essayer de trouver un emploi.

X : Oui. C’est intéressant parce que c’est la première fois, du coup, que j’entends quelqu’un qui dit qu’il est passé par Craigslist alors que... Et, surtout quelqu’un pour de la rédaction en français. Je ne savais pas que ça se faisait.

C : Oui. Et bien, en fait, dans la formation américaine là, il disait : « Passez par ce site là parce qu’en fait, c’est uniquement des gens qui sont très motivés qui vont sur des sites, comme ça ». Et puis, je me suis dit : « Bon ! Et bien, moi, je recherche quelqu’un qui parle en français. » Mais je me dis : « s’il parle anglais et français, il pourra aussi parfois s’inspirer d’articles anglophones qu’il pourra traduire ou qu’il pourra reformuler. » Et puis ça sera un plus. Et puis, là vraiment en peu de temps, j’ai trouvé 2 personnes très sympas, très compétentes qui s’intéressent au sujet donc ça a bien marché.

X : D’accord. OK. Super ! Alors, du coup, comment évoluait ce site au fil des mois et des années ? Je ne sais pas, en terme de trafic, d’abonnés à ta newsletter, par exemple.

C : Alors, le fait de publier un article par jour, ça a vraiment beaucoup plu à Google rapidement. En 2 à 3 mois, j’avais déjà 500 visiteurs uniques par jour. Et puis, après, ça a augmenté. Au bout de 6 mois après, j’ai eu environ 1000 visiteurs uniques par jour. Et puis, en fait, j’ai ralenti le rythme de publication. Après, il n’y avait plus qu’un article par semaine et puis en suite plus qu’un article par mois, mais le trafic est resté stable. Depuis là, j’ai toujours gardé au moins 1000 visiteurs uniques par jour.

X : D’accord. OK.

C : Et puis, ça, ça m’a permis de développer la liste d’abonnés par e-mail. Parce que, les articles, c’était un moyen de gagner en popularité et puis du coup aussi, de gagner en visibilité et en trafic pour développer la liste e-mail qui est le cœur de ce métier d’entrepreneur qui permet ensuite de proposer du contenu gratuit, mais aussi des offres.

X : OK. Mais, du coup, je pose la question comme ça, mais tu ne te dis pas que tu pourrais justement, en plus, comme tu as des gens à qui tu peux sous-traiter ces tâches-là, est-ce que ce ne serait pas malgré tout intéressant de continuer à publier ? Alors, et bien, là, tu disais que maintenant, je ne sais pas si c’est toujours le cas, mais que tu es passé à un article par mois, mais de te dire de continuer à sous-traiter cette tâche-là pour continuer à avoir plus de contenus et donc potentiellement, remonter ton nombre de visiteurs sur le long terme ?

C : Oui. Tout à fait ! J’y avais réfléchi, mais en fait, j’étais arrivé à la conclusion que maintenant que j’ai mis en place une séquence e-mail qui me génère plusieurs euros par contact qui s’inscrit, je sais que derrière, ça me génère plusieurs euros. Et en fait, ça, ça me permet d’acquérir du trafic et puis du coup, là j’ai en fait moins de travail. Je n’ai plus besoin de gérer des gens. Je n’ai plus besoin de, tout le temps, vérifier la qualité.

X : Oui. C’est plus efficace, peut-être.

C : C’est plus efficace parce que je n’ai plus qu’à prendre contact avec des médias, on en parlera peut-être plus tard, mais des sources de trafic. Et puis, c’est tout ! Je n’ai plus besoin d’absolument produire des contenus, de vérifier la qualité, j’ai juste besoin d’ajouter du trafic dans mon système d’emailing.

X : D’accord. OK. Oui, effectivement, ça se tient. Alors, pour avoir une idée aujourd’hui, tu as combien d’abonnés à ta newsletter ? Et, peut-être aussi sur tes comptes ? Sur les réseaux sociaux ?

C : Alors, sur Facebook, il y a 55 000 fans qui suivent la page de méditation. Et puis, ça représente pour l’instant 130 000 abonnés par e-mail. Et puis maintenant, il y a 10 000 nouveaux abonnés qui arrivent chaque mois.

X : OK. Ah oui ? Donc, 10 000. Oui, donc c’est ce que tu disais, je suppose que dans le lot, il y a une partie de trafic payant du coup.

C : Exactement.

X : Puisque sinon, ça voudrait dire que tu aurais vraiment un très très bon taux de conversion sur ton trafic naturel.

C : Oui. Là, j’ai environ, 90 jusqu’à 100 personnes qui s’inscrivent avec mon trafic naturel. Et puis, tout le reste, c’est du trafic payant.

X : D’accord. OK. Et oui, effectivement, ça fait une grosse différence. Alors, aujourd’hui, je sais que tu monétises ton site à travers la vente de produits numériques que tu as pu créer. Mais, est-ce que tu as essayé d’autres choses au fil de l’existence de ce blog ?

C : Alors, oui. J’ai essayé de proposer des livres sur Kindle. Ce n’était pas vraiment dans un objectif de monétisation. C’était plus, l’objectif d’ensuite, arriver à créer des listes e-mail ciblées sur des sous-thèmes. Donc, typiquement, comment utiliser la méditation pour maigrir ? Comment utiliser la médiation au travail ? Ce genre de chose. Et puis, ça fonctionne toujours, mais ça n’apporte pas des quantités de nouveaux contacts, comme peut le faire le système plus global que j’ai mis en place.

X : D’accord. C’est-à-dire qu’en fait, tu as mis sur la boutique Amazon Kindle, tu as mis des livres à 2, 3 €. Mais sachant qu’à l’intérieur de ce livre, tu fais des appels à l’action pour que les gens viennent sur le blog, c’est ça ?

C : Exactement ! Oui.

X : D’accord. Et, ça, aujourd’hui, en terme de revenus, ça peut te rapporter combien par mois ?

C : Et bien, là, le livre qui fonctionne le mieux, c’est : « Comment maigrir sans régime grâce à la méditation ? » Ça rapporte entre 100 et 200 € par mois, juste la vente de livre. Et puis là, il est assez bien classé. Il est souvent dans le top 3 des livres dans la catégorie Alimentation & Régime. Et puis, ensuite, et bien, là il y a quelques dizaines de personnes qui s’inscrivent par mois à la liste. Et puis, derrière, il y a des produits de méditation, mais aussi plus généralement de minceur, « Comment bien s’alimenter ? », qui sont vendus donc ça génère encore quelques centaines d’euros. Donc, je n’ai jamais fait le calcul, mais ça doit être quelque chose comme, peut-être 500 ou 600 € par mois avec le livre qui marche le mieux.

X : D’accord. OK. Oui, parce que du coup, ces gens-là sont dans une liste différente de ceux qui viennent directement sur le blog.

C : Exactement ! Ils sont dans une liste beaucoup plus ciblée sur thématique.

X : OK. Parfait ! Très bien. Donc, OK. Donc, en fait, finalement, tout ça, ça nous ramène de façon assez naturelle sur la dernière aventure que tu as dû lancer que les auditeurs peuvent retrouver sur businessexponential.com. Et alors, ma toute première question finalement, c’est : pourquoi tu as décidé justement, de te lancer un peu dans cette niche du web marketing ?

C : Et bien, parce qu’il y a beaucoup de gens qui commençaient à me demander : « Ah ! Mais je sais que tu as des séquences automatiques par e-mail. Ça a l’air de bien marcher. Comment tu fais ? » Et puis, du coup, et bien j’ai expliqué à plusieurs personnes et puis je me suis dit : « Mais, pourquoi ne pas capitaliser ce savoir et puis, proposer une formation ? » Et puis, aussi, parce que je trouvais un peu dommage de voir tous ces gens, j’ai vu tellement de personnes qui se lancent, qui sont passionnées, et puis après, qui ne trouvent pas un moyen d’arriver à vraiment générer du revenu et puis, du coup, qui arrêtent, démotivés. Et puis, ça, c’est ce que je trouve dommage parce qu’ils ont la flamme en eux et après, le fait de ne pas arriver à vivre de leur passion, ça fait qu’ils arrêtent et puis qu’ils retournent dans quelque chose qui leur plait moins ou ils font ça à côté, mais ils ont moins de temps à y consacrer. Parce que quand on a plus que quelques heures par semaine pour y consacrer parce qu’on a d’autres choses à côté, bon, forcément, on produit moins de contenus, on est moins efficace. Et puis là, comme j’ai réussi à mettre en place en peu de temps finalement un système qui soit rentable et puis qui marche bien, et bien j’espère pouvoir aider d’autres personnes à faire de même.

X : OK. Et, ma deuxième question, c’était ça aussi, parce que du coup, c’est un univers où aujourd’hui, tu n’as pas particulièrement de présence, en tout cas, que je sache ou je me trompe peut-être, mais quelle va être, du coup, ta stratégie , on va dire, pour te faire connaitre ? Le fait que tu aies ces compétences et du coup, forcément la formation que tu vends derrière ?

C : Et bien, ce n’est pas encore tout à fait très clair pour moi. Mais moi, j’aimerais bien travailler avec les gens qui ont déjà des produits, qui ont déjà une certaine base, pas avec les gens qui débutent complètement. Là, je pense qu’il y a beaucoup de formation qui existe là-dessus. Mais avec les gens en fait, qui ont déjà une base de système, que ça marche plus ou moins. Mais j’aimerais pouvoir les aider à passer au niveau supérieur et puis à vraiment arriver à mettre en place un système qui vende en pilote automatique des dizaines, voire des centaines de produits, chaque jour. Et puis, ensuite, expliquer comment passer au niveau supérieur et augmenter le trafic, optimiser toute la machine.

X : D’accord. Donc, l’idée, ça sera peut-être plutôt donc de faire des partenariats avec, du coup, des gens qui proposent peut-être des formations un peu plus « débutant » et après, t’associer à tes gens là.

C : Exactement ! D’un côté, il y a les partenariats, effectivement avec des gens qui ont déjà des listes sur le sujet, notamment des personnes débutantes ou intermédiaires et puis qui souhaitent aller au niveau supérieur. Et sinon, également, je vais mettre en place justement mon propre tunnel que j’utilise dans la méditation sur le sujet, et puis tenter aussi d’acquérir du trafic via Facebook dans un premier temps et puis après d’autres canaux. Donc, je vais utiliser mes propres techniques aussi pour acquérir une liste e-mail plus conséquente dans cette niche-là, oui.

X : OK. Et bien alors, justement, je te propose qu’on creuse ensemble les différentes étapes du système. Alors si mes souvenirs sont bons, parce que j’ai vu ta présentation au  Webdeux.Connect, ça commence comme tu disais par la proposition d’un bonus ou d’un lead magnet aux gens pour qu’ils s’inscrivent justement sur ta liste.

C : Exactement, oui, le début est très classique. En fait, on a un visiteur qui vient sur une page, il inscrit son adresse e-mail et son prénom en échange d’un cadeau à valeur ajoutée. Et puis, ensuite, une fois qu’il est inscrit, on va lui dire : « Votre cadeau est envoyé par e-mail, et puis, en attendant, lisez cela. » Et puis là, on a une page de vente d’un produit d’appel, donc d’un produit à moins de 20 € qu’il puisse acheter assez facilement sans trop de réflexion. Et en même temps, il va être inscrit à 2 listes e-mail. Une liste durant laquelle pendant quelques jours, on va lui envoyer beaucoup de contenus. Et une autre liste, où on va lui proposer d’acheter notre produit d’appel. Et une fois qu’il a acheté ce produit d’appel, on va lui proposer un autre produit dans la continuité du produit d’appel : le produit principal qui a une valeur supérieure. Et puis, on refait le même pour les gens qui achètent le produit principal. On leur propose un produit additionnel avec typiquement un accompagnement ou quelque chose qui a encore plus de valeur. Et, les gens qui achètent ça, donc ils vous achètent 3 produits en l’espace d’un ou quelques jours, mais, c’est vraiment le top de vos clients, les fans qui vont vous suivre et qui vont soutenir tout ce que vous mettez en place.

X : D’accord. Est-ce que tu peux nous donner par exemple des tarifs de tes produits pour avoir une idée de l’échelle et de l’enchainement des choses ?

C : Oui. Tout à fait ! Ça, ça dépend de votre marché, mais dans le mien, dans la méditation, ce qui marche bien, c’est un premier produit à 7 ou 9 €. Ensuite, une offre à moins de 100 €, typiquement 97. Et puis, un accompagnement, je propose 7 mois de formation avec un cours hebdomadaire à 297 €.

X : D’accord. Et par exemple, le troisième produit, c’est ce que tu as dit, le mot « accompagnement », mais c’est des vidéos qui sont enregistrés où toi, tu as besoin d’être présent ?

C : Alors, pour le produit à 297 €, l’accompagnement, il se fait sous 2 formes. Là, premièrement, les gens peuvent poser les commentaires dans l’espace de formation et puis j’y réponds. Et deuxièmement, il y a une webconférence d’exercice et de réponse aux questions chaque mois. Donc, avec moi en direct, et puis là, les gens peuvent intervenir. Donc, c’est un accompagnement de groupe. Ce qui permet de profiter en fait, du fait que mon but, c’est de détacher mon temps du nombre de clients. Donc, en fait, là, ça me permet, même si j’ai 10 clients ou 200 clients, de faire une webconférence. Et, elle dure aussi longtemps que nécessaire jusqu’à ce que j’aie répondu à toutes les questions.

X : OK. Alors, après, c’est quelque chose qu’on n’a pas précisé et j’y repense maintenant. Mais, peut-être pour que les auditeurs le sachent parce que moi, je l’ai en tête, mais voilà ! C’est qu’aujourd’hui, tu es toujours salarié. Et tu as généré combien de chiffres d’affaires, je ne sais pas, par exemple, au cours de l’année 2015, imaginons ?

C : Alors, là, sur la dernière année, j’ai 250 000 € de chiffre d’affaires. Et puis, oui, pour l’instant, je suis salarié exactement. J’organise gentiment la transition, mais pour l’instant, c’est encore le cas.

X : D’accord, OK. Puisque de toute façon, après voilà, c’est ça ! C’est que ton objectif, jusqu’à présent, c’était de faire grossir et grossir la machine et donc c’est pour ça que tu es resté salarié, je pense, mais à terme, après, voilà, ce sera de passer à plein temps pour gérer cette activité-là ?

C : Exactement ! Oui, parce que comme j’achète beaucoup de trafics en fait, le plus on peut réinvestir de ce qu’on génère, le plus vite l’entreprise se développe. Donc, du coup, si on se paie trop trop vite, et bien, on ralentit la croissance de l’entreprise. Alors, du coup, j’ai attendu d’avoir une entreprise qui fonctionne déjà bien pour ensuite faire la transition. Après aussi, c’est pour des raisons personnelles, familiales, on a une villa, on a pas mal de prêts mensuels donc, je voulais aussi être sûr qu’ensuite, j’arrive à subvenir aux besoins de la famille.

X : Oui, oui, oui. OK. Donc, ce qui est tout à fait normal. OK. Alors, juste pour retourner sur l’histoire le processus de vente, alors, tu disais qu’effectivement, donc, quand ils s’inscrivent pour télécharger un produit gratuit, tu les envoies directement sur un premier produit d’appel, donc à 7 €, dans ton cas. Et, si la personne achète, tu la renvoies tout de suite sur un deuxième produit payant et ça continue comme ça jusqu’au troisième. Potentiellement, la personne, si elle est cliente, elle peut avoir les 3 propositions de valeur dans les 15 minutes, quoi, finalement.

C : Exactement ! Exactement. Tout à fait ! C’est vraiment l’objectif parce qu’une fois que la personne a acheté, vous le voyez peut-être quand vous allez dans un magasin, vous achetez quelque chose, après vous allez beaucoup plus facilement acheter quelque chose d’autre. Quand on achète quelque chose, on a une hormone, la dopamine qui est délivrée, une hormone du plaisir donc, en fait, les gens, lorsqu’ils achètent, ils sont dans une humeur d’achat et puis, du coup, il y a une bonne partie des gens qui achètent un produit et qui achètent directement un deuxième, voire un troisième.

X : Donc effectivement après, la valeur de ton prospect explose directement, quoi ?

C : Exactement ! Exactement ! Et du coup, en fait, ça permet déjà de cibler à peu près tous les budgets parce qu’on reçoit un cadeau gratuit. En même temps, si la personne dépensait moins de 10 €, dans mon cas, elle peut recevoir un produit de valeur. Si elle a envie d’aller plus loin et de dépenser plus, elle le peut aussi. Et puis, en fait, et bien, cet argent permet ensuite d’acquérir plus de monde et de toucher plus de monde et de donc diffuser à de plus larges échelles les bienfaits de la méditation et plus généralement, du développement personnel. Donc, c’est un système qui s’entretient de lui-même.

X : Dans l’enchainement, comme ça, de ces propositions, est-ce que tu facilites le processus d’achat ? C’est-à-dire, est-ce qu’à chaque fois, ils doivent rerentrer leur numéro de carte bancaire ? Ou est-ce que, par exemple, c’est juste : ils cochent une case, il clique sur un bouton et ils confirment le fait qu’ils veulent acheter ? Et du coup, ça facilite encore plus les choses ?

C : Alors, on remplit une fois le bon de commande quand on achète le produit d’appel, donc le produit à moins de 20 €. Et puis, ensuite, on peut simplement appuyer sur un bouton « Oui, je souhaite ajouter ça à ma commande pour 97 € », et puis, automatiquement, la carte de crédit est débitée une deuxième fois ou une troisième fois.

X : D’accord. Et, du coup, tu utilises quoi comme système pour faire ça ?

C : Alors, là, la plateforme de paiement, c’est Stripe. Et puis, sinon, après pour la gestion des clients, c’est Ontraport, la plateforme américaine.

X : D’accord. Mais ça veut dire que, le temps du processus de commande, Stripe conserve les données de carte bancaire ou de choses comme ça ? C’est ça ?

C : Alors, là, je crois que techniquement, c’est géré par Ontraport qui conserve les données pendant 15 minutes et on peut modifier cette durée jusqu’à 30 minutes. Pendant 30 minutes, si on n’appuie sur le bouton « Ajouter à la commande », automatiquement, on pourra faire une deuxième transaction sur la carte de crédit.

X : D’accord. OK. Et, du coup, les gens donc, après, ils sont inscrits dans une liste e-mail ? Imaginons que je te télécharge le produit gratuit et que je n’achète pas ton premier produit à 7 €, du coup, j’ai une séquence e-mail spécifique en fonction du niveau où je suis, qui va m’inciter à commander le produit d’après, c’est ça ?

C : Exactement. Il y a une séquence e-mail qui va chaque fois, essayer de faire passer la personne au niveau supérieur. Et, en plus, il y a du retargeting, donc la personne va voir des publicités si elle va sur son flux Facebook, pour également passer à l’étape supérieure.

X : D’accord. OK. Et ça, c’est fait comment puisqu’il y a différentes façons de faire sur Facebook ? Mais du coup, tu les identifies parce qu’ils ont visité cette page-là et que tu sais qu’ils ont été à l’étape suivante ? Et donc, du coup, c’est comme ça que tu les identifies ?

C : Exactement ! C’est tout géré par les campagnes, tout, à l’intérieur de Facebook, on peut dire. La personne qui a visité votre page de vente, mais qui n’a pas visité la page de confirmation de commande, alors dans ce cas-là, pendant X jours, vous pouvez les montrer telles et telles publicités.

X : D’accord. L’avantage, du coup, c’est que c’est vraiment tout automatisé, quoi ?

C : Exactement. Oui ! Tout à fait. Comme j’ai très peu de temps, j’essaie d’automatiser tout ce que je peux.

X : D’accord. Et en terme de liste e-mail, tu utilises quelle solution ?

C : Alors, là, c’est gérer en grande partie par Ontraport. Et puis, après, j’ai aussi un compte SG Autorépondeur parce que c’est un peu moins cher qu’Ontraport. Donc, une fois que les personnes sont passées dans mon système automatique, au bout d’un moment, elles sont migrées manuellement vers un compte SG Autorépondeur.

X : D’accord. Et du coup, dans SG, je suppose que pareil, tu as un follow-up pour continuer à leur envoyer des infos, des choses comme ça ?

C : Exactement, oui. Et puis, après, c’est surtout utilisé avec les gens qui sont arrivés à ce stade-là pour envoyer des… J’envoie un à deux e-mails manuellement chaque semaine, avec de nouvelles offres, de nouveaux produits, du contenu gratuit, différentes choses. Et puis, ce qui marche bien, et bien, je l’intègre dans ma séquence automatique.

X : Ce n’est pas par exemple, du coup, où après tu proposes des offres en affiliation, c’est ça ?

C : Exactement, oui.

X : OK. Donc, ce qui allonge encore la valeur de tes prospects.

C : Oui, tout à fait, parce que c’est relativement difficile de directement dégager de la marge durant les premiers jours. Le but du système, là, c’est vraiment de : minimum couvrir ses frais, idéalement, on dégage un petit peu de marge, mais le gros de toute la marge d’entreprise, c’est sur toute la séquence qui vient durant les 4 à 6 mois après l’inscription.

X : D’accord. Et, justement, est-ce que tu peux nous dire, aujourd’hui, après, ça va dépendre des campagnes, mais combien ça te coute d’acquérir peut-être en moyenne un nouveau lead ? Et, après, tu connais sa valeur moyenne sur les 6 mois qui suivent son inscription ?

C : Oui. Bien sûr. Et bien, ça dépend de toutes les sources de trafics, ça varie beaucoup. Je peux avoir des campagnes Facebook avec des leads à 50 centimes jusqu’à, en moyenne, 73-75 centimes sur Facebook. Après, en emailing, c’est plutôt 1 € à 1,50 €, ça dépend des conditions. Sinon, il y a des systèmes comme Tabula, qui ont des articles sponsorisés sous des articles de grands médias et bien là, on paie plutôt au clic. On paie quelque chose comme 30 centimes du clic. Donc, ça varie grandement. Puis, après, bah derrière, ça dépend des sources de trafic, mais en général, j’arrive à générer entre 2 et 4 € par contact. Donc, tout l’objectif, c’est de payer moins que 2 € les contacts.

X : Oui, oui. Et, bah du coup, vu les chiffres que tu nous as donnés, comme tu nous disais que tu avais aujourd’hui, 10 000 nouveaux contacts par mois, et si tu sais que tu fais du x2, au minimum x2, j’ai envie de dire, du coup, c’est vachement rentable, quoi.

C : Oui. Oui, oui. Tout à fait ! Après, et bien, il y a bien sûr pas mal de frais, tous les systèmes et tout. Mais effectivement, ça reste quand même bien rentable. Et puis, pour une croissance exponentielle, c’est important que ça soit bien rentable parce que le but, c’est qu’une fois que les frais sont enlevés, plus l’achat des leads, on puisse réinvestir le plus possible.

X : Oui. Et, c’est ce que tu disais donc, là tu en as parlé assez rapidement, mais justement, donc, aujourd’hui Facebook, c’est ta source principale de trafic payant que tu utilises ?

C : Oui. Plus ou moins à égalité avec tout ce qui est contacts avec les régies emailing qui envoient des e-mails sur de grandes bases, généralement assez peu qualifiées, mais par contre qui envoient un e-mail parlant du cadeau gratuit. Après les gens vont cliquer dans cet e-mail, s’inscrire à la liste et puis ça c’est plus ou moins à égalité avec Facebook, pour moi.

X : Pour avoir une idée, je ne sais pas, je ne me rends pas trop compte, et peut-être que les auditeurs non plus, mais c’est-à-dire qu’ils envoient à combien de personnes, imagine ?

C : Ça dépend de tout. Il y a des bases de 70 000 contacts jusqu’à des bases de 3-4-5 millions de contacts. Donc, une fois que c’est rentable pour eux aussi, ils peuvent envoyer un e-mail à plusieurs millions de contacts en même temps.

X : Et du coup, parce que je suppose que comme c’est du trafic plus froid, je pense que du coup, ceux qui sont retargetés ou ciblés à travers Facebook, le taux de conversion est de combien pour avoir une idée ?

C : Et bien, en fait, comme les gens, la base en elle-même, ces grandes bases de plusieurs millions de personnes sont peu qualifiées, mais après la personne, elle se qualifie, en fait, en s’inscrivant parce qu’elle doit voir le type de l’e-mail, là ça parle de méditation donc il y a déjà un intérêt pour ce sujet. Après, elle doit voir, elle doit être convaincue par le cadeau, elle doit s’inscrire sur la page. Donc, il y a toutes ces étapes. Ça permet de sélectionner les gens, donc après, les gens qui sont inscrits par là, il y a quelque chose comme, ce n’est pas du chiffre exact, mais c’est plus ou moins du 2 à 3 % des gens qui deviennent des clients.

X : D’accord. Oui, mais 2 à 3 % d’un email que tu as envoyé à des milliers de personnes, ça fait déjà des chiffres intéressants.

C : Oui, mais sur le million de personnes, il n’y a peut-être que 1000 personnes ou 2000 personnes qui vont s’inscrire, qui sélectionner. Mais, après, ces 1000 – 2000, et bien, là, il y aura 2 à 3 % qui seront clients dans les premiers jours. Et puis, après, clients d’autres produits durant les mois à venir. Là, ce sera plus grand, ce sera une dizaine de pourcent.

X : Oui. Parce que du coup, après, je suppose que dans les produits en affiliation que tu proposes, du coup, ce n’est plus orienté seulement « méditation ». C’est plus large en terme de développement personnel et du coup, ils trouveront peut-être des produits qui leur correspondent mieux.

C : Exactement. Et puis, ça correspond à l’intérêt des gens. Et tout cas, moi, quand je me passionne pour un sujet, au début, j’ai envie de tout connaitre. Donc, je vais regarder tous les sites, ouvrir tous les livres sur les formations. Et puis, au bout de quelques semaines, quelques mois, et bien j’aurais l’impression d’avoir déjà un aperçu, et puis je vais m’intéresser à des sujets connexes. Donc là, en fait, c’est ce que je propose dans ma séquence, d’autres sujets plus ou moins liés, mais pas directement de la méditation.

X : D’accord. Alors, tu as cité le nom de Taboola. Et, je ne sais pas si les gens connaissent forcément. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur les services qu’ils proposent ?

C : Oui. Donc, eux justement proposent des liens sponsorisés en dessous les articles. Donc, vous allez sur un site d’un grand média. Vous avez…

X : Genre, lemonde.fr ?

C : Voilà ! Vous avez l’article rédigé par le journaliste. Et puis, dessous, vous avez quelque chose comme « Articles du même thème » ou je ne sais plus comment ils le disent, mais « Vous pouvez aussi être intéressé par... » et puis là, on a une petite image avec un titre. Et ça, ce n’est pas des articles typiquement du Monde, c’est des articles d’autres sites qui sont sponsorisés. Donc, si on clique dessus, on arrive sur un article qui ressemble par exemple à un article de blog, enfin, c’est un article de blog. Et puis, Tabula récupère 30 centimes par clic puis, après, vous faites ce que vous voulez avec cette personne. Dans mon cas, moi, j’essaie de récupérer l’adresse e-mail pour qu’il soit inscrit à ma séquence. Après, il y a des personnes qui proposent directement d’arriver sur un site d’e-commerce ou une vidéo de vente, peu importe !

X : D’accord. OK. Et toi, est-ce que tu as fait le test justement, d’envoyer éventuellement, ce type de visiteur directement vers la page de vente de ton produit à 7 € ? Ce n’est jamais quelque chose que tu as essayé ?

C : Non. Je n’ai pas essayé parce que j’ai cette expérience qu’en fait, même si la personne n’achète pas tout de suite, justement, la plus grande valeur, c’est sur la durée. Donc, c’est durant les 18 mois suivants l’inscription donc pour moi, même si elle n’achète pas tout de suite, c’est tout de même intéressant, parce que je sais qu’il y a des chances. Environ 10 % des gens achètent durant les 18 premiers mois.

X : OK. D’où l’importance d’avoir des leads plutôt que forcément, des clients, quoi.

C : Ça dépend. C’est deux approches différentes. Après, si on a une page de vente qui est exceptionnelle et qui convertit incroyablement, ça va être intéressant. Mais là, sur mon produit à 7 €, je n’ai pas des taux de conversion qui sont à ce point-là, exceptionnels que j’enverrais les gens directement dessus.

X : Oui. Surtout, quand c’est du trafic extrêmement froid où les gens sont, comme tu le disais tout à l’heure, ils ne sont pas déjà un peu engagés en téléchargeant ton produit gratuit. Ils ne te connaissent pas forcément et donc, là, ça peut paraitre plus compliqué de vendre à quelqu’un qui ne te connait pas du tout.

C : Exactement. D’autant plus que dans la séquence e-mail, je n’avais pas forcément parlé que des offres. Justement, les gens vont recevoir aussi beaucoup de contenus gratuits. Ça permet d’assoir sa crédibilité, ça permet de délivrer de la valeur au marché. Ce sont toutes des choses qui contribuent au fait que peut-être les gens deviendront un jour leurs clients en partie aussi grâce à la valeur qu’ils ont reçue durant la séquence.

X : Je sais que sur ta page Facebook notamment, tu as des articles où tu as beaucoup de partages, où il y a beaucoup d’interactions, des choses comme ça. Est-ce que tu as des bonnes pratiques, on va dire, justement, pour faire en sorte que les gens qui nous écoutent pourraient appliquer pour obtenir ce genre de résultat ?

C : Et bien, là, disons qu’il y a une grande partie de citation, soit des citations en texte ou ce qui fonctionne le mieux, c’est la citation en texte plus une image avec la citation intégrée. Et puis, ça, c’est automatisé ensuite par le service Social Oomph, qui permet d’automatiser la publication de contenus donc pour qu’il y ait, ça dépend, 5 à 6 contenus par jour publiés. Puis le fait d’avoir fréquemment du contenu de qualité, des citations inspirantes, c’est partagé et puis c’est le système viral de Facebook qui entre en jeu.

X : D’accord. Et du coup, si tu vois qu’une citation va se détacher du lot, est-ce que tu utilises les posts sponsorisés pour lui donner encore plus de visibilité et du coup, inciter encore plus au partage et tout ça ?

C : Alors, je le faisais, mais maintenant, comme c’est une opération plus manuelle, je le fais moins. Simplement, les citations ! Et j’ai une collègue, une assistante qui va identifier les publications qui ont le plus de succès et puis elle va les reposter plus souvent, pour augmenter le taux d’engagement de la page et puis, ensuite, la faire croitre naturellement, plus. Et puis, ce qu’il y a, c’est que si je vois qu’il y a des thèmes ou des images qui fonctionnent particulièrement bien, elles sont parfois réutilisées pour des campagnes publicitaires Facebook. Donc, c’est 2 choses à gérer séparément, mais après, la page permet de servir d’inspiration pour les publicités.

X : Oui, c’est ça ! Et puis, si finalement, ça te permet de « valider » ton marché en faisant des publications, quoi.

C : Exactement ! Exactement. Et puis, il y a quand même une bonne partie des inscrits du blog qui arrivent par ces campagnes. C’est comme Facebook, même les campagnes non payantes, donc, en fait, simplement la page Facebook.

X : Là, tu disais que c’est quelque chose que vous avez automatisé, la création des images ou d’autres contenus éventuellement, c’est quelque chose que tu as sous-traité aussi ?

C : Alors, c’est mon assistante, oui. Moi, j’ai toute une base de citation qui m’ont plu, plusieurs centaines de citations. Et elle en crée, elle crée une dizaine d’images par semaine qu’elle publie sur Facebook. Et puis, ensuite, celles qui sont automatisées, c’est celles qui ont rencontré un certain succès. Donc, ensuite, ça permet de sélectionner ce qui marche bien et de l’envoyer dans Social Oomph pour que ce soit republié pour les années à venir.

X : D’accord. Et du coup, aujourd’hui, à l’heure actuelle, c’est quoi, c’est « Social Oomph » ?

C : Oui. « Social » donc comme social, et puis, Oomph : o-o-m-p-h.

X : D’accord. Aujourd’hui, vous en avez combien d’images dans cet outil ?

C : D’images ? Pas énormément, peut-être une centaine. Mais de contenu ? Un millier environ. Parce qu’il y a aussi des vidéos, il y a aussi des citations pures, il y a tout un tas de contenus.

X : Oui. Éventuellement, vous avez largement de quoi faire pendant des mois et des mois. Et même quand tu as dit qu’il y avait 7 contenus publiés, ça m’a paru énorme. Mais avec le temps en fait, finalement, ça s’incrémente, eh oui.

C : Oui. Exactement. Et du coup, maintenant, même si on ne met rien manuellement, pendant quelque chose comme 2 mois, on peut avoir du contenu qui ne se répète pas alors qu’il est automatisé. Peut-être même un peu plus que 2.

X : Et du coup, même si c’est du contenu qui a déjà été publié, bon, ce n’est pas grave ! Les fans de la page ne font pas de remarques ou quoi que ce soit, quoi.

C : Non, pas du tout. Non, parce que c’est du contenu inspirant, de qualité, qui même si on le répète, ça fait parfois du bien de répéter certaines choses. Et puis, en plus, le système de Facebook fait que les mentions ne sont affichées qu’à une petite partie des gens et puis, en fonction de l’heure. Comme l’heure de publication est aléatoire, ça permet de toucher... Les publications qui sont republiées le sont en principe que rarement, au même moment. Donc, ça fait que ça touche en fait, majoritairement des personnes différentes.

X : Oui. Et puis, effectivement, quand on a eu une publication sur Facebook, il y a peut-être 6 mois, enfin, voilà, on ne va pas particulièrement s’en rappeler même si on l’a déjà vu, quoi. Donc, bon !

C : Exactement.

X : OK. Non, bah, c’est cool ! Et, non, bah, voilà ! C’était tout en tout cas, en terme d’acquisition de trafic, je ne sais pas si tu as d’autres choses dont on n’aurait éventuellement pas parlé sur ce sujet-là et qui te viennent à l’esprit.

C : Et bien, on a parlé de Facebook, du blog, Tabula, les régies emailing. Non, je crois qu’on a un bon aperçu.

X : Ah ! Il y a peut-être aussi un truc. Parce que du coup, tu proposes, tu me le confirmes, mais un programme d’affiliation sur tes produits, et donc, tu as peut-être aussi des partenariats ? C’est-à-dire qu’au même titre que toi, ce que tu fais, où tu intègres les produits d’autres personnes dans ton follow-up e-mail, il y a d’autres personnes qui le font aussi pour toi ?

C : Exactement ! Exactement. Effectivement, une des sources de trafics, c’est les partenaires. Et puis, après, je fais de temps en temps des super lancements et puis il y a certains partenaires qui ajoutent la promotion d’un de mes produits dans leurs séquences automatiques. Et puis, effectivement, ça fait aussi partie des 10 000 personnes qui s’inscrivent par mois. Une partie vient des partenaires, c’est juste. Et puis, moi, j’ai un produit qui plait bien, et puis après, moi, de temps je fais la promotion d’un partenaire. Ce n’est pas formel, mais il y a des échanges, comme ça, entre les gens qui ont les atomes crochus.

X : Oui, oui, oui. Du coup donc, quand tu fais ça, là, par contre, oui parce que comme c’est de l’affiliation, c’est que tu envoies les gens directement vers une page de vente d’un produit.

C : Alors, ça dépend. Il y a les 2 cas de figure. Parfois, la page de vente d’un produit, parfois une séquence e-mail. Dans mon cas, par exemple, tous les produits que j’ai créés, et bien, ils sont commissionnables. Ça veut dire que si on envoyait dans ma séquence, on ne va pas forcément toucher une commission seulement durant les premiers jours, mais aussi durant plusieurs semaines parce qu’il y aura plusieurs produits qui seront mis en avant.

X : Et ça, du coup, alors, c’est pareil ? C’est une fonctionnalité disponible via Ontraport ? Ou c’est un autre outil ?

C : Oui, oui. C’est Ontraport qui gère tous les systèmes d’affiliation, aussi.

X : D’accord. OK. Et, du coup, alors, vu qu’aujourd’hui, tu as tout ton système dessus, puisqu’en fait, moi, l’image que j’en ai, alors, je n’ai jamais utilisé l’outil, mais les échos que j’ai pu en avoir, c’est que Ontraport, c’était quand même une machine à gaz. Alors après, ils proposent beaucoup de fonctionnalités. Mais donc, toi, aujourd’hui, c’est un outil que tu recommandes aux gens d’utiliser parce que tu en es satisfait, et tout ça ?

C : Oui. Tout à fait ! Je trouve que c’est même assez simple à utiliser. Pour moi, l’usine à gaz, c’est Infusionsoft, donc le concurrent de Ontraport qui permet vraiment de tout faire. Il permet peut-être de faire 5 à 10 fois plus de choses qu’Ontraport, mais là, c’est beaucoup trop compliqué. Puis, il faut un technicien qui travaille dessus, qui fasse des intégrations. Enfin, c’est vraiment beaucoup plus lourd. Par contre, Ontraport, pour moi, c’est comme Aweber ou SG Autorépondeur, avec 10 fois plus de fonctionnalités tout en gardant la simplicité. Donc, pour moi, je trouve que c’est très très puissant tout en restant simple. Je peux le faire moi-même facilement, il y a mon assistante qui fait les choses sur Ontraport, aussi. Il n’y a pas besoin de passer beaucoup de temps pour comprendre comment ça fonctionne.

X : D’accord. Et du coup, est-ce que c’est cet outil-là qui te génère tes pages de vente ? Enfin, à travers cet outil-là, est-ce que tu peux générer aussi tes pages de vente que tu intègres après sur ton site ?

C : Ils ont la fonctionnalité : ONTRApages. Donc c’est comme si vous alliez sur LeadPages ou ce genre de service. On peut directement créer ces pages de ventes, les intégrer avec un plugin Wordpress au site. Et puis, ensuite, tout est géré, justement : l’affiliation, à qui on peut faire des upsells en un clic donc, ces boutons de commandes sans devoir ré-entrer les informations…

X : Oui, c’est une super fonctionnalité, ça !

C : Tout est directement généré.

X : OK. Et du coup, alors, ça coute combien Ontraport ?

C : Alors, pour débuter, on peut essayer pour 100 $ par mois, mais c’est assez limité en fonctionnalité. Mais après, si on veut avoir toutes les fonctionnalités, c’est 297 $ par mois. Et après, c’est en fonction du volume d’e-mails envoyés. Avec, il y a 100 000 e-mails et puis sinon, dès qu’on dépasse, comme moi je dépasse souvent, donc pour une tranche de 100 000 e-mails, on paie 100 $ de plus.

X : D’accord. Bon ! Et bah, écoute ! Voilà ! On est fixé et puis effectivement, si on veut créer un système efficace avec l’enchainement, comme ça, de différents produits, il n’y a pas le choix, je pense, en tout cas, au bout d’un moment, de passer à travers ce genre de solution. Et, il y a Click Funnels, qui propose aussi des fonctionnalités, je pense, assez similaires et dans le même ordre de prix, donc, je pense que… voilà ! Je ne sais pas quel est ton avis, mais à mon avis, on est obligé au bout d’un moment, de passer à ce genre de solution.

C : Oui. Parce que moi, c’était un peu difficile pour moi de gérer 10 systèmes différents regroupés dans tous les coins qui après, à chaque mise à jour, il y a des problèmes de compatibilité. Et puis, c’est des tas de plugins et logiciels. Du coup, là, Ontraport, ça me permet d’avoir un point où il y a tout l’essentiel qui est géré. Après, j’ai encore quelques petits plugins à gauche et à droite, mais tout ce qui est critique pour le business, c’est aussi géré par Ontraport. Et puis, eh bien, oui, en licence de logiciel, j’en ai pour facilement 1600 € par mois avec l’envoi d’e-mail et tout. Mais, derrière, ça me permet de générer 20 000 € donc pour moi, c’est pour me simplifier la vie, je suis OK de payer 1500 € pour avoir un système qui fonctionne de manière automatisée et ça fonctionne bien.

X : Alors, d’habitude en conclusion de ce podcast, je pose une question traditionnelle, c’est de savoir si l’invité aurait 3 livres à recommander. Mais, je vais faire une exception avec toi. Parce que je sais que tu t’es beaucoup formé, comme tu as pu le dire au début de ce podcast, et donc, je suppose que c’est toujours le cas aujourd’hui. Et donc, je voudrais savoir si tu avais par exemple, on va dire, 3 personnes, 3 personnes parce qu’elles t’ont influencé ou elles t’ont particulièrement inspiré au cours de ton parcours alors, soit à travers un produit, soit pour l’ensemble de leurs œuvres si l’on peut dire. Et voilà ! Trois personnes, vraiment, qui t’ont marqué et dont tu pourrais recommander les produits.

C : Oui. Avec plaisir ! Avec plaisir ! Moi, quelqu’un qui m’a beaucoup inspiré, c’est surtout des Américains, en fait.

X : Oui, oui. Qu’ils soient francophones ou anglophones, il n’y a pas de soucis.

C : D’accord. OK. Parce que je suis plus sur le marché américain que le marché francophone, mais il y a Brendon Burchard que j’aime beaucoup. Donc, pour le côté vraiment inspirant, motivation, voir grand et puis, être aligné avec son cœur, avec ce qui a du sens pour nous. Donc, là, lui, il a l’Experts Academy, qui est bien. Il a aussi le, comment ça s’appelle ? Le 10 X , « Comment faire x 10 avec son business durant l’année ou les deux prochaines années ». Sinon, il y a Jeff Walker, que j’apprécie beaucoup aussi. Donc, c’est le créateur de Product Launch Formula. Donc, comment faire des super lancements de produits avec des partenaires tout en créant beaucoup de valeurs pour son marché ? Et puis, après, il y a Ryan Deiss, donc de Digital Marketer, qui, lui, m’a beaucoup inspiré pour arriver à automatiser son business, arrivé à développer sa valeur par contact, qui permet ensuite de créer un business exponentiel. Donc, ces 3 personnes-là sont ce que je recommanderai.

X : OK. Parfait ! Écoute ! Voilà ! Très bien. Les auditeurs savent vers où se tourner. Alors, les gens qui veulent te suivre et qui veulent en savoir plus sur tes activités, où est-ce que tu peux les diriger ?

C : Oui. Alors, vous pouvez alors voir sur mon site personnel sur laquelle, je parle de propulseur de passion. Donc, ce qui est de comment développer sa passion via internet avec un système automatisé sur cedric-villa.com.

X : D’accord. OK. Parfait. Et bien, écoute ! Merci beaucoup, Cédric, pour ta participation. Et puis, on se dit à très bientôt !

C : A très bientôt Xavier. Merci beaucoup à toi. Salut.

X : Salut.