Podcast #023 : Comment lancer un blog et le monétiser en moins de 6 mois avec André Dubois

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André Dubois a lancé ses premiers blogs il y a quelques années.

Le premier a été un échec, mais le second lui permet de vivre de cette activité depuis plus de deux ans maintenant.

Ces années de pratique, de confrontation au marché et d’expérimentation lui ont permis il y a quelques mois de s’attaquer à une thématique bien plus concurrentielle, celle du webmarketing.

Pourquoi faire un tel choix alors que la concurrence est importante et que l’on a parfois l’impression que tout a déjà été dit et redit ?

Vous aurez la réponse à cette question au cours de cet épisode de Parlons Web.

Ce sera aussi l’occasion d’obtenir des techniques d’écriture, des conseils sur le fait de publier de nombreux articles invités chez vos concurrents ou encore les stratégies qu’André met en place pour faire grossir sa liste d’abonnés et ensuite monétiser son audience.

Après cet épisode, vous aurez peut-être le sentiment d’être ensevelis sous les conseils et vous serez peut-être découragé devant la montagne de tâches à effectuer.

Effectivement, personne sur ce blog (que ce soit moi ou les invités du podcast) n’a jamais dit que le blogging était une activité facile et rapide.

Cependant, vous devez savoir que les résultats que vous obtiendrez seront à la hauteur des efforts que vous êtes prêts à réaliser.

Gagner sa vie grâce à son blog ou son site, recevoir des commentaires de lecteurs qui vous remercient pour vos conseils, entendre dire que l’on est utile dans la vie des gens… autant de récompenses qui vont vous permettre de rester motivé sur le long terme afin de proposer le meilleur à votre audience :)

Dernièrement je réfléchissais à un nouveau « slogan » pour le podcast et j’ai eu l’idée suivante :

Parlons Web, votre dose hebdomadaire de motivation, d’inspiration et d’éducation.

Cet épisode répond parfaitement à cette ambition ! :)

Au sommaire de ce vingt-troisième épisode de Parlons Web

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Dans cet épisode vous allez découvrir

• Quels ont été les premiers projets d’André sur le web ?
• Quelles leçons a-t-il tirées de ces premières expériences ?
• Pourquoi cela ne lui a pas posé de problème de ne pas être un expert ?
• Comment fait-il pour identifier les sujets de ses futures formations ?
• Pourquoi ne souhaite-t-il plus lancer de formations à la chaîne ?
• La raison pour laquelle André a choisi de se lancer dans la niche du webmarketing.
• Pourquoi vous ne devriez sur tout pas publier vos premiers articles sur votre blog ?
• Comment se faire repérer par les gros blogueurs de votre thématique ?
• Les deux critères qui vous permettront de vous faire votre place à coup sûr.
• Les conseils d’André pour rédiger des articles qui seront remarquables.
• Comment populariser vos contenus plutôt que s’acharner à publier très souvent ?
• La technique qui fonctionne le mieux pour André pour capter les emails de ses visiteurs.
• Comment a-t-il décidé de monétiser son blog dans un premier temps ?
• Et beaucoup d’autres choses …

Outils et liens cités dans cet épisode

• Trafic Mania (+ Page Facebook + compte Twitter)
• Le blog du balltrap
• Open site explorer
• Les articles d’André sur Webmarketing-com.com
• Article : Comment faire connaître son blog

Livres cités dans cet épisode

• Permission Marketing de Seth Godin
• Made to Stick de Chip Heath
• Ecriture de Stephen King

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Il y a des épisodes du podcast où je sais d’avance que le contenu va plaire aux auditeurs et auditrices.

Cet épisode en fait partie :)

Alors si je ne me suis pas trompé, remerciez André d’un simple clic sur Twitter.

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C’est simple, rapide et c’est la meilleure récompense que vous pouvez me donner pour l’ensemble du travail réalisé chaque semaine.

Je compte sur vous.

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   Retranscription écrite du podcast

Les commentaires c'est cool ! (Je m’exprime)

David le 28/10/2015

Maximilien le 28/10/2015

Samuel le 30/10/2015

Geoffroy @ Renover TV le 31/10/2015

Xavier le 02/11/2015

André le 03/11/2015

Astyan le 21/03/2016

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Retranscription écrite du podcast

X : Bonjour André. Et merci d’avoir accepté mon invitation pour ce nouvel épisode du podcast Parlons Web.

A : Salut Xavier. Salut à tous. Je suis ravi d’être ici.

X : Alors, André, tu as déboulé, on peut dire, il y a quelques mois dans la sphère du web marketing via le site traficmania.com, mais finalement ce blog n’est pas le premier de tes projets puisqu’auparavant tu avais lancé au moins un site dans une thématique très spécifique. Et donc je voulais savoir si tu pouvais te présenter aux auditeurs et aux auditrices qui, j’en suis sûr, sont très impatients d’en savoir un petit peu plus sur toi.

A : OK. Je m’appelle André Dubois. Ça fait quelques années que je blogue. Et maintenant, je vis de mes sites depuis un peu plus de 2 ans. Alors, Trafic Mania en effet ce n’est pas mon premier site. J’en ai d’autres qui ont marché, qui marchent toujours, que j’utilise toujours. Et j’en ai aussi beaucoup qui se sont planté lamentablement. Et ce sont surtout ces sites-là qui m’ont permis d’apprendre ce qu’il ne faut pas faire, ce qu’il faut faire. Et je pense que c’est surtout cet apprentissage-là qui fait que j’ai réussi à pousser le démarrage de Trafic Mania assez fort et assez vite.

X : OK. Je sais qu’à travers Trafic Mania, tu parles aussi d’une expérience sur un site qui est dans la thématique du Ball Trap. C’est comme ça que ça se prononce ?

A : Oui, oui, oui. Tu peux dire tir sportif, ça parlera plus aux gens. En fait, c’est une thématique qui est hyper nichée. Et en fait tout ça, c’est lié au fait de comment moi, je suis venu au blogging. Et en fait, je suis venu au blogging il y a quelques années de ça quand j’ai vendu ma maison. Quand j’ai vendu ma maison, j’ai fait une petite plus-value qui devait être de l’ordre de 15 000 €. Donc je me suis retrouvé avec un petit peu d’argent à placer. Et je ne savais absolument pas comment on faisait pour placer de l’argent. Et en tapant le mot « investir » sur Google, je suis tombé sur le blog de Michael Ferrari. Et c’est la première fois en fait que je suis tombé sur un blog. Donc c’était il y a quelques années et c’est la première fois en fait où j’ai vu qu’il y avait des gens qui gagnaient leur vie sur internet en donnant de l’information. Donc j’ai lu plusieurs articles sur son blog. Ça m’a appris beaucoup de choses aussi et ça m’a donné envie en fait d’en savoir plus sur l’activité du blogging. Alors j’ai monté mon premier blog très peu de temps après. Le tout premier en fait, c’était un blog qui était dédié au monde du recrutement. Et j’ai réussi à avoir du trafic. Je passais des journées entières pour comprendre comment installer WordPress et tout. C’était une vraie galère. Et j’ai réussi à avoir du trafic en mettant vraiment l’accent sur de longs articles, sur la qualité du contenu et en essayant d’amener un maximum d’information à mes lecteurs. Et puis à côté de ça, il y avait le sport que je pratiquais à l’époque qui était donc liée au tir sportif. Là, j’ai eu une démarche qui était un peu plus marketing. Je me suis rendu compte qu’autour de moi, c’était des gens qui investissaient beaucoup d’argent dans les clubs, dans leurs matériels, dans les licences. Donc c’est un vrai budget, c’est un sport qui coûte cher. Et je me suis rendu compte que la plupart de ces gens-là en fait ils n’avaient jamais pris de cours parce qu’il y avait très peu de moniteurs. Finalement, personne ne connaissait les vraies techniques. Je me suis dit : « Ah bah, tiens ! Je vais faire un blog sur ce sujet-là ». Donc à cette époque, j’ai commencé à bloguer avec 2 blogs. Un blog qui était vraiment lié au monde de l’entreprise et au recrutement dans lequel j’expliquais comment faire un CV, comment on fait des lettres de motivations et un autre blog qui était vraiment axé sur un de mes loisirs. Et puis les années passant où je me suis retrouvé sur Lyon, je travaillais dans une entreprise où j’ai perdu mon emploi. Et là, il a fallu prendre une décision qui était compliquée parce que comme ça c’était mal passé, je n’avais pas très envie de retourner dans le monde du travail. Eh bien, je me suis dit : « OK, je vais essayer de monétiser ». Donc j’ai monétisé mon blog sur les ressources humaines et ça n’a pas marché. En fait, là j’ai compris que le truc il était trop généraliste. En fait, si on veut gagner de l’argent sur internet, ce qu’il faut c’est de cibler. Par exemple, si j’avais fait un blog qui expliquait aux gens comment percer dans le milieu du cinéma par exemple, je pense que ça aurait pu marcher et je pense que j’aurai pu vendre des choses. Mais quand tu essaies de t’adresser à tous les chercheurs d’emploi, finalement tu t’adresses à tellement de monde avec des profils tellement différents que tu t’adresses à personne et personne n’a assez envie d’en savoir plus au point d’acheter. Donc même si j’avais beaucoup de trafic, c’est un blog qui ne m’avait jamais rapporté plus que 500 ou 800 € par mois donc pas assez pour en vivre. Donc ce blog, je l’ai fermé et puis j’ai tout de suite essayé de monétiser mon blog sur le tir sportif. J’ai créé mon premier produit et là ça a marché. Enfin, le premier mois, ça a été vraiment un carton et donc ce site, j’en vis depuis 2 ans et j’ai un chiffre d’affaires annuel qui tourne aux alentours de… Je crois que l’année dernière j’ai fait 30 000 ou 32 000 € de vente dessus. Cette année, je suis sur les mêmes bases. Alors le truc c’est comme je suis en auto entrepreneur, j’arrive toujours au seuil en fin d’années et je me pose toujours la question : est-ce que je fais la bascule ? Et l’année dernière, j’ai décidé de ne pas le faire parce que je ne voulais pas m’enquiquiner à me lancer dans les formalités administratives lourdes. Donc j’ai laissé filer la fin d’année, mais là je pense qu’avec Trafic Mania, il va falloir rapidement que je m’occupe de ce changement. Aujourd’hui en fait, oui, j’ai mon site sur le tir sportif qui me fait vivre et j’ai Trafic Mania que j’ai lancé au printemps, mais j’ai commencé vraiment à publier dessus à l’été et qui part aussi sur des bases qui sont très très fortes. Ça démarre très très fort aussi.

X : Du coup alors, peut-être qu’on peut revenir un petit peu sur cette aventure, sur le blog du tir sportif, c’est juste pour savoir. À la base, tu avais quel niveau justement dans cette pratique ? Tu étais moyen ? Tu étais très bon ?

A : J’ai un discours. Et c’est ça qui est intéressant dans le blogging. J’ai un discours hyper transparent avec mes lecteurs. C’est-à-dire que moi, je ne suis pas moniteur diplômé d’État et ils le savent. C’est écrit. Je ne suis pas compétiteur et ils le savent et c’est écrit sur mon site. Les gens savent que je n’ai pas gagné de compétition. Mais ce que je leur explique c’est que moi, j’ai été débutant, j’ai galéré parce que je ne connaissais pas les techniques de tirs. Mais à force de tester, à force de m’entraîner, j’ai réussi à isoler. Et aussi en me formant, j’ai réussi à isoler ce qui marche. Et moi, ce que je leur vends en fait c’est de la pédagogie. Et ce qu’il faut comprendre c’est qu’en ligne, finalement les gens se foutent de tes diplômes. Ce que les gens veulent c’est du résultat. Je dirais que finalement il y a très peu de thématiques dans lesquelles il faut avoir des diplômes. Je pense que si tu blogues sur le médical, tu as intérêt à savoir de quoi tu parles donc oui, il faut avoir un diplôme. Je pense que si tu blogues sur le juridique ou sur le fiscal, c’est pareil parce qu’il peut y avoir vraiment des conséquences. Mais je dirais que dans 98 % des thématiques, les gens, ce qu’ils veulent c’est du résultat. Donc finalement, mes clients, ce qu’ils ont apprécié, c’est que j’étais capable de leur expliquer avec des mots simples, avec de la pédagogie : comment faire pour progresser. Et comment moi, j’avais réussi à progresser ? Même si aujourd’hui, j’ai un bon niveau, je ne suis pas quelqu’un qui a un niveau national. Mais j’ai des tireurs, j’ai des clients qui ont été sélectionnés dans des compétitions très très importantes. Et aussi, parmi mes clients, j’ai des gens qui sont moniteurs diplômés d’État et qui cherchent de l’information. Donc ça montre bien que le plus important sur internet, c’est d’orienter ton discours sur les résultats. Si les gens sentent qu’ils peuvent progresser, si tu es capable de montrer des chiffres qui prouvent que ça marche, les gens te suivent.

X : OK, d’accord ! Alors, quand tu as lancé ce blog, je suppose qu’effectivement comme tu dis comme c’est une niche qui est quand même vraiment très très spécifique, le simple fait de publier a fait que tu t’es positionné sur un certain nombre de mots clés sur les moteurs de recherche et que tu as pu atteindre ta cible assez facilement ou… ?

A : Non. Je n’ai pas fait comme ça. En fait, on pourra reparler après des référencements de blogs réussis et des mots-clés parce que je pense que les mots-clés et le SEO pour moi c’est probablement la plus grosse erreur qu’on peut faire en lançant un blog. La difficulté que j’ai eue sur mon site c’est que la thématique, elle était vide. Quand je l’ai lancé en gros, dans la niche du tir sportif, il y avait, un gros forum, des forums de chasseurs et peut-être un ou deux petits blogs, mais vraiment des petits blogs avec du tout petit trafic. Et c’est très compliqué de réussir à ramener du trafic sur ton site quand tu es dans cette situation. Donc en fait, j’ai dû retourner dans le monde réel. Ce que j’ai fait par exemple, j’ai fait faire des cartes de visite avec le logo de mon site et au dos, il y avait un petit calendrier. Eh bien, j’ai envoyé 100 cartes de visite à je ne sais plus combien de dizaines de stands pour qu’ils mettent ça sur le comptoir en fin d’année. Comme ça, les gens, ils prenaient le petit calendrier, ils avaient un petit cadeau et dessus il y avait le nom de mon site. Et ça, c’est quelque chose qui m’a ramené du trafic. Parce que je ne voulais pas à l’époque, je n’avais pas envie de me lancer dans des campagnes Facebook. Je ne savais pas comment ça marchait et j’avais peur de dépenser des fortunes. Et puis il n’y avait pas d’autre site sur lequel faire des articles invités, etc., etc. Donc j’ai dû en fait repasser dans le monde réel, dire aux gens : « Voilà, au lieu d’offrir un bonus entre guillemets, informatique, j’ai offert un bonus en réel » et c’est comme ça que j’ai réussi à lancer mon trafic.

X : OK. J’ai vu que sur ce site là, tu proposes pas mal de formation, je ne sais pas combien il y en a au total, mais il y en a quand même pas mal. Et comment tu fais pour justement, identifier le besoin pour te dire : « OK, je vais faire un produit sur cette thématique en particulier » ?

A : Alors, pour moi, le plus important, c’est d’écouter. Je pense que la plus grosse erreur, parce que j’ai des produits qui ont mis dans le mil et j’ai des produits qui sont passés complètement à côté et qui ne sont pas vendus. Et en fait, je pense que le plus important, c’est tout simplement de demander à son audience. C’est quelque chose que j’ai fait par exemple sur Trafic Mania et m’aide en fait à cibler mon offre. Je l’ai appris à la dure parce que des fois OK, tu bosses des jours et des jours à enregistrer un truc, tu proposes à la vente et patatras, ça ne marche pas ! Tu es dégouté parce que tu as bossé toute la semaine, tu en vends 2 et c’est la galère. Donc le plus important pour moi et c’est ce que je fais toujours aujourd’hui, c’est d’identifier les sujets qui parlent aux gens sur les forums. C’est d’aller voir d’autres sites de ma thématique et de voir les articles qui ont eu le plus de succès. Moi, par exemple, je regarde régulièrement sur mon site de tir les articles qui ont été les plus consultés et ça me donne des pistes sur ce que les gens attendent. Et c’est vraiment quelque chose que je recommande aujourd’hui à n’importe quel blogueur, c’est : ne vous lancez pas comme ça dans l’aventure en vous disant : « Tiens, je vais publier là-dessus parce que c’est original et puis ça va plaire », le plus souvent vous allez mettre à côté. Ce qu’il vous faut c’est des données sérieuses. Il faut utiliser des sites comme Open Site Explorer pour voir par exemple les articles qui ont les plus likés sur un blog concurrent. C’est d’aller faire un tour sur les forums et c’est de regarder les articles les plus populaires et ça, ça va nourrir votre réflexion. Parce que sinon vous allez passer énormément de temps à créer du contenu et vous risquez de tomber à côté.

X : OK. Et du coup, je pense qu’il y a aussi le fait qu’en sortant des formations de façon régulière, tu arrives à faire en sorte qu’un client qui a pu te découvrir sur une thématique en particulier, tu arrives au court de sa vie de client chez toi à augmenter son panier moyen en lui proposant toujours de nouveaux produits.

A : Oui. Mais ce n’est pas un modèle que je referais. Le truc, c’est que si tu fais comme je l’ai fait de la formation à la chaîne en en sortant toutes les semaines, à un moment ou à un autre tu épuises la thématique. C’est-à-dire qu’il y a des thématiques où oui, tu peux enregistrer 100, 150 formations et il y en a qui le font. Mais bien souvent, c’est plus ou moins le même truc qui est packagé différemment. Et quand tu es sur une thématique hyper ciblée, je veux dire quand tu as parlé du mental, du physique, de la technique, des programmes d’entrainement, de la gestion de la compétition, etc. à un moment, tu as quand même vite fait le tour, si tu veux. Et la difficulté avec ce modèle de créer des formations à la chaine, c’est que tes formations, elles ont un cycle de vie qui est méga court. C’est-à-dire que tu en enregistres une le lundi, tu la mets en vente la semaine d’après, tu vas le vendre pendant une semaine ou 2 donc tu es obligé d’en refaire une. Et finalement, tu te retrouves après dans une situation et on le voit. Moi, je le vois, il y a plein de blogueurs qui font ça et qui doit commencer à faire de plus en plus de promotions, des packs avec de plus en plus de formations pour continuer à vendre. Moi j’ai vu des blogueurs qui faisaient des packs de 10 formations pour continuer à vendre. Quand tu arrives à ce niveau-là, le truc c’est que tes clients, ils sont attentistes. C’est-à-dire qu’ils se disent : « Pourquoi j’achèterais maintenant alors que si ça se trouve, le mois prochain il va faire une offre et je pourrais en avoir 5 pour le prix d’une ? » Donc moi, j’ai arrêté de faire les formations à la chaine parce que je sentais qu’il y avait une vraie lassitude de l’audience. Les gens ils ont toujours l’impression que tu vas les voir en fait pour essayer de leur fourguer quelque chose. Et je pense que c’est ce qu’il y a de pire à faire. Moi, je n’appliquerais plus ce modèle et ce que je fais aujourd’hui sur mon site, c’est différent. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, je pars plutôt sur de nouveaux bonus gratuits sur lesquels tu viens proposer un produit très attractif et ensuite tu essayes de leur proposer quelque chose de plus cher.

X : Ça, tu parles sur ton site de Trafic Mania ? Ou sur le site de tir aussi tu fais ça ?

A : De tir. Et je le ferai sur Trafic Mania, pas tout de suite parce qu’il y a des étapes à faire avant et je n’y suis pas encore. Mais mon site de tir il a 3 ans donc j’ai déjà de l’audience, j’ai des milliers d’inscrits. Voilà, j’ai du trafic, je ne sais plus, je dois avoir entre 500 et 1000 visiteurs par jour si tu veux. Donc je ne suis pas au même niveau de maturité sur les deux sites, mais sur mon premier site qui est beaucoup plus mâture sur mon site de tir, j’ai décidé de ne plus vendre avec ce schéma parce qu’à un moment tu ne t’en sors pas, quoi !

X : Oui, oui. Je n’ai pas de mal à le comprendre. Juste peut-être pour se faire une idée, du coup les formations donc que tu proposais toutes les semaines, c’était sous quel format ? C’était de la vidéo, de l’audio ?

A : Oui, oui. C’était de la vidéo, de l’audio, avec parfois un petit PDF en bonus, ce genre de chose. Oui, oui.

X : D’accord, OK.

A : En fait, comme c’est extrêmement technique et que ça va très vite en fait, l’exécution d’un tir, ça dure une seconde. Si tu regardes les vidéos de champions sur YouTube, tu n’as pas vraiment le temps de comprendre ce qu’ils font parce que c’est très très rapide. Donc il vaut mieux décomposer, en faisant des flèches à la tablette graphique, en expliquant aux gens voilà comment on se positionne, voilà comment on met les yeux, voici comment on anticipe, etc. Et là, de cette manière, c’est beaucoup plus pédagogique et les résultats sont là pour le client.

X : OK. Super. En tout cas, merci de nous avoir partagé toutes ces infos alors justement, on peut aussi parler du lancement de Trafic Mania il y a quelques mois. Et déjà ma première question c’était de savoir, pourquoi justement tu as décidé de te lancer dans cet univers du webmarketing qui finalement est beaucoup plus concurrentiel que celui du tir sportif ? Et pourquoi tu n’aurais pas par exemple choisi d’appliquer tes connaissances et ton expérience sur d’autres thématiques qui pourraient être plus « faciles » ?

A : Alors, j’ai choisi cette thématique justement parce qu’elle est hyper concurrentielle. Et c’est vraiment un conseil que je veux donner aux gens. Si vous visez une niche dans laquelle il n’y a personne, vous n’arriverez pas à gagner votre vie parce que finalement, vous n’aurez pas assez de trafic. Et finalement, choisir une niche qui est compétitive, ça veut dire qu’il y a des gens qui sont déjà là, ça veut dire qu’il y a du trafic, ça veut dire qu’il y a de l’audience, ça veut dire qu’il y a des gens qui gagnent leurs vies. Et finalement, si vous êtes capables d’arriver dans n’importe quelle niche et faire mieux que les autres, à moment ou à un autre ça paiera. Donc je n’ai pas eu peur si tu veux de me dire : « Oh la la ! Mais c’est complètement bouché ! » Moi, je pense qu’il n’y a pas de niche bouchée, il y a simplement des gens qui réussissent mieux que les autres et qui travaillent de manière plus intelligente que les autres et qui ont plus de résultats. J’encourage les gens, moi, à aller dans des thématiques qui ont l’air encombrées et à faire mieux que les autres, là on obtient des résultats.

X : OK. Justement, avant de parler du détail de ce lancement, est-ce que tu pourrais justement nous dire quand est-ce que tu as lancé ce blog ? Et quels sont les résultats que tu obtiens aujourd’hui ? Alors pas forcément en terme de monétisation parce que comme tu le disais, c’est encore un peu tôt, mais…

A : Si si si, ça y est ! Ça a commencé depuis 15 jours alors je peux te donner des chiffres. Donc là, on est mi-octobre 2015. De mémoire, j’ai dû acheter le nom de domaine en février ou en mars, quelque chose comme ça. Mon idée première en fait, ce n’était pas ça. Mon idée première c’était de faire du webmarketing, mais en anglais. Parce que je parle anglais et je m’étais dit : « Ouais ! Eh bien, tant qu’à faire autant aller sur le plus gros marché ». Donc j’ai pris une décision qui avait l’air complètement cinglée. C’est d’aller faire un site sur le webmarketing pour me frotter aux Américains. Et puis, je me suis rendu compte d’un truc, c’est qu’autant parler anglais pour moi, c’était facile, mais autant bien rédiger c’est compliqué. À l’époque, je me suis dit, je vais écrire mes articles en français puis je vais les faire traduire. Et à un moment, je me suis dit : puisque j’écris des articles en français, autant les mettre aussi sur un blog en français. Et c’est comme ça que l’idée de Trafic Mania m’est venue. Alors, je ne sais plus, j’ai dû acheter mon nom de domaine en février-mars donc moi, la décision que j’ai prise, c’est de ne surtout pas publier chez moi. Et ça, c’est le piège dans lequel tombe je dirai 99 % des blogueurs. Les gens, ils installent Wordpress, ils commencent à publier, publier, publier. Ils se disent « OK, je vais cibler des mots-clés, et petit à petit Google va me repérer. Plus je vais monter et plus je vais avoir du trafic. » Le truc c’est que quand tu travailles de cette façon, ça peut prendre des années avant d’avoir du trafic. Tout simplement parce que c’est comme si tu faisais un cours devant une salle vide ou c’est comme si tu faisais un concert devant une salle vide. Personne ne sait que tu es là, personne ne sait que tu existes, personne ne vient voir ton site et toi tu continues à publier. Et quelque part, c’est quelque chose qui n’a pas de sens. C’est juste une perte de temps ! Donc je me suis dit : je vais juste mettre une page d’accueil avec mon bonus et un formulaire de capture d’emails et je vais publier chez les autres comme un dingue. Donc c’est aussi à cette époque-là que j’ai publié un article invité chez toi d’ailleurs si je me souviens bien.

X : Exactement.

A : Et donc, moi, pendant les 4-5 premiers mois, je n’ai fait que de l’article invité. Donc pour ça, il a fallu que je montre un peu patte blanche. Parce que quand tu contactes des gens qui sont établis dans la thématique, qui ont une audience et que toi tu arrives, tu n’es personne. Je veux dire, moi, j’avais un site sur le tir sportif, rien à voir. Donc les mecs : « C’est qui ce mec ? Qu’est-ce qu’il me veut ? », quoi ! J’ai vraiment vraiment essayé de passer du temps à créer des connexions avec les gros blogueurs. Donc il y en a qui te snobe, tu n’existes pas, tu n’es personne donc il ne te parle pas, OK, très bien ! Mais il y en a aussi un paquet qui sont intéressés par ta démarche. Et quand tu expliques aux gens : « Voilà, j’ai envie de monter un site marketing un peu différent où je vais aller au fond des choses, où je vais prendre le temps d’expliquer aux gens comment on fait, je vais essayer de faire du zéro bull shit ». Eh bien, les gens ils sont intéressés et puis, à partir d’un moment, tu échanges et puis tu as bon niveau de confiance et là, tu proposes un article invité. Donc j’ai réussi comme ça à publier un article invité chez toi et le tout premier que j’ai réussi à publier, c’est chez Webmarketing & Com, c’est un gros gros site de webmarketing. Et l’article que j’ai publié, il a eu 1300 partages, un truc comme ça ! Donc derrière c’était facile parce que j’allais voir d’autres blogueurs, je disais : « Hey ! Je pourrais publier un article chez toi ? Regarde, j’ai déjà publié ça sur ce site de référence et l’article, il a eu 1300 partages ». Les gens, ils disaient : « Oh, c’est pas mal ce que tu fais. Si tu veux, tu peux écrire chez moi ». Et comme ça, de fil en aiguille, j’ai réussi à publier, à publier, à publier. Je ne sais pas combien j’ai fait d’articles invités, mais j’en ai fait un paquet et ça a fait grossir ma liste. Ce qui fait que, je ne sais pas, en 3 ou 4 mois, j’avais 500-600 inscrits. Alors que sur mon site il n’y avait rien. Et le jour où j’ai publié mon premier article, boum ! J’ai eu 300 visiteurs. Sans chercher les mots-clés, sans faire du SEO. Le SEO, c’est très bien. Je ne dis pas qu’il ne faut pas en faire. Le SEO, c’est important. Mais le SEO, ce n’est pas l’outil qui permet de lancer un blog. Le SEO, c’est un outil de croissance de blog. Donc ça vient après. Moi, aujourd’hui, niveau SEO, mon site, quand mon programmeur il jette un œil dessus, il dit : « Ah ! Il ne faut pas faire ci, il ne faut pas faire ça ». Et je dis oui, OK, d’accord, mais après ? Pour le moment, je construis ma crédibilité, je construis la confiance avec mes lecteurs et le SEO, on verra ça dans un mois ou 2. Donc oui, j’ai fait quelques mois d’articles invités, j’ai commencé à publier chez moi cet été ou en juin, quelque chose comme ça. Et là, je n’ai publié que 10 articles sur mon site. Mais comme je fais un effort intense sur la qualité et la promotion de contenus, mes derniers articles, ils sont partagés entre 70 et 280 fois. Ce qui n’est pas mal pour un site qui démarre. Je réponds aux commentaires donc ça double le nombre, mais j’ai des articles où j’ai 50 commentaires donc ça veut dire que les gens ils vont laisser 25 commentaires. Ce n’est pas mal. Je veux dire, sur ton premier article il y a 25 commentaires, il n’y a pas beaucoup de blog qui fait ça. Donc aujourd’hui, j’ai le sentiment d’avoir réussi un très gros… Du moins que mon opération lancement a été réussie. Je continue à faire des articles invités. Tu vois, hier j’en ai publié un. La semaine dernière, j’en ai publié un autre. J’en ai d’autres dans les tuyaux. Eh bien, voilà ! Aujourd’hui la situation, j’ai regardé ce matin, normalement, le 1000e inscrit devrait être atteint fin de semaine. C’est super cool, voilà ! 1000 inscrits alors que j’ai publié mon premier post sur le blog, il y a 4 ou 5 mois. Je trouve que c’est une jolie réussite. Et ce que je sens surtout aussi c’est qu’il y a un vrai engagement avec l’audience. C’est ça pour moi vraiment le plus important et c’est le plus important pour n’importe quel blog. Parce qu’en fait, tu as plein de gens qui sont à la recherche de l’astuce, qui sont à la recherche du hack, du truc. Tu vois, il y a des gens qui me disent : « Ouais, est-ce que je dois mettre mon logo dans mes emails pour augmenter mon taux d’ouverture ? » Je leur dis, on s’en fout. Ce n’est pas ça qui va jouer. Ça va jouer à la marge et ce qui est important pour réussir c’est d’être crédible. Si tu regardes tous les gros blogs du monde, je ne sais pas, tu vas aux États-Unis, tu prends Social Media Examiner, tu prends MOZ, tu prends Copyblogger, tu prends Backlinko ou même sur le marché français. Par exemple dans les finances personnelles, tu prends Michael Ferrari. Tous ces blogs-là, tous, ils ont tous un point commun. C’est que le contenu, il est hyper crédible et les gens leur font confiance. C’est pour ça que moi, aujourd’hui, quand on me dit « Est-ce que je dois mettre le logo dans mon mail ? », je dis, mais tu t’en fous. Si tes articles sont bons, les gens ils vont venir les lire. Mais évidemment, les petites bidouilles, les petites astuces, le petit upsell, ça peut te permettre d’avoir un petit peu plus de trafic, ça peut te permettre de faire un petit peu plus de vente. Mais si tu veux vraiment arriver à avoir un gros blog avec beaucoup d’inscrits et être dans les « leaders » de ta thématique, ça ne peut passer que par la crédibilité ou que par la confiance. Les astuces, elles viendront après pour améliorer le truc. Mais si tu veux, si ton contenu, il est moyennasse, ce n’est pas parce que tu envoies un mail qui a été rédigé par un graphiste que les gens ils vont cliquer dessus parce que les gens ils savent que derrière, ça ne tient pas la route. Alors que si tu as du super contenu et que tu envoies juste un mail manuscrit, trois lignes en disant « Hey, salut ! Vous avez tel problème, regardez, j’ai écrit un article là-dessus. Il se trouve ici. Cliquez pour le voir ». Là, tu vas avoir des gros taux parce que les gens ils ont confiance. Et c’est ça le plus important. C’est vraiment le truc sur lequel j’essaie de me focaliser sur Trafic Mania et il se passe un truc dingue. Je reçois des mails de gens qui me font des remerciements de fous furieux, quoi ! Il y a des gens, ils me racontent leurs histoires en me disant : « J’ai vécu tel drame, je me suis trouvé dans telle situation, j’ai commencé à bloguer et je n’y arrivais pas. J’ai lu tes articles, ça m’a ouvert les yeux et tout ». Et là, tu te dis, il se passe quelque chose. Les gens me trouvent crédible. Et ça se ressent aussi dans les commentaires. Les gens ils laissent des commentaires et ils font quasiment la taille de mes articles, tu vois. Et pourtant j’écris des articles de dingue. Et tout ça, et bien ça me permet d’arriver aujourd’hui dans une phase où j’ai commencé à monétiser mon site et sur les 15 premiers jours d’octobre, je suis arrivé à un résultat où j’ai du faire à peu près 2000 € en 15 jours sur mon site.

X : OK. D’accord. Après peut-être on reviendra un peu plus sur comme tu as mis en place tout ça. Pour revenir justement à ce que tu disais juste avant sur comment acquérir cette crédibilité et comment nouer ce lien de confiance, finalement, quand on parcourt ton blog on s’en rend compte très bien, c’est qu’effectivement tu as un certain style qui se remarque rapidement quand on va lire 2-3 articles que ce soit publié chez toi ou chez les guest blogging que tu as pu faire. Justement, est-ce que tu peux parler de ça et de ce qui à ton sens est différent dans ta façon de rédiger ?

A : Oui, bien sûr. Alors, ce qui me différencie des autres ? Pour moi, la première chose, le premier truc, c’est moi, ce que j’appelle zéro bull shit. C’est-à-dire qu’aujourd’hui sur la planète webmarketing, sur le web francophone, je trouve que tu as des sites qui tiennent la route, mais tu en as aussi beaucoup qui sont des champions de la petite astuce et qui te disent : « Tu vas tripler tes ventes en mettant des chiffres plutôt que des adjectifs dans tes pages de vente ». Je veux bien, ça aide tu vois de mettre des chiffres au lieu de dire : « Vous allez beaucoup augmenter », tu dis : « Vous aller augmenter de 50 % ». OK, c’est plus efficace, ça marche mieux ! Mais ce n’est pas ça qui va faire que tu vas tripler. Donc moi, déjà, le premier truc c’est : pas de bull shit. Le second truc pour moi, c’est donner de l’information en quantité. C’est-à-dire que moi, il n’y a pas un de mes articles qui fait moins 2000-2500 mots. Donc, c’est long à rédiger, mais si tu veux, ça te permet d’expliquer en profondeur et d’expliquer les étapes aux gens. Et encore une fois les gens, ils cherchent du résultat et expliquer aux gens comment on fait pour atteindre un résultat de A à Z, ça prend du temps ! Donc moi, j’ai fait le choix de publier peu, mais publier long. Et ce qui me différencie aussi, et là, on arrive dans le style, principalement, alors des techniques d’écriture, il y en a 1 milliard. Mais ce qui me différencie principalement c’est que je cherche l’empathie. Et l’empathie c’est de se dire, comment dire ? Imagine, il t’arrive une grosse galère, tu vois ? Imagine quelqu’un de ton entourage proche qui tombe malade ou un décès. Tu as plein de gens qui vont venir te voir et qui vont dire : « Écoutes, tu vas te battre. C’est dur, mais tu vas y arriver, nous, on est là, on va t’aider ». Ça, c’est le discours que tout le monde a entendu et ça, c’est un discours de sympathie. Le discours d’empathie c’est différent. C’est quelqu’un qui va te dire : « Écoute ! Je ne sais pas quoi te dire, mais je vois que tu as de la peine, je suis content que tu l’aies partagé avec moi ». Et en fait, quand tu arrives à faire passer ça dans tes articles tu as tout gagné parce que les gens ils se disent : « Je suis compris. Ce mec il me comprend. Ce qu’il écrit, ça me touche ». Et pour écrire avec empathie, ce n’est pas très difficile. Le premier truc c’est d’écrire « vous » à la place de « moi ». Donc ce que tu peux faire quand tu as fini d’écrire ton article par exemple, c’est faire un petit Ctrl+F et de voir combien de fois, tu as écris « vous » et combien de fois tu as écrit « je » ou « moi ». Et en général, il faut écrire trois fois plus « vous » que « moi ». Donc déjà il faut parler aux gens. Ça, c’est le premier truc, tout le monde le connaît, mais pas assez de monde le fait. Le second truc qui est important c’est le titre. Le titre, c’est fondamental, il doit résonner dans les oreilles du lecteur. Tu dois l’accrocher avec le titre. Il y a un exemple que j’adore. Alors je ne me souviens plus du nom du blogueur, mais le mec il avait écrit un article. L’article c’était : « Les 2 sortes d’apprentissages ». Et l’article il était bon, il en a fait la promotion, mais il avait eu que 50 visites. C’est un cas réel, je ne sais plus, il y a un lien dans un de mes articles invités qui envoie vers ça. Et le mec il se dit : « Mon article il est bon ! Je le vois parce que les gens, ils restent 6 minutes dessus en moyenne donc ils le lisent. Et il n’y a personne qui vient le voir ». Et le gars il a décidé juste de changer le titre. Il a appelé son article : « Apprenez à connaître votre propre intelligence ». Donc en français, ça ne sonne pas terrible, mais en anglais, ça sonne super bien. Le mec il a fait 50 fois plus de trafic. C’est-à-dire qu’il est retourné sur les forums, il a été sur Digg, il a été sur Reddit, le truc que tu utilises pour promouvoir ton site quand tu écris en anglais. Il a eu 50 fois plus de clics grâce au titre. Donc second truc, le titre. Le truc aussi qui est super important, c’est dès les 10 premières lignes, c’est de poser le décor et dire aux gens les problèmes qu’ils vivent, mais sans juger, tu vois ! Et en mettant en fait des émotions. C’est-à-dire que les gens qui veulent monter un blog, voilà, c’est des gens qui vont être intéressés par l’indépendance financière, etc. Mais le plus profond du truc, c’est que souvent ils n’en peuvent plus de leur boulot. Donc si tu es capable de dire, voilà : « Vous avez votre patron sur le dos, vous savez que vous ne pouvez pas lui dire non, parce que vous avez besoin de lui pour payer les factures. Vous savez que c’est idiot. Vous avez le sentiment qu’il vous tient ». C’est beaucoup plus efficace que de dire : « On a tous le rêve de vivre de notre blog », tu comprends ? Parce que tu parles vraiment aux gens de leur point de vue. Et c’est ça écrire avec empathie, c’est de se mettre dans les pompes de l’autre. Et ça, c’est ce que j’essaie. Il y a une autre astuce aussi qui fonctionne très bien, c’est de mettre ce que les Anglais appellent des « power words », des mots puissants, moi je dis que c’est des mots d’influence. Non seulement ça donne un peu de style, mais ça réveille le lecteur. L’exemple le plus célèbre c’est Winston Churchill qui dit : « Je vous promets du sang, de la sueur et des larmes ». Il n’a pas dit : « Ça va être dur, mais on va réussir à vaincre l’Allemagne nazie ». Il a dit : « Non, vous aurez du sang, des sueurs et des larmes ». Sang, sueur, larmes, c’est des mots d’influence. C’est des mots qui choquent, c’est de la nitro, tu vois ! Il faut réussir à placer ce genre de mot. Il faut imaginer que les lecteurs, le soir ils sont claqués, ils dorment à moitié endormi, un œil sur la tablette, un œil sur la télé, il faut donner le bain aux gamins, machin et tout, ils sont crevés. Donc si tu n’écris pas en mettant un peu des coups de points, des uppercuts à travers les mots d’influence, les gens ils se barrent. Et le plus important aussi c’est de finir sur des encouragements. C’est dire aux gens : « Écoutez, moi je sais ce que vous ressentez. À ce moment-là, vous devez vous dire, mais c’est un travail monstrueux, il y a énormément de choses pour arriver aux résultats. C’est vrai, mais vous pouvez y arriver ». Et de leur faire visualiser le résultat, dire : « Moi, je vous encourage à le faire parce que quand vous aurez du trafic, vous pourrez vivre de votre blog. Quand vous aurez du trafic, vous aurez des clients. Quand vous aurez de la crédibilité, vous aurez suffisamment de revenus pour quitter votre patron et changer votre vie. Et vous aussi, vous pourrez expliquer à travers votre blog à d’autres personnes, comment changer leur vie ». Et c’est vraiment ce discours avec empathie, moi j’essaie de le mettre dans tous mes articles qui créent ce lien. Et si tu prends par exemple, le plus gros site marketing du monde Copyblogger, il ne s’est construit que comme ça. Il ne s’est construit que comme ça en travaillant sur l’empathie. Alors après, il y a aussi la patte que toi tu vas mettre et le temps que tu peux passer. Moi, je suis un peu dans le fou furieux, c’est-à-dire que mes articles, c’est un jour ou 2 de boulot complet, parfois plus. Il m’est déjà arrivé de passer 4 heures sur mes 10 premières lignes et de les refaire dix fois de zéro parce que je trouvais que ça n’accrochait pas assez. Et au final, il vaut mieux publier peu du super bon contenu qui soit vraiment partagé et qui te ramène du trafic que d’écrire des articles, moi j’appelle ça les « articles tisanes ». Voilà, parce que c’est de la tisane, c’est fadasse. Des trucs qu’on a déjà lus 100 fois genre comment avoir plus de followers. Voilà, des trucs bateau que tout le monde connait et ce n’est pas ça que les gens cherchent. Et tu vois, il y en a qui parle de crise du blogging. Moi je pense qu’il y a crise du blogging si on se contente d’écrire ces articles. Parce qu’aujourd’hui, les informations elles sont connues et il y a plein de monde en ligne. Tu vois, si tu n’es pas capable d’amener un petit peu plus que de la pure information, les gens il n’y a pas de raison pour qu’ils viennent sur ton blog. Surtout si tu démarres dans une thématique concurrentielle.

X : Et puis en plus, le format du blog fait que tu attends quelque chose de plus personnel. Tu n’es pas sur un portail généraliste qui va parler de ceci ou cela. C’est que du coup tu attends effectivement cette relation et d’ailleurs pour revenir à ce que tu disais tout à l’heure avant de lancer ton blog, c’est qu’effectivement tu avais ta page d’accueil avec ton formulaire pour éventuellement capter du mail et envoyer ton cadeau. Tu avais aussi la page « À propos » qui, elle aussi du coup respectait tout ce que tu viens de nous raconter et qui du coup faisait que lorsque j’ai reçu ton mail pour publier l’article chez moi, j’ai été forcément sur ton site, j’ai lu ta page « À propos » et puis voilà, ça m’a donné des informations qui comme tu disais qui rassure et qui font que « OK, vas-y, publie sans souci ».

A : Exactement, alors moi, j’ai pris le parti aussi de me livrer énormément sur mon site. Il y a des gens qui peuvent être freinés par rapport à ça. Il n’y a pas forcément d’obligation. Moi, je n’ai pas de souci à raconter des trucs perso en ligne, il y a des gens qui ne veulent pas. Mais ce n’est pas une condition importante, ce qui est important c’est d’être sincère. Après on peut très bien dire : « Moi, tel sujet, je refuse d’en parler ». Mais le plus important c’est vraiment de se mettre dans les pompes de ton lecteur. Et quand tu sais faire ça, les gens ils se sentent compris, les gens ils aiment ton site. Les gens ils reviennent et tu peux le faire dans n’importe quelle thématique.

X : OK. Écoute, c’est super. Tu l’as évoqué rapidement tout à l’heure, évoqué le sujet justement de publier assez peu, mais aussi publier du bon contenu et après aller en faire la promotion. Du coup, est-ce que tu peux nous parler de en quoi ça consiste et comment tu le fais de ton côté ?

A : Alors, c’est un sujet sensible et souvent il y a plein de gens qui ne sont pas d’accord et quand je dis ça en général, je me prends 50 mails, mais ce n’est pas grave. Quand tu fais du blogging, tu as 2 grandes options. Option numéro 1, tu fais un article de 500 mots à 800 mots tous les 2 jours. Et tu essaies de placer un mot-clé. Le truc il va te ramener 2 commentaires, 3 likes, 4 partages Facebook. Tu en fais, tu en fais, tu en fais plein et tu te dis : « À force, Google va me repérer, Google va me faire monter et j’aurai du trafic ». Alors, c’est une petite stratégie qui ne marche pas. C’est la stratégie de la boule de neige en fait. Et le trafic, ça ne fait pas boule de neige. Moi, ce que j’ai fait et j’encourage les gens à le faire. C’est quand tu veux lancer un blog, c’est que chaque article, ça soit un boum. Que chaque article, ça soit une détonation dans la blogosphère. Pourquoi moi, je publie peu ? Et bien pour le moment, je n’ai pas le temps. Écrire un article comme je te l’ai dit, ça me prend un jour. En faire la promotion, ça me prend minimum un jour et le reste du temps, je réfléchis, je lis, je me forme et je travaille pour mes clients. Donc je ne peux pas vraiment en faire plus. Et comment je fais, donc ? Moi, déjà je choisis mes sujets avec soin en étant sûr que c’est des sujets qui tracassent mes auditeurs. Donc je leur pose des questions, je vais sur les forums, je regarde ce qui emmerde les gens dans la thématique du webmarketing et je me dis : « OK, ce problème je vais le résoudre de A à Z ». Donc paf ! Par exemple les gens ils disent « Je n’ai pas d’idée pour écrire un article ». Eh bien moi, je vais faire un article qui dit : « 40 sortes d’articles de blog que tu peux écrire. Donc si tu en fais un par semaine donc ton année de blogging, elle est faite. Et je donne ça gratuitement ». Donc je choisis mon sujet avec soin. Ensuite, j’essaie d’écrire le meilleur article possible, avec de l’empathie, zéro bull shit, long avec des astuces qui fonctionnent, qui donnent des résultats et qui sont faciles à appliquer. Ensuite, une fois que j’ai fait ça, en effet, je fais de la promotion. Parce qu’encore une fois, c’est comme les acteurs. Quand Depardieu, il a fini son film, il va chez Ruquier, il va chez Drucker, il va au Grand journal pour parler de son film. Imagine que tu tournes un film et que tu fasses zéro pub à la radio, zéro pub à la télé et que tu ne passes pas les bandes-annonces dans les salles. Personne ne saurait que le film est sorti et ce sera un échec. C’est la même chose avec les articles de blogs. Si tu veux que ça marche quand tu démarres, tu dois t’appuyer sur une audience. C’est pour ça que c’est important d’avoir de bonnes relations avec les autres blogueurs parce que tu peux par exemple envoyer un petit mail et bien je sais que si demain je t’envoie un petit mail en disant « Hey, Xavier, tu as vu mon nouvel article ? Je ne sais pas, est-ce que ça te plairait de le tweeter ? » Je sais qu’il y a 90 % de chances que tu dises oui. Donc les gens qui te suivent, qui sont abonnés à ton compte Twitter parce qu’ils aiment ton discours, parce qu’ils croient en toi, si tu leur recommandes un truc, ils viennent le voir. Donc si tu multiplies cette démarche par 50 ou par 100, tu te retrouves à avoir 500, 600 visiteurs sur ton article le jour de la publication alors que ce n’est que ton 5e ou ton 6e post. En terme, de promotion, une des premières choses et une des choses les plus simples, c’est simplement présenter l’article aux blogueurs que tu connais. Ou quand tu as écrit plein d’articles invités, tu as de bons rapports avec un certain nombre de blogueurs qui vont être ouverts pour relayer ton article. Alors, il ne faut pas le faire à chaque fois, parce que ça va les souler, mais une fois de temps en temps, il n’y a pas de problème. Et il faut aussi jouer le jeu. Moi, je retweete beaucoup d’articles quand ils me plaisent. J’essaie régulièrement d’aussi partager avec mes lecteurs ce que je peux trouver ailleurs. Une autre technique qui fonctionne très bien, c’est tout simplement de mettre des liens dans ses articles. Google regarde les liens qui rentrent sur ton site, mais il regarde aussi s’il y a des liens qui partent de ton site. Alors évidemment, ils n’ont pas la même valeur, mais à partir du moment où tu vois un article du même sujet ou qui peut aider dans ton propos, et bien tu fais un lien vers cet article et puis après tu fais un petit mail aux blogueurs en disant : « Tu as vu dans mon dernier post, j’ai fait un lien. Qu’est ce que tu en penses ? Va voir mon article si tu veux et puis si tu as envie de partager, pourquoi pas ! » Tu vois, tu y vas sans mettre la pression, mais le plus souvent, les gens ils vont le faire parce qu’on est humain et si je te demande un petit service gentiment et bien tu vas le faire. Bien sûr si tu vas voir les gens en disant « Ah j’ai un super truc, c’est indispensable que tu le partages parce que tes auditeurs ils vont aimer. Ça serait vraiment dommage de ne pas le faire ». Les gens vont te dire : « Vas-y, c’est bon ! Arrête de faire le marchand de tapis, dégage ! » Mais si tu y vas à la cool, c’est toujours comme ça qu’il faut faire, ça marche vraiment, vraiment bien. Donc ça, c’est une astuce, mais après il y en a plein des astuces de promotion. Le truc c’est de se dire comment on peut trouver des gens qui sont intéressés par ce sujet. Donc, tu peux aller sur Twitter et puis chercher des hashtags qui sont proches de ton thème. Et cibler par exemple des gros comptes Twitter et puis leur envoyer un petit mail parce que dans le profil Twitter des gens, tu as souvent soit un mail soit un site internet s’ils sont blogueurs, etc. Donc, tu peux trouver des gens qui sont intéressés par tes thématiques, leur envoyer un petit mail et dire : « Ah, tu as vu, j’ai écrit cet article, je sais que tu es intéressé par ce sujet, qu’est ce que tu en penses ? » Mais tout ça, ça ne marche que si ton contenu est bon. Et c’est pour ça qu’on revient toujours au même point de la crédibilité et de la confiance. Si ton article il est mauvais, pourquoi veux-tu que quelqu’un qui a 10 000 followers le retweete. Il n’a pas envie de passer pour un glandu donc il ne va jamais le faire. C’est pour ça qu’à partir du moment où tu publies de bons articles, c’est facile de demander des tweets, c’est facile d’obtenir des partages. À partir du moment où tu apprends des choses ou tu écris avec empathie, c’est facile d’avoir des commentaires, c’est facile d’avoir des fans. Tout dépend de ça. Et c’est pour ça que je disais au début, voilà, il y a plein de gens qui cherchent la petite astuce, le petit hack, la petite technique pour gagner 3 followers et machin et truc, mais ils n’ont pas compris que le plus important c’est de construire sa crédibilité et que tout découle de là. À partir du moment où ton contenu il est canon, tu pourras envoyer un mail pourri à minuit, mais ce n’est pas grave, les gens ils le liront quand même. Tu vois le lendemain matin, au lieu de le filer à la corbeille, ils verront ton nom, ils sauront que le contenu il est bon. Et peu importe qu’il n’y ait pas de couleurs dans ton mail, etc. ce n’est pas ça qui compte ! C’est vraiment la crédibilité et pour la promotion c’est exactement, exactement la même chose. Eh, bien, le résultat de tout ça, c’est qu’aujourd’hui », ça m’avait frappé ! Je crois que j’ai fait 500 visiteurs sur mon 6e ou 7e article. Donc aujourd’hui quand je ne publie pas, j’ai entre 100 et 300 visiteurs et quand je publie je suis à 600. Et je sais pertinemment que j’arriverai à 1000 avant mon 20e article. Je n’ai aucun doute là-dessus.

X : Et après d’ailleurs, on mettra le lien dans les notes liées à ce podcast, mais je crois que justement sur ton blog, tu avais publié un peu les conseils pratiques on va dire, les outils que tu utilises pour identifier ces personnes et puis après, comment les contacter tout ça et tout ça.

A : Oui, tu n’as pas besoin de grand-chose, il te faut un fichier Excel de suivi. Donc moi, comme j’en fais beaucoup et bien, j’ai un fichier Excel pour être sûr de n’oublier personne. Voilà, donc je sais quand j’ai tweeté un dernier truc chez Pierre, Paul ou Jacques. Je le sais, comme ça je le fais de façon professionnelle. Et comment trouver des autres gros blogueurs ? Eh, bien, c’est facile. Tout simplement avec Google déjà, tu fais une recherche Google et tu les trouves. Et puis après pour pouvoir cibler des gens qui sont intéressés au niveau des tweets, il y a des outils comme TopSeed. Voilà, on mettra les liens, mais il y a plein de choses à faire.

X : OK. Voilà, au moins là, les auditeurs du podcast ont plein de pistes à suivre pour lancer leur blog éventuellement s’ils ne l’ont pas encore fait. Le lancer ou continuer à le faire vivre, mais peut-être différemment pour voir comment ça peut marcher. Alors, ce que je te propose c’est que donc, on parle un peu aussi justement de ta stratégie de monétisation de Trafic Mania, et la chose que j’ai remarquée c’est que justement déjà ton bonus a évolué donc comme tu disais au début, tu proposais un bonus sur l’importance du titre avec des exemples. Je ne sais pas, est-ce que du coup finalement, je ne l’ai même pas eu celui-là ?

A : Alors, c’est parce que je fais des tests. Mais c’est bizarre parce que tu vois, j’ai mis une grosse bannière en haut de mon site avec un bonus qui explique comment obtenir des inscrits. Et ce qui est rigolo, c’est que ce n’est pas celui qui marche le mieux. Donc tu vois, on revient toujours au même truc, du hack versus la crédibilité.

X : Après tu split test tes bonus ?

A : En fait, des bonus, j’en ai un peu partout disséminé dans plein d’articles. Et une technique qui marche super bien, c’est par exemple, tu fais un paragraphe ou tu expliques l’importance du titre pour un article de blogging par exemple et tu vas mettre un lien où tu vas dire : « Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez lire mon guide gratuit ici ». Les gens ils cliquent sur le lien et tac, là tu as la popup qui arrive pour télécharger. Et bien, j’ai des meilleurs résultats en mettant de façon disséminée en faisant un peu le jeu de piste comme ça qu’avec la bannière. Et j’essaie aussi de voir, lequel de mes 2 bonus convertit le mieux. Alors ce qui est galère, c’est que j’ai fait 2 listes. Alors, des fois tu as des gens qui se souscrivent aux 2 donc c’est assez difficile en fait à traquer. Après, derrière il faut faire des extractions sur Excel des gens qui sont inscrits et comparer les listes tu vois pour voir si les gens prennent les 2 ou s’ils n’en prennent qu’un sur les 2. Mais cette histoire de mettre plusieurs bonus en effet, c’est aussi un test. Alors je suis en train de voir. À priori ma vision des choses, alors ça doit faire une quinzaine de jours que j’ai fait ça. Ma vision des choses, c’est que mon bonus sur les titres, le taux de conversion est plus bas, mais il me ramène plus d’inscrits. Il faut que je gratte un peu, mais je pense qu’au final, il n’y aura qu’un seul bonus. À terme, il n’y aura qu’un seul bonus sur mon site. Je n’ai pas encore vraiment pris ma décision. Je ne sais pas trop s’il faut que j’en aie 2 ou 1. Qu’est-ce qui va me rapporter le plus d’inscrits ? Je sais qu’en mettre trop, ce n’est pas terrible, là j’en ai 2 c’est peut-être trop. Mais j’ai aussi testé d’autres trucs. J’ai aussi testé le fait de masquer une partie des articles. Tu vois par exemple, Jean Rivière il fait ça. Tu ne peux pas accéder à son contenu tant que tu n’as pas mis un e-mail. Moi, je l’ai fait par exemple sur 1/3 d’un article en disant : « Voilà, la fin de l’article est protégée, mettez votre mail ». Et bien, ça convertit aussi très bien. Par contre le truc, c’est qu’en terme de SEO, ce n’est pas génial parce que je crois que ce qui est masqué Google ne le voit pas. C’est ce que m’a dit mon développeur, après moi, tout ce qui concerne le SEO, je marche un peu sur des œufs parce que je ne suis pas un expert. Mais oui, le bonus a changé. Je teste plusieurs bonus, je vais tester plusieurs bannières parce que c’est super important. Je pense que le plus important si les gens ils veulent un conseil, c’est vraiment le positionnement du bonus à éviter pour moi dans le sidebar. C’est compliqué de le mettre à droite, tu auras quand même moins de conversions qu’en le mettant comme je l’ai fait dans le header ou en le disséminant dans les articles. Et comme la construction de la liste, c’est vraiment essentiel, si un petit changement comme ça, alors là pour le coup c’est un hack qui fonctionne, mais si tu peux convertir 40 ou 50 % de plus juste en changeant la place, il ne faut pas s’en priver parce que la construction de la liste, c’est vraiment la construction de ton blog.

X : Effectivement, je vais être d’accord. Et après par rapport à la question que tu te posais c’est qu’effectivement à partir du moment où tu peux te dire : « OK, j’ai un bonus principal qui va être, je ne sais pas, les 100 et quelques titres que je vous recommande », mais après effectivement de continuer à avoir cette stratégie de créer un ou plusieurs bonus que tu intègres directement au cœur de tes articles. C’est quelque chose, effectivement en général, qui fonctionne.

A : Il y a Bryan Dean qui avait fait un article là-dessus sur Backlinko. Il expliquait qu’il avait du mal à convertir et qu’un jour il s’est mis comme ça à en disséminer à droite à gauche dans ses articles, en dessus, en dessous, derrière des liens. Enfin, voilà, planqué un peu dans tous les sens et il convertissait beaucoup beaucoup plus. Alors, je suis en train de tester, je regarde où ça m’emmène et on verra bien. Alors pour parler monétisation, là aussi j’ai décidé de faire les choses différemment. Donc sur le lancement, je n’ai pas fait ce qu’on me disait de faire et sur la monétisation je n’ai pas fait ce qu’on me disait de faire et je pense que j’ai pris la bonne décision. Le truc dont je me suis rendu compte, c’est que la plupart des blogueurs qui monétisent un site, ils commencent par faire un truc à 7 ou 17 €. Le problème, c’est que pour gagner sa vie vraiment avec des machins à 7 ou 17 €, il faut en vendre un paquet. Le problème c’est que quand tu débutes, tu n’as pas 10 000 inscrits sur ta liste. Et tu ne peux pas gagner ta vie comme ça. Tu vas faire quelques centaines d’euros, tu vois, mais ce n’est pas ça qui va te payer ton loyer et te faire vivre. Donc, moi, je reste persuadé que la première chose à faire quand tu arrives aux alentours de 1000 inscrits, c’est de faire du coaching en live. C’est ce que je fais. Donc moi, il n’y a pas de page de vente sur mon site, alors ça surprend toujours les gens, ils disent : « Mais, elles sont où tes pages de vente, tu vis de quoi ? » Moi, j’ai simplement fait un petit mail à mon audience et je leur ai dit « Vous avez tel problème ? Vous voulez un plan d’action pour quitter votre patron et vivre de votre site ? Moi je peux vous aider. Cliquez ici ». Et là, effectivement ils arrivaient sur une page où je leur expliquais ma démarche. Et j’avais prévu en octobre de vendre 7 coachings. Je les ai vendus en 2 jours. J’avais bien dit à mes clients : « Je n’en prendrais que 7 parce que je ne suis pas sûr de la quantité de travail que ça représente et je ne veux pas faire n’importe quoi ». Eh oui, ça a bien marché et c’est super enrichissant. Alors, faire un coaching téléphonique c’est très bien pour commencer par contre, c’est assez hard parce que quand tu enregistres une formation tu vois tu es tout seul et voilà, tu enregistres ton truc et derrière les gens l’achètent. Sauf que là, tu es en ligne avec quelqu’un qui attend des réponses à son problème donc tu ne peux pas te planter. Donc ce qui est cool, c’est que c’est hyper formateur. C’est hyper formateur ! Et là, j’ai coaché des gens qui sont dans le tennis, qui sont dans la beauté, des gens qui sont dans le bricolage, des gens qui sont dans l’immobilier. Des gens qui ont plein de thématiques différentes et finalement, on se rend compte qu’on retrouve toujours sur les mêmes piliers : comment construire sa crédibilité, comment construire sa liste. Mais c’est super intéressant et c’est super enrichissant. Et donc, comment j’ai réussi à faire ces 2000 € sur les 15 premiers jours, c’est qu’au cours du coaching, tout simplement je propose une prestation supplémentaire. Par exemple, je donne aux gens les actions qu’ils doivent suivre pour augmenter leurs nombres d’inscrits. Donc on parle de leurs bonus, on parle de la manière dont ils écrivent, on parle de la manière dont ils font la promotion de leurs articles. Donc je vais très très loin dans le détail, je leur donne plein plein de stratégies pour le faire. Et au bout d’un moment, ils me disent : « Ah oui, mais il va me falloir une page de vente ». Moi, je leur dis : « Écoute, si tu veux, je peux te la rédiger, enfin, c’est comme tu veux. Moi je ne te mets pas la pression. Tu veux ou tu ne veux pas, il n’y a pas de problème ». Et quasiment une fois sur deux, les gens ils sont d’accord et ils achètent une prestation en plus. Donc là, on se met d’accord, je lui dis : « Tu m’envoies ton produit, je l’écoute, je te fais une proposition et puis voilà ». Et c’est comme ça que j’ai réussi et c’est comme ça que je pense que je vais continuer à travailler au début, jusqu’à ce que j’ai, je pense, 4 ou 5000 inscrits. Et là, je passerais à la vente de formation, mais vendre de l’information tant que tu as une petite liste, c’est compliqué !

X : Oui. Et puis l’idée aussi, enfin c’est ce que tu disais tout à l’heure, c’est qu’effectivement déjà ça te permet 2 choses. C’est que ça te permet de différencier ceux qui ne viennent que pour le contenu gratuit et ceux qui sont prêts à payer. Et ensuite, parmi ceux qui sont prêts à payer et bien ceux qui sont prêts à payer un peu plus pour aller plus loin, pour avoir le coaching ou pour avoir la prestation. Et après au sein de cette population-là, eh bien, finalement identifier les grosses problématiques qu’ils vont avoir et pour qu’ensuite comme tu disais d’ici quelques mois proposer un produit numérique qui du coup te demandera beaucoup moins de temps chaque semaine ou chaque mois.

A : Tu as tout compris, en fait faire du coaching l’avantage aussi pour moi comme tu viens de le dire, c’est de connaitre ma thématique. Et ça va me permettre en fait de bien cibler, de tomber juste quand je donne mes premiers produits à télécharger.

X : OK. Est-ce que tu as lu des bouquins ? Ou comment tu as eu ces idées-là, on va dire ?

A : Comme t je nourris ma réflexion, je dirais comme tout le monde. Quand tu veux apprendre un truc, tout le monde a 2 possibilités. Soit on te l’enseigne, où tu te formes, tu lis, tu prends des cours soit tu cherches toi même. Et bien ces deux canaux après nourrissent ta réflexion et tu as des idées qui viennent. Moi, c’est les deux. D’un côté, je me forme, je lis énormément. Et de l’autre côté, j’expérimente et j’essaie de comprendre pourquoi j’ai merdé et qu’est-ce que je pourrai faire pour essayer d’améliorer les choses. Donc ces deux canaux-là, ça nourrit ma réflexion et puis de temps en temps, pouf ! Il y a une idée qui apparait, mais ce n’est pas facile. Alors oui, je lis beaucoup alors par exemple en terme de bouquin, moi, je conseille toujours aux gens qui bloguent de commencer par lire quelques bouquins sur le marketing. Parce que finalement, quand tu blogues, c’est Bryan Clark de Copy Blogger qui dit ça, tu vends des idées. Tu vois, le mec du marketing il va vendre de la lessive, il va vendre des voitures, mais toi tu dois vendre des idées au travers de tes articles, tu dois vendre tes idées. Et le mec qui veut vendre de la lessive, il utilise certains outils marketing pour vendre plus de lessives. Eh bien toi, tu dois utiliser certains outils marketing pour mieux vendre tes idées. Donc je pense que le plus important si vraiment j’avais 3 bouquins à recommander, les 3 pierres angulaires, le premier bouquin pour moi, ça serait « Permission marketing » de Seth Godin. Donc le marketing de la permission qui est pour moi, l’élément le plus fondamental à comprendre si tu veux vendre sur internet. Les bons vendeurs sur internet, ce n’est pas ceux qui font du forcing, ce n’est pas ceux qui font du marchand de tapis, c’est ceux qui créent la confiance et qui disent de temps en temps à leurs clients ou à leurs lecteurs : « Hey, au fait, j’ai ça. Si ça vous intéresse, cliquez ici ». Ça, c’est le plus important pour moi. Donc le marketing de la permission. De temps en temps, il y a des exemplaires d’occasion en français qui trainent sur Amazon, mais sinon c’est en anglais. Ensuite, alors un bouquin qui m’a mis le cul par terre, c’est : « Made to Stick », donc : « Conçu pour coller ». C’est de Chip Heath, alors ça s’écrit H-e-a-t-h. Voilà, c’est encore un truc qui est fait pour nous faire chier, nous, les Français. Donc Chip Heath, Made to Stick. C’est, pourquoi certaines idées survivent et pourquoi certaines meurent ? Et en fait, le mec décompose à travers le prisme de la psychologie. Il décompose pourquoi certaines idées sont carrément devenues partie intégrante de notre imaginaire collectif. Je te donne un exemple. Par exemple, tout le monde pense que la muraille de Chine est visible depuis la lune. Tu l’as déjà entendu, comme moi !

X : Oui, oui, oui.

A : Et bien si la Muraille de Chine est visible depuis la Lune, réfléchis 2 secondes ! Mais pourquoi les autoroutes ne le sont pas ? Je veux dire une autoroute, c’est aussi long et c’est aussi large et c’est une bande noire. Donc je ne suis pas certain qu’en fait on voit la Muraille de Chine depuis la Lune parce qu’effectivement, ça doit dire qu’on voit aussi les autoroutes. Mais c’est une idée qui colle et que tout le monde a en tête. Et eux ils décomposent les mécanismes qui font qu’une idée colle. Donc quand tu lis ce bouquin, tu te dis : « Mais, ce bouquin il est génial ! » Si j’applique ça dans mes titres, dans mon contenu, je vais réussir à faire des trucs. Ça va profondément améliorer leur impact. Donc voilà, ils expliquent tout dans le bouquin. Il y a des pistes que tout le monde connait, il faut être concret, il faut utiliser les statistiques à bon escient. Mais tout le concept est expliqué, donc celui-là, je le recommande chaudement. Et enfin le dernier bouquin que je recommanderais chaudement à n’importe quel blogueur, le blogging c’est de la vidéo, c’est du podcast. Mais c’est aussi de l’écrit et je pense que la crédibilité, elle se construit d’abord dans l’écrit. Enfin, c’est mon point de vue, après on peut débattre, mais c’est : « Écriture : Mémoire d’un Métier » de Stephen King. Donc Stephen King, c’est le mec qui a écrit les bouquins d’horreur et qui en a vendu, je ne sais pas, des milliards. Et un jour, il s’est dit : « Je vais écrire un bouquin pour expliquer aux gens comment faire pour bien écrire. » Et moi, ce livre, il m’a ouvert les yeux. Quand tu relis mes articles de blog d’il y a 3, 4 ans, enfin, les touts premiers, c’était à chier, quoi ! Aujourd’hui, on me proposerait ça en article invité, je ne répondrais même pas au mec. C’est de la daube ! Je faisais vraiment de la merde. Ce bouquin, il m’a ouvert les yeux sur comment faire pour essayer de bien écrire ? Le bouquin, il vaut 6,60 € chez Amazon. C’est « Écriture : Mémoire d’un Métier » de Stephen King. Dans la première partie, il parle de sa vie, c’est moins intéressant ! Il explique comment il est devenu écrivain, comment il s’est fait rejeter pendant des années et puis un jour, pouf ! À force d’améliorer son travail, ça a marché. Donc là encore, la crédibilité, tu vois ! Et dans la deuxième partie du bouquin, il explique clairement sur une centaine de pages, c’est super facile à lire : comment faire pour bien écrire. Ce bouquin, c’est une tuerie et une fois que tu le lis, tes articles ils sont deux fois meilleurs. Donc je pense qu’avec ces 3 bouquins là, pour moi, c’est les trois piliers qu’un blogueur devrait lire.

X : OK, c’est super. J’ai entendu parler des 3, j’ai déjà lu « Permissions marketing », mais les 2 autres, ils sont dans ma wishlist depuis surement trop longtemps donc je vais faire en sorte de commander tout ça rapidement. Pour terminer ce podcast, je te propose de dire aux auditeurs s’ils veulent te suivre, où est-ce qu’ils vont ?

A : Eh bien, ils vont tout simplement sur mon site : Traficmania.com, trafic avec un seul f en français et non pas deux comme en anglais et voilà ! Qu’ils lisent, qu’ils se fassent une idée, qu’ils regardent et puis ils verront si ça leur plait ou pas. Si ça leur plait et bien ils sont les bienvenus et puis si ça en leur plait pas et bien ma foi, internet est vaste et illimité.

X : OK. C’était super. Merci André !

A : Je te remercie. Salut Xavier ! À bientôt.

X : Tchao.