L’une des façons les plus efficaces pour devenir une référence auprès d’une certaine audience est de réaliser puis commercialiser un livre, un guide, une formation ou tout autre type de produit sur un sujet qui sera, de préférence, assez spécifique.
Ainsi, vous créez une relation particulière avec votre audience existante (qui passe alors du statut de lecteur à celui d’acheteur), mais vous gagnez aussi en crédibilité auprès de ceux qui vous découvrent et qui automatiquement associent votre nom au statut de « spécialiste » du sujet que vous avez pu traiter dans votre ouvrage.
Dans tous les cas, votre image personnelle est alors valorisée et renforcée simplement parce que vous avez publié quelque chose.
Alors bien sûr, le succès n’est pas garanti et dépendra surtout de la qualité de la publication en question.
Un mauvais produit vous fera toujours plus de mal que de bien et les mauvaises réputations sont bien plus rapides à se répandre que les bonnes…
Cependant, si vous avez toujours en tête d’apporter un maximum de valeur à vos futurs clients alors il n’y a pas de raison que vous rencontriez ce genre de problématique.
Cette longue introduction pour vous présenter ce podcast où je reçois Alexandre Bortolotti du blog WP Marmite.
Nous revenons ensemble sur ses derniers mois d’activité.
Des mois intenses où il a employé une bonne partie de son temps à rédiger le guide « Relooker son thème » qui explique les bases du CSS et du HTML afin de permettre à ses lecteurs d’être autonomes dans la modification de thème WordPress.
Il faut dire qu’un guide de plus de 100 000 mots cela ne se rédige pas en un week-end :)
Nous passons en revue toutes les étapes de cette aventure :
À chaque fois, Alexandre partage avec nous les résultats qu’il a pu obtenir de façon très transparente.
Vous trouverez dans cet épisode, plein de bonnes idées et une grosse dose d’inspiration :)
Deuxième participation d’Alex au podcast et des infos toujours aussi sympa et intéressantes !
Si comme moi vous avez apprécié cet épisode, faites un coucou à Alex sur Twitter.
Si Twitter n’est pas votre réseau social préféré, mais que vous aimez quand même le podcast alors vous pouvez aussi laisser une note et un commentaire directement sur iTunes.
C’est tout simple, il vous suffit de vous rendre sur cette page.
Cet épisode est le 25e de Parlons Web… déjà !
Seriez-vous intéressé par un petit article « bilan » pour avoir une idée des résultats obtenus et de l’évolution de celui-ci au cours des derniers mois ?
Si oui, dites-le-moi dans les commentaires et je vous partagerais tout ça :)
Envie de recevoir encore plus de bons conseils ?
Retranscription écrite du podcast
Les commentaires c'est cool ! (Je m’exprime)
Encore des supers conseils !
J'ai particulièrement aimé les détails sur la prévente et les différents packs ! Très instructifs, comme d'habitude :)
Merci Alex et Xavier.
Sarah le 12/11/2015
Merci Alexandre et Xavier pour ce podcast encore très instructif.
L'idée d'Alex pour lancer son livre m'a beaucoup plu.
Cela me donne quelques idées à adapter pour mon blog sur lequel je souhaite lancer des formations pour aider les gens à rénover leur maison.
Faire participer une communauté de gens à la création d'un produit, c'est plus motivant. Et même si l'argent est le nerf de la guerre, avoir des personnes qui nous suivent et qui inter-agissent est tout aussi important selon moi. Car les baisses de moral sont parfois destructrice d'un projet.
Alexandre, j'aurais voulu savoir combien de personnes étaient inscrites sur ta liste quand tu leur as proposé de participer à ton projet de création de livre moyennant un paiement de 59 euros ?
Un grand merci encore pour ce podcast.
Geoffroy @ Renover TV le 14/11/2015
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Retranscription écrite du podcast
X : Salut Alex ! Et merci de te joindre de nouveau à moi pour ce nouvel épisode du podcast Parlons Web.
A : Salut Xavier. Merci de m’accueillir à nouveau. Je crois que je suis le premier à faire mon retour dans ton podcast donc merci pour ce privilège en tout cas.
X : Alors, peut-être pour ceux qui ne connaitraient pas Alex donc du site wpmarmite.com, si vous voulez en savoir plus sur son parcours et son évolution au cours des dernières années, vous pourrez aller écouter le 12e épisode de Parlons Web. On avait pris le temps vraiment de revoir ce parcours et de parler de la création de son premier blog, tout ça. Donc ça peut être intéressant si vous souhaitez avoir plus d’information. En tout cas, aujourd’hui Alex, on va parler ensemble de la création de ton tout premier produit qui s’appelle « Relooker son thème » parce que tu as tenté des choses différentes et intéressantes, je trouve. Donc ton expérience sera intéressante pour les auditeurs.
A : Oui, c’est ça. On va dire que dans la vie d’entrepreneur, on tâtonne, on tente des choses, on lance des sites, on lance des produits et puis on voit ce qui se passe et puis après, on avise. Et donc je suis ravi de pouvoir partager un peu de mon expérience avec ceux qui nous écoutent.
X : Justement, peut-être avant de parler de cette aventure « Relooker son thème », on va dire version 2015, ce qui est intéressant c’est de savoir qu’en fait tu avais déjà essayé de créer un produit avec le même nom, en plus donc c’est marrant, de déjà créer un produit il y a quelques années, est-ce que tu peux et bien justement revenir sur cette première expérience qui n’était pas allée très loin finalement.
A : Oui. Parce que c’était en fait en 2013 donc ça fait déjà 2 ans. Et, c’était une formation en ligne à la base que je voulais faire. Voilà, un site sur lequel on pouvait s’inscrire et avoir un accès puis accéder au contenu, donc pour apprendre. « Relooker son thème », c’est apprendre à personnaliser un thème Wordpress. Donc en gros, c’est apprendre le code, le HTML, le CSS et tout le PHP qui est lié à Wordpress pour pouvoir arriver à personnaliser son site, modifier des choses, retirer des choses sans tout casser, quoi. Puis essayer de transmettre toutes les bonnes pratiques de Wordpress, toutes les petites subtilités à connaitre pour des personnes qui, bien sûr, partent de zéro. Ce n’est pas un défi facile, on va dire. Et donc à l’époque voilà, j’avais lancé ça. J’avais bien vu qu’il y avait un besoin. Beaucoup de gens me disaient par l’intermédiaire de mon blog WP Marmite puisqu’à la base, il présentait des thèmes Wordpress et beaucoup me disaient : « Comment on fait pour faire ci ? Comment on fait pour faire ça ? » Donc je proposais mes services à l’époque en tant que freelance, et il y avait tellement de monde que je me suis dit : « Il faut que je fasse quelque chose ! » Donc j’ai voulu me lancer là-dedans. Et on va dire que c’était peut-être un petit peu trop ambitieux à l’époque et on va dire que je n’avais pas les… ce n’est pas vraiment les « compétences », mais c’était un projet assez gros, on va dire. Et en fait, je me suis découragé. J’ai créé quand même pas mal de contenus, il y avait des Beta testeurs et tout ça. Les gens étaient quand même assez contents, mais ça ne me plaisait pas. Alors, c’est vrai que je suis assez perfectionniste, mais voilà ça ne me plaisait pas. Et puis du coup, j’ai préféré arrêter. Et du coup, là, en 2015, donc il y a beaucoup de choses qui se sont passées entre temps. Alors je ne sais pas si tu veux que je fasse tout le récapitulatif, mais rapidement, j’ai lancé une boutique de thème Wordpress qui s’appelait : « Thème de France ». Et du coup, ça a duré peut-être un an et un an et demi cette aventure-là. Et au bout d’un moment, je me suis rendu compte que ce n’était pas suffisant en fait pour en vivre. Et puis, j’ai écrit un article là-dessus qui explique un petit peu pourquoi j’ai décidé d’arrêter cette aventure-là aussi. Et donc après, je me suis replongé un peu dans ce qui s’était passé en 2013 et je me suis dit qu’en fait, les chiffres étaient quand même intéressants. Il y a beaucoup de gens qui avaient acheté un accès à « Relooker son thème ». Et donc, je me suis dit pourquoi ne pas essayer de refaire ça. Puis, entre temps, j’avais aussi lu le bouquin de Nathan Barry que tu dois connaitre.
X : Oui.
A : Le bouquin qui s’appelle : « Authority » et qui expliquait comment rédiger un bouquin numérique. Et je me suis dit : « Eh ! Bien, pourquoi ne pas essayer de transformer ça en bouquin et voir si on peut faire quelque chose d’intéressant ». Et puis après, j’en ai parlé à mes abonnés sur la newsletter du blog. Et puis, j’ai eu beaucoup de retours positifs. Et puis après, voilà ! Ça s’est fait ! Je pense que tu vas pouvoir enfin me poser des questions sur tout l’aspect du prélancement et de la préparation du produit. Donc oui, ça s’est fait. J’ai écrit le bouquin, c’était très dur. Et puis je l’ai lancé début septembre et puis voilà, quoi. Ça ne s’est pas quand même pas trop mal passé. Donc, lors d’une formation qui était un petit peu, enfin pas vraiment un flop, mais c’est un peu mitigé, j’ai un livre maintenant, un produit qui ne tourne pas trop mal, on va dire.
X : Et, ce qui est intéressant du coup c’est que tu as changé aussi de… parce que ta formation donc c’était un site avec du texte et de la vidéo je suppose. Donc là, tu as opté pour vraiment le format livre numérique, quoi !
A : Livre numérique, mais tout de même avec des bonus pour ceux qui veulent aller plus loin avec des tutos vidéos, des interviews de professionnels du secteur et tout ça. Donc c’est à la fois un livre, mais il y a un petit peu plus de multimédias aussi si on veut aller plus loin.
X : OK. Alors, justement donc avant de te lancer dans la rédaction de ce livre qui est très conséquente, tu nous diras le nombre de pages plus tard ou le nombre de mots, je ne sais plus. Mais ce qu’il y a, c’est que tu as voulu t’assurer effectivement parce qu’on sait quand on a une idée de startup où une idée de projet en général, les gens qu’ils soient dans notre entourage ou qui nous connaissent vont en général se dire : « Oui, OK. Effectivement, ça a l’air d’être sympa, je pourrai peut-être l’acheter », mais après dans les faits quand il faut sortir la carte bleue, ce n’est pas forcément la même réaction. Et donc du coup, toi tu as préféré vraiment prévalidé ton marché en faisant des préventes. Et bien est-ce que tu peux nous expliquer comment tu as fait ? Et quels sont les résultats que tu as pu obtenir ?
A : Oui. Et bien du coup, pour revenir au site de formation que j’avais fait au début à la base. C’est que là je n’avais pas fait de prévente. Enfin, j’en avais fait, mais ce n’était pas vraiment, je n’aurai pas dû faire ça comme ça, mais… En gros les préventes que j’avais faites, je les avais trop sous-vendues, quoi. J’avais dû faire peut-être à 30 €, on va dire l’accès au site, quoi. Et du coup, j’ai beaucoup écrit. Et en fait, je me suis un peu découragé parce qu’en fait, quand on investit beaucoup de temps, et tout ça dans un projet et qu’on n’a pas forcément les retours qui sont équivalents, il y a un petit peu une dichotomie et du coup, on se décourage, quoi. Du coup, je ne voulais pas tomber dans le même piège que précédemment et j’en ai parlé aux abonnés de ma newsletter. Je leur ai présenté le projet. Alors j’ai déjà présenté l’idée. Après j’ai mis en place une page pour avoir des retours en commentaire des gens pour vraiment savoir ce dont ils avaient besoin pour ensuite créer le produit qui corresponde à leurs besoins. Ça, c’est l’erreur que font beaucoup d’entrepreneurs qui se lancent. C’est de se lancer tête baissée dans quelque chose et puis ne pas vraiment valider. Après on se rend compte que : « Ah ! Et bien mince ! Ça n’intéresse pas grand monde ». Du coup, je voulais absolument éviter ce piège. Alors du coup, voilà, j’ai parlé de l’idée et ça a été plutôt bien reçu. Alors après ce que j’ai fait c’est que comme le but c’était de faire un bouquin, je me suis dit que je vais leur présenter le sommaire et je vais leur faire un plan détaillé et je vais voir ce que les gens en pensent. Donc j’ai fait, voilà : Partie 1, je vais parler de ça, Partie 2, du HTML, Partie 3, etc., CSS. J’ai vraiment détaillé le plan. Et là, j’ai vraiment eu des retours super positifs. Donc, les gens en voulaient tout de même un peu plus parce que c’est bien beau de dire : « Voilà, c’est génial ton truc », mais enfin c’est un peu comme on dit : « Hé gamin, c’est bien ton truc », mais en fait voilà. C’est pour te faire plaisir, mais en fait, ça ne correspond pas vraiment à mon besoin réel. Donc je voulais avoir vraiment la certitude et comme tu disais c’est à partir du moment où on sort la carte bleue qu’on a validé son besoin, sa demande. Et donc, voilà, je leur ai proposé de précommander le guide. Et donc, je ne voulais pas non plus qu’ils précommandent et qu’ils attendent 3-4 mois le temps que je l’écrive et qu’ils n’aient rien à côté quand même. Parce que ça on peut l’avoir quand on soutient des projets sur des sites comme Ulule ou Kickstarter, des trucs comme ça. Mais après enfin, moi je n’aime pas trop le fait de ne rien avoir entre temps, de « OK, je soutiens le projet et puis j’attends ». Alors du coup, j’ai décidé de leur proposer des privilèges comme j’ai appelé ça. Donc en gros, les gens qui ont voulu me soutenir, je leur ai dit : « Bon d’accord, vous allez avoir le guide. Vous l’aurez avant tout le monde, mais vous allez pouvoir surtout suivre l’écriture du guide au jour le jour. Parce que je vais vous proposer de pouvoir suivre l’écriture sur une plateforme d’écriture collaborative ». Ça, ça a fait partie des choses qui ont pesé. Et il y a aussi d’autres privilèges. Tous les 15 jours, je leur faisais un rapport vidéo détaillé sur mon avancement. Ce que j’avais écrit, je leur demandais des retours. Et donc, ils ont aussi pu participer en quelque sorte. Ils n’ont pas écrit vraiment, mais ils m’ont donné des retours sur l’écriture. Et ça m’a permis de changer le plan, 2 fois d’ailleurs pour avoir quelque chose qui correspond bien. Qu’est ce que je leur ai proposé d’autre ? Il y avait aussi une espace de discussion sur laquelle on pouvait poser des questions. Et moi, ça me permettait d’améliorer justement ma pédagogie dans le livre. Donc, voilà, c’était un petit peu une exclusivité que les premiers lecteurs pouvaient avoir. Et du coup, il y a eu quand même 130 personnes qui ont décidé de me faire confiance dans ce projet. Donc là, c’était pour moi vraiment un très bon signe. Je pensais faire une cinquantaine de ventes, j’aurai été content avec 50 ventes. Et j’en ai fait 130 donc là, j’étais vraiment super content et ultra motivé pour commencer la rédaction.
X : Et donc là, en terme de chiffre d’affaires, ça correspond à combien à peu près ?
A : Donc 130 ventes à 59 €, donc ça a fait à peu près 8000 € de prévente.
X : Et, ce qui est intéressant aussi c’est que finalement, un autre point qui a fait que je pense que tu as eu aussi des préventes, c’est qu’alors, on en parlera plus tard sur le faite que tu as proposé au moment de la vente différents packages, mais du coup pour 59 €, ils avaient accès au plus gros package si je ne me trompe pas ?
A : Tout à fait, oui. C’était aussi une réduction en fait, parce que le gros package, il coute 149 €. Et donc là, ils payaient 59 au lieu de 149. Parce que comme je le disais tout à l’heure, il y a des bonus multimédias avec des interviews de professionnels dans différents domaines, donc en design, en ergonomie, mais aussi en code. Donc le but, c’était vraiment de proposer quelque chose qui s’adressait aux débutants, mais aussi pour leur mettre le pied à l’étrier dans différents secteurs, matières pour pouvoir avoir quelque chose d’intéressant. Et donc oui, effectivement, ça faisait une petite ristourne. Et même une bonne ristourne parce que c’était à plus de 50 % de réduction pour ça, quoi.
X : OK. Donc effectivement, là, plus de doute sur l’existence du marché à partir du moment où tu as fait 130 ventes. Et du coup, alors peut-être juste aussi, ce qui peut être intéressant, c’est que tu as fait ça juste en envoyant quelques e-mails ? Ou tu as fait autre chose en plus ?
A : Ah non. Ce n’était vraiment qu’avec les personnes de la newsletter du blog, je ne l’ai pas vraiment annoncé publiquement. Donc voilà, c’était un petit peu en sous-marin que ça s’est passé.
X : Oui, donc, c’était assez soft finalement sur cette phase de validation ?
A : Oui. C’était assez soft. Et… J’ai perdu ce que je voulais dire là. Oui, du coup, oui, en fait ce que je voulais dire c’était que toutes les préventes en fait, ça m’a permis de pouvoir vivre le temps que le bouquin sorte en fait. Parce que je me suis vraiment consacré à ça à 100 %. J’écrivais quelques articles sur le blog, mais il y avait vraiment moins de rythme que d’habitude. Avant je faisais aussi un petit peu de freelance, donc ça j’ai mis ça carrément de côté. Donc j’ai dit non à tous les projets et je me suis vraiment concentré à fond là-dessus. Et du coup, c’était mon focus, quoi. D’ailleurs, il y a Jérôme Hoarau qui m’a interviewé sur le « focus ». Ceux qui pourront être intéressés pourront aller voir, mais du coup, j’étais vraiment à fond. J’étais une machine, quoi, en mode robot, écriture, écriture, écriture... Je pensais que les gens me faisaient confiance, maintenant, il fallait que je délivre quoi ! C’est clair. Je ne peux pas me permettre de les lâcher, quoi.
X : Justement, du coup donc on peut passer à la phase de création. Justement, quel rythme tu t’imposais alors du coup pour avancer sur la rédaction du bouquin ?
A : Du coup, enfin, moi je me suis rendu compte, même avant le bouquin, mais je suis beaucoup plus productif le matin. Du coup, je me levais assez tôt. Vers 5 h pour écrire. Donc, enfin, je me levais à 5 h, mais voilà, je déjeune, je prends ma douche donc à 6 h, j’étais opérationnel. Du coup, j’écrivais bien 1 heure. J’essayais de faire 2 heures, mais après c’est quand même assez fatigant d’écrire… Puisque voilà, pour ceux qui connaissent WP Marmite, il y a une certaine pédagogie derrière chaque article et tout ça. Donc ça se retrouve dans le bouquin bien entendu. Et donc, j’essaie d’avoir une certaine empathie pour les gens qui n’y connaissent rien et du coup il faut vraiment expliquer les choses, il faut bien détailler. Et c’est assez prenant. Mais du coup, voilà, tous les matins, j’écrivais. Je ne me fixais pas un nombre de mots, mais je me fixais une heure minimum. Et puis je continuais un petit peu en roue libre comme ça. Puis après, je m’occupais de tout le reste. Il faut toujours s’occuper du blog, des e-mails, etc. Comme il y avait des clients qui ont précommandé et bien, il y a aussi des interactions avec eux sur l’espace de discussion, etc. Donc ça prenait un petit peu de temps.
X : Est-ce que tu peux peut-être justement nous dire le nom de l’outil ou des différents outils peut-être que tu as utilisés justement lors de cette phase ?
A : Oui. Alors du coup, oui je cherchais un outil d’écriture collaborative. Il y avait pas mal de choses qui se présentaient à moi. Donc je ne voulais pas vraiment faire comme un site de… je ne voulais pas m’occuper d’un site Wordpress, à gérer ça et à créer les membres et tout. Du coup, je me suis orienté vers quelque chose d’existant. À l’époque, j’ai trouvé que le meilleur site qui correspondait un petit peu à mes besoins, ça s’appelle Penflip.com, p-e-n-f-l-i-p.com. Et donc, il y a beaucoup de sites concurrents, mais pour ce que je voulais faire, c’était le plus pratique. Et du coup, en fait si on veut, c’est comme GitHub. Pour ceux qui connaissent, c’est pour développer des projets Open Source. C’est un peu le GitHub de l’écriture en fait. Donc on a des fichiers textes, on écrit en markdown et puis on peut collaborer sur des tickets, etc. pour avoir des retours. Donc ça, c’était vraiment sympa. Alors là, le projet Penflip, je pense qu’il est un peu en roue libre aussi le gars. Il ne doit plus trop s’en occuper. C’est dommage d’ailleurs, mais enfin ! C’est encore actif donc j’avais vraiment un petit peu peur qu’il ferme le site pendant que j’étais en train d’écrire le bouquin, mais finalement ça ne s’est pas fait. Du coup, c’était vraiment, c’est une bonne plate forme. Je suppose qu’il y en a d’autres encore, mais il faut voir, quoi.
X : Et donc, du coup, à travers cette plate forme-là, donc les gens pouvaient voir ce que tu étais en train de rédiger, mais aussi te soumettre des suggestions d’amélioration, de correction, de chose comme ça ?
A : Tout à fait. Là, ils pouvaient voir, me dire : « Là, je n’ai pas très bien compris ». Ou peut-être, j’ai fait une faute d’orthographe ou une faute dans le code. C’était vraiment un super outil collaboratif pour arriver à créer quelque chose qui soit le mieux possible dès le lancement. Parce que ce n’est pas facile quand on écrit beaucoup de se relire, on voit moins les fautes qu’on fait ou les phrases qu’on tourne mal, etc. Donc ça c’était vraiment cool de ce côté-là parce que quand on écrit, on est souvent dans sa tour d’ivoire un petit peu et là, j’avais des retours en temps réel quasiment donc c’était vraiment top.
X : Et, du coup, il y avait finalement une sorte de… un peu un « esprit communautaire » qui s’est créé autour de la rédaction. Tu avais combien de personnes qui suivaient à peu près l’écriture ?
A : Alors, sur les 130, tout le monde n’a pas participé parce que tout le monde s’occupait de ce qu’il a à faire dans sa vie de tous les jours. Mais il y avait au moins 20, 30 personnes qui participaient régulièrement, on va dire. Après il y en avait une dizaine qui était vraiment super active. Mais oui, il y avait quand même des personnes qui regardaient ce qui se passait. Parce qu’après comme je disais, tous les 15 jours, je faisais un petit rapport donc, c’était l’occasion d’aller voir comment ça avait avancé, etc.
X : Donc ça, le rapport, c’était un rapport vidéo que tu disais…
A : Oui, je me filmais dans mon salon avec mon iPhone et je faisais un petit débrief des 15 jours écoulés puis de ce qui allait suivre pour les 15 prochains jours.
X : D’accord. Et est-ce que tu avais peut-être dès le départ, alors je ne sais pas si ça s’est fait après concrètement, mais est-ce que par exemple, il y a une… aujourd’hui, pour les gens qui avaient pu acheter la prévente et qui achèteraient peut-être éventuellement aujourd’hui le guide, est-ce qu’il y aussi donc cet aspect communautaire à travers, je ne sais pas, peut-être un forum privé ou un groupe Facebook privé ou quelque chose comme ça ? Où les gens peuvent s’entraider et se retrouver peut-être !
A : Pour l’instant, non. Ça m’a été demandé par quelques personnes. Je ne l’ai pas encore mis en place pour l’instant puisqu’après, s’occuper d’un forum, c’est quand même du boulot même si… Enfin, je n’ai pas envie d’ouvrir un truc et laisser des gens se débrouiller et puis moi, à rien faire. Enfin, dans mon sens si je le fais, il faudrait vraiment que je sois à fond dessus aussi. Et je préfère ne pas le faire pour l’instant que de mal le faire. Donc, ce n’est pas à l’ordre du jour. Je ne m’interdis pas de le faire, mais pour l’instant ce n’est pas le cas.
X : OK. Et, peut-être même, je ne sais pas, mais peut-être ne serait-ce qu’un groupe Facebook privé, ça pourrait être déjà un petit entre-deux, quoi.
A : Pourquoi pas, oui ? On en a parlé aussi, mais pour l’instant, ce n’est pas encore fait et puis, comme je t’ai dit, je ne m’interdis rien. Je me laisse le temps.
X : D’acc ! Et donc du coup donc, il t’a fallu combien de temps pour rédiger alors je ne sais plus, est-ce que tu peux me dire peut-être, je ne sais pas ce qui te parait le plus pertinent, le nombre de mots, le nombre de pages ou…
A : Oui, et encore, ce n’est pas… On va dire qu’il y a peut-être 100 000 mots, on va dire.
X : D’accord. Oui, donc, c’est conséquent.
A : Pour te donner une idée. En parallèle, je lisais un petit peu et j’ai lu Le Père Goriot de Balzac. Je crois qu’il doit faire 80 000 mots. Mais après bon, je ne suis pas Balzac. C’est du technique, mais c’est juste pour se donner une idée du volume. Parce que, bon, il y a le bouquin, certes, mais il y a aussi des exercices pour s’entrainer et il y a aussi des corrigés. Donc ça, ça prend aussi un petit peu de place donc il n’y a pas que du théorique en fait. C’est ça l’idée parce qu’on lit beaucoup de bouquins et souvent ce qui pèche, c’est quand on passe à la pratique, on se dit : « OK, c’est bien beau. Il m’a donné les règles de CSS. Voilà, je vois comment ça fonctionne ». Mais tant qu’on n’a pas mis les mains dans le cambouis, on ne sait pas vraiment. Et du coup, pour moi, c’était important de donner des bases aussi comme ça pour pouvoir apprendre à s’en sortir. Et au bout des 3, on va dire, chapitres principaux, donc le HTML, CSS et Wordpress, il y avait un test pour pouvoir apprendre vraiment à mettre les mains dans le cambouis et à créer un petit thème Wordpress tout simple. Mais ils l’ont créé de A à Z avec les tests, quoi ! Donc, après je leur dis : « Voilà ! Référez-vous à telle partie du cours pour apprendre à faire ci, à faire ça ». Je les accompagne pas à pas, mais on peut quand même créer son petit thème Wordpress avec le bouquin. Sachant qu’à la base, c’est juste apprendre à personnaliser, mais là, je suis allé un petit peu plus loin sur ce point pour essayer de leur donner un maximum d’autonomie parce que c’est le but du guide.
X : Oui, et puis de toute façon, voilà. S’ils savent « créer un thème » du coup ils auront les bases suffisantes pour après personnaliser quelque chose.
A : Oui, l’idée c’est vraiment de transmettre les bases. Ce n’est pas de transformer les lecteurs en super programmeurs, mais c’est de transmettre les bases.
X : Et toute la question de mise en page, de création de la couverture, tout ça, c’est toi qui t’en es occupé aussi ou pas ?
A : Pas du tout. Je suis passé par des prestataires externes. Puisque le graphisme, enfin, j’arrive à voir les choses qui sont belles, mais honnêtement, je n’arrive pas à les créer, quoi. Ce n’est pas du tout mon truc. Mais voilà, j’avais une assez bonne idée de ce qu’il était possible de faire. Et bien, si vous regardez la couverture, c’est assez simple. Enfin, c’est un fond en polygone un peu low poly, comme on appelle ça, avec une écriture blanche. C’est assez simple, mais ce n’était pas si facile que ça de créer ça. Donc oui, je suis passé par quelqu’un d’ailleurs qui s’appelle Roxane Lecomte, si jamais vous créez un bouquin vous pouvez aller faire appel à elle. Et pour tout ce qui est mise en page, je suis aussi passé par quelqu’un. Donc, création de fichiers PDF, création du fichier ePub et fichier Kindle pour les liseuses, je suis passé par quelqu’un qui s’appelle Jiminy Panoz. En fait, il travaille avec Roxane, la fille qui a fait la couverture. Et, ce gars-là, c’est un expert dans la création de livres numériques. Du coup, voilà, je me suis dit : « Plutôt que de galérer à faire ça, puis ça va me prendre un mois de plus, autant appeler un pro. Et le gars, il va gérer ça, comme il faut. Il va faire ça proprement et ce sera beaucoup mieux fait et beaucoup plus rapidement ». Du coup, sur ça j’ai délégué, quoi.
X : Et puis du coup, c’est justement aussi un avantage du fait de prévendre son produit, c’est que les revenus que tu avais pu générer à ce moment-là t’ont permis aussi de payer tes sous-traitants.
A : Oui, tout à fait. Ça permet d’investir dans la couverture et puis dans toute la mise en page. Donc oui, puis la plateforme aussi, elle était payante parce que j’ai voulu mettre le projet en privé dessus. Donc la plateforme collaborative et pour avoir des projets privés, c’était payant. Ce n’est pas bien cher, mais c’est tout de même des frais qu’il faut avancer, quoi.
X : Oui, oui. OK. Et en terme de bonus, donc tu nous disais que c’était des bonus vidéos donc c’est des gens que tu as interviewés, c’est ça ? Donc des gens après, spécialisés en fonction de différentes thématiques.
A : Oui, c’est ça, oui. Il y a des gens qui ont parlé de design, sur comment agencer ses couleurs, comment les choisir, comment optimiser ses conversions... Il y a Stanislas que tu as interviewé, je crois, qui a participé. Il y a aussi d’autres personnes, enfin il y a 9 interviews. On parle de beaucoup de choses, mais le but c’est d’apporter une petite touche en plus. Et, il y a certaines interviews avec du code, donc on voit vraiment le partage de l’écran, tout ça. Donc on voit le code et on va aller un petit peu plus loin que le guide. Notamment, là je parle un peu technique, mais on parle du plugin ACF qui permet d’ajouter des champs personnalisés dans son Wordpress avec Ludovic Faucher. On parle de Genesis, le framework et Wordpress avec Grégoire Noyelle qui est aussi connu pour utiliser ce framework-là. Donc il y a aussi Geoffrey Dorne avec son blog graphisme.fr qui nous a parlé de design émotionnel donc c’était vraiment sympa, oui.
X : Et du coup, je sais que par exemple, sur WP Marmite, tu fais des podcasts, tu fais des interviews donc voilà, comme moi, je peux le faire au cours de ce podcast. Donc, finalement, on va démarcher les gens pour les interviewer et en général, moi, en tout cas les retours que je peux avoir sont toujours assez positifs et les gens ne disent pas « non », au contraire. Mais là, vu que c’est dans le cadre d’un projet payant, est-ce que ce a été, je ne sais pas, un peu plus compliqué ou pas du tout. Ça s’est fait naturellement, les gens n’ont pas eu du tout de soucis à consacrer un peu de temps à ça ?
A : Non, pas du tout. Enfin pour ces 9 personnes-là, non, il n’y a pas eu de soucis. C’était avec plaisir. Alors, il y en a, ils sont plus connus que d’autres, mais la majorité des personnes était contente de pouvoir participer au projet. Et puis d’aider les lecteurs du guide à pouvoir aller plus loin et puis partager aussi leur expertise dans leur domaine respectif.
X : OK. Tant mieux alors, c’est cool !
A : Après oui… J’avais aussi une petite appréhension en fait à demander ça parce que c’est vrai que les vidéos sont vendues après, enfin, font partie de la version complète du guide. Et dans le bouquin de Nathan Barry : Authority, il en parlait et il disait en fait que non, il ne fallait pas et c’est un petit peu de croyance qu’on peut avoir, une croyance limitante. Et, je me suis dit et bien, voilà, je vais demander et on verra bien. Si on me dit non, on me dit non. Et, puis là, il y a une personne à qui j’ai demandée puisque je voulais rajouter quelques interviews qui me dit : « Ah non, ça m’embête, je préfère que ça soit public. » Bon, et bien, pas de soucis, tant pis, je t’interviewerai dans le podcast du blog et puis ça sera public et il n’y a aucun problème, quoi.
X : C’est l’avantage d’avoir les 2 options.
A : Voilà, du coup, il y a un petit peu de solutions de rechange, si je puis dire. Mais oui du coup, enfin non, ceux qui y ont participé étaient très contents.
X : Oui. Après bon, c’est finalement un « investissement » assez limité de leur part. C’est-à-dire que ça va durer peut-être une demie heure, une heure et puis après, et bien c’est aussi d’un point de vue personnel une façon de se mettre en avant et d’avoir cette posture d’expert et donc de se faire connaitre aussi auprès d’une population qui potentiellement ne les connaitrait pas aussi. Donc en général, c’est gagnant-gagnant.
A : Tout à fait. Oui, puis généralement, à la fin des interviews je pense que la plupart des gens ont dit : « Oui, si vous avez des questions, contactez-moi. ». Oui et puis c’est des gens assez ouverts et qui sont ravis de pouvoir rediriger les personnes vers d’autres sources pour aller plus loin. Et donc oui, voilà.
X : OK. C’est cool. Alors, maintenant que ton produit est créé, donc là on est à peu près à début septembre 2015, c’est ça.
A : Oui, oui. À la base, je pensais l’écrire en 3 mois. Là, c’était vraiment... Je me suis planté complètement sur la date parce que les préventes, je les ai faites courant avril si je ne me trompe pas. Et donc je pensais sortir le bouquin fin juin. Et fin juin, ce n’était pas prêt. Du coup en fait, c’est sorti en début septembre. Donc ça a mis presque 6 mois, quoi, à écrire, à mettre en page, à réaliser la page de vente, faire les interviews, faire les montages vidéos et tout. Il y avait beaucoup de boulot.
X : Et donc, lorsque tu as fait donc ton lancement, tu avais créé 3 packages différents. Est-ce que tu peux nous dire le contenu de chacun des packages ? Et puis, les prix ?
A : Alors du coup, pareil. J’ai suivi aussi les recommandations de Nathan Barry dans son bouquin et donc, j’ai fait 3 packages comme tu disais. Donc une Édition Basique qui comprend le livre en PDF, le format ePub et Kindle pour ceux qui ont des liseuses. J’ai mis des fiches mémos, des fiches pratiques et aussi des exercices et des tests. Donc en gros, ça pour 29 €. Donc si vraiment, on veut se lancer, on veut apprendre, pour 29 €, je pense que c’est un prix, on va dire correct. Un bouquin en papier, ça coute, oui, 20-30 €. Donc là, j’ai essayé de mettre les trucs en plus pour vraiment avoir quelque chose de costaud. Donc même si on prend juste l’Édition Basique, on a de quoi se former, on a de quoi faire. Après on a l’Édition Avancée qui est à 59 €. Et, là, en plus de ça, on a 2 chapitres bonus sur le référencement et les conversions plus 3 tutoriels vidéos qui présentent un peu les outils dont on se sert pour personnaliser un thème. Donc, c’est-à-dire tout ce qui est éditeur de codes, inspecteur de codes de Chrome et tous les autres petits outils de développement, certains plugins Wordpress, etc. Donc là, c’est une présentation de tout ça. Et après si on veut vraiment aller plus loin. On a l’Édition Complète à 149 € donc qui reprend tout ce que j’ai cité précédemment plus 6 études de cas. Donc ça, c’est 5 heures de vidéos et plus les interviews dont on a parlé. Donc ça, c’est 8 heures de vidéos. Et au cours du lancement, j’ai organisé aussi une webconférence, et donc tous les lecteurs de l’Édition Complète ont accès au replay des conférences. Donc là, pour l’instant, il n’y en a qu’une qui est en stock. Et la chose que j’ai oublié de dire c’est que les lecteurs de l’Édition Avancée ont accès juste aux conférences en fait. Ils n’ont pas de replay mais ça veut dire qu’ils doivent être là pour suivre la conférence en direct. Donc voilà, donc il y a différents packages qui donnent accès à plus ou moins de ressources. Mais l’Édition Basique c’est bien si on veut se lancer puis après si on veut aller plus loin, il y a d’autres choses pour approfondir.
X : Alors, on peut peut-être se concentrer justement donc sur cette phase de lancement, tu avais prévu une durée de combien de temps pour faire le lancement de ton livre ?
A : Alors, le lancement, j’avais prévu une semaine. Donc je l’ai lancé exactement le 7 septembre, le mardi 07. Et, du coup, je n’ai pas fait de ristourne pour le lancement. Je n’aime pas trop en fait brader les choses, on a l’impression un peu… Comme si on n’avait pas confiance en ce qu’on vendait et du coup on brade. Et ce n’est pas trop mon truc. Mais du coup, voilà, au lieu de baisser le prix, j’ai donné un avantage en fait avec la conférence, un avantage supplémentaire. Ça, c’est un petit truc que j’ai lu chez Derek Halpern que tu connais, je crois, et qui disait : « Au lieu de baisser vos prix, offrez quelque chose en plus pour une durée limitée ».
X : Et, puis c’est une façon de mettre un peu un sentiment d’urgence pour inciter les gens à passer à l’action plutôt que se dire : « De toute façon, le guide, il sera disponible encore dans un mois, je l’achèterai à ce moment-là ».
A : Oui, voilà. Et, donc là, en l’occurrence, c’était une conférence en ligne sur comment trouver un thème, j’ai fait des études de cas en direct. J’ai présenté des boutiques de thèmes aux personnes qui écoutaient la conférence donc, j’essaie de donner un petit peu de mon savoir, etc., et puis mon expertise en fait dans cette conférence.
X : D’accord. Là donc, ton lancement du coup, c’était pareil en fait, c’était un peu comme le prélancement. C’est-à-dire que c’était aussi des emails uniquement ?
A : Ah non. Là du coup, il y avait un petit peu plus d’artillerie lourde si je puis dire. Non, là j’ai fait un article sur le blog et puis après, voilà, j’ai essayé de mettre à contribution des gens qui ont participé dans les interviews pour m’aider à relayer. Et, puis après voilà, toutes les personnes que je connais à travers de tout mon parcours qui m’ont filé un petit coup de main à en parler. Puis j’ai fait aussi une campagne d’article invité. Donc voilà, il y a eu ça aussi à écrire en plus pour le lancement. Donc c’était là aussi pas mal de boulot, mais j’ai essayé de faire en sorte de… Donc il y avait des interviews plus des articles invités qui ont été publiés un petit peu partout sur la blogosphère pour parler du lancement du bouquin.
X : Tu en as fait combien à peu près ?
A : Bonne question ! Je pense que je n’ai pas le détail sous les yeux. Je m’étais fait un tableur, mais je pense qu’il y avait… il y a bien 15 articles qui ont été publiés. Je ne pense pas me tromper en disant ça. Une quinzaine d’articles plus, après, juste les gens qui ont retweeté ou… Mais donc, oui, des interviews, il y a une interview vidéo et des interviews écrites aussi donc voilà, oui. Donc ça a fait un petit buzz si je puis dire. Apparemment, il y a des gens qui m’ont dit : « Mais, tu es partout ce matin, qu’est-ce qui se passe ? » Et c’était, oui, c’était un petit peu l’effet recherché.
X : Est-ce que tu as utilisé le trafic payant aussi ou pas ?
A : Non, non. Si, enfin… Oui et non, pas moi, directement, j’ai eu un partenariat avec Stanislas pour faire un peu de remarketing. Après moi, je découvre vraiment ce monde-là donc je l’ai lassé un petit peu s’occuper de tout ça. Puis je n’ai pas investi vraiment trop là-dedans, mais ça, c’est des choses qu’il va falloir que je creuse à l’avenir.
X : OK. Donc tu ne sais pas si ça a eu de l’impact ou pas aujourd’hui, en tout cas sur cette phase de lancement.
A : Non, il y a eu une petite dizaine de conversions, un petit peu plus. Mais pas des chiffres mirobolants là-dessus, quoi.
X : Après, si tu as eu 10 conversions à 149 € et que tu as investi 100 € à la base.
A : Non, je pense que le gros des conversions s’est fait déjà par les gens qui étaient abonnés à ma newsletter et après, c’est un petit peu rayonné avec tout ce qui était fait en parallèle.
X : Et donc, du coup, sur cette phase, sur cette première semaine de lancement, tu as obtenu quoi comme résultat ?
A : Quasiment en chiffre d’affaires, je parle, quasiment 10 000 € de chiffre d’affaires pour cette première semaine. On peut dire que c’est un bon nombre. Pour être franc, c’est un petit peu en deçà de mes attentes. Je pensais qu’il y aurait pu y avoir plus. Avec les gens, enfin avec les retours que j’avais eus, je pensais qu’il y aurait pu y avoir plus mais c’est comme ça. Parce qu’après on se dit 10 000 €, ça peut paraitre beaucoup, mais quand on se dit qu’il y a 6 mois de boulot derrière, là quand on divise par 6, ça fait moins quoi.
X : Après tu avais eu ton chiffre d’affaires de prévente aussi.
A : Aussi, oui. C’est vrai qu’il y a des gens qui ont peut-être préféré acheter tout de suite pour avoir la ristourne et après pouvoir profiter des contenus. Mais, on va en parler là, il y a toujours des gens qui achètent le bouquin depuis le lancement. Donc voilà, c’est juste en fait, j’ai mal évalué les choses, quoi.
X : Est-ce que tu as une idée de..., je ne sais pas si tu as fait ce calcul-là, mais une idée de… justement, parce qu’il en parle Nathan Barry dans son bouquin « Authority », c’est-à-dire que le fait de proposer 3 packages et d’avoir le package, notamment le troisième qui est plus cher, en général quand même beaucoup plus cher, même qui tu en vends moins, ça reste quand même ce package-là qui lui, rapporte le plus finalement. Est-ce que tu as fait un peu ce même constat ? Ou tu n’as pas…
A : Oui, tout à fait. Là je ne pourrai pas te donner les nombres précis parce que je ne les ai pas sous les yeux, mais oui, oui c’est sûr que quand on voit un achat d’une Édition Complète à 149 €, il faut du coup, si je fais le calcul vite fait, et bien il faut 5 Éditions Basiques pour pouvoir l’équilibrer. Et, donc c’est sûr que le ratio n’est pas le même, quoi.
X : Et cette idée, du coup ça te renforce dans cette idée de faire des packages différents.
A : Oui, tout à fait, oui. Parce que, du coup, c’est vrai qu’il y a, j’avais vu ça autre part, je crois que c’est chez Derek Halpern aussi que j’avais lu qu’en fait si on ne donne qu’un seul choix donc que l’édition basique, ou peu importe, la personne se pose la question : « Est-ce que j’achète ou je n’achète pas ? » Tandis que là, quand on a les 3, on se demande lequel j’achète, quoi.
X : On ne se pose plus la même question.
A : Du coup, voilà, j’ai essayé de mettre un petit peu tout ce que j’ai appris au fil de mes lectures parce que j’essaie de lire pas mal dans tout ça, mais sans faire non plus le gros lourd comme on peut le voir un peu partout, quoi. C’est aussi par là que j’essaie un petit peu de me différencier. Après c’est vrai, je pense que c’est un bon produit. Tous les retours sont super positifs donc après je n’hésite pas à en faire la promotion, mais il ne faut pas non plus faire le gros lourd et vouloir dire : « Acheter mon produit » en priant, quoi.
X : Et, d’ailleurs, je me suis fait la remarque quand tu avais justement fait ton lancement c’est qu’un autre super avantage finalement de la prévente, c’est que les jours où tu ouvres les vannes, tu avais déjà, enfin, je ne sais pas, tu avais les commentaires de tous ceux qui ont suivi la rédaction au fil des mois. Donc tu avais au moins, je ne sais pas, au moins une dizaine ou une vingtaine d’avis clients qui allaient dans le sens comme quoi le guide les avait aidés dans leur activité.
A : Oui. Et bien, c’est clair ! Tout à fait. Je les ai un petit peu répartis tout au long de la page de présentation du bouquin. Les auditeurs pourront aller jeter un œil. Par exemple, on peut aussi voir le témoignage de Claire. D’ailleurs, je tiens à la saluer si elle nous écoute, c’était la personne la plus, on va dire, « active » sur l’espace de discussion. Elle a vraiment décortiqué tout le bouquin pour arriver à se former tout simplement. Et du coup, moi ça m’a vraiment beaucoup aidé à améliorer la qualité du livre. Le livre ne serait pas d’aussi bonne qualité sans elle. Donc je tiens vraiment à la remercier là-dessus. Et du coup, je ne vais pas lire son commentaire, mais il est vraiment très élogieux et j’en suis très content.
X : Ah oui, je le vois effectivement. En plus, il est long, il est… Et, puis c’est bien ! Puisque le fait que tu aies créé cette relation du coup, ils ont envoyé leurs photos donc ça renforce tout ça, quoi.
A : Oui, oui. Ce n’est pas des photos récupérées sur un site américain. Ce n’est pas du fake, quoi. C’est vraiment du retour d’expérience concret.
X : D’ailleurs du coup, tu as acheté le nom de domaine du guide comme ça, c’est plus facile. Donc si les gens veulent aller voir, ils peuvent aller sur relookersontheme.com, et ils pourront voir la page avec effectivement les nombreux témoignages.
A : C’est ça.
X : Alors ça, c’était sur la phase de lancement. Maintenant cette période est passée. Aujourd’hui, on est le 26 octobre, c’était il y a un mois et demi environ donc que ton lancement s’est terminé. Et, tu nous disais un peu tout à l’heure, mais est-ce que depuis cette période-là, tu continues à vendre des guides ? C’est-à-dire que ça ne s’essouffle pas naturellement ?
A : Bien sûr. L’excitation du lancement est retombée, bien entendu. Mais non, j’en vends entre 0 et 5 par jour. Alors il y a des fois où il y a des... C’est bizarre parce que des fois, en fin de semaine, je pense que les gens ils se disent : « Ouais, je vais passer le weekend à bosser mon thème Wordpress » et du coup, il y a plus de ventes qui arrivent le vendredi soir et le samedi matin. Et, même, un coup j’ai eu une vente à 7 h 30 du matin. Je me suis dit : « Wow ! Ils sont motivés ». Et du coup, depuis le 15 septembre là, j’ai en chiffre d’affaires, il y a eu 4500 € à peu près. Donc ce n’est pas mal. Donc ça fait depuis le 15 septembre au 26 octobre, donc oui, un mois et demi. C’est vrai que c’est beaucoup plus faible, mais voilà, ça poursuit son chemin et après comme je te disais, avant qu’on commence l’interview, il y a des choses qui vont se faire en plus donc, des nouvelles conférences qui vont être organisées pour les lecteurs, tout ça pour qu’ils puissent continuer à approfondir un petit peu. Donc moi, ce sera l’occasion de faire un évènement sur le site pour pouvoir un petit peu refaire parler du bouquin, enfin avoir une raison valable de faire parler du bouquin.
X : Du coup, là, t’entendre parler de ça, ça me fait penser à une fois. Je pense que j’avais entendu ça dans un podcast de Pat Flynn où justement il parlait du fait que chez la solution LeadPages, qui est assez connue, c’est-à-dire que finalement, ils se servaient du fait de mettre à disposition une nouvelle fonctionnalité pour à chaque fois « relancer » leurs utilisateurs et communiquer auprès d’eux pour leur dire que voilà, il y a cette nouvelle fonctionnalité qui arrive. Et, puis après, une fois qu’elle est en place et bien, dire, ça y est la nouvelle fonctionnalité est en place. Et donc du coup, c’est aussi un moyen de continuer à parler de son produit et de continuer à ce qu’il soit dans la tête des gens pour qu’ils l’utilisent ou qu’ils se décident à acheter finalement.
A : Oui. Et surtout pour qu’ils arrivent à obtenir des résultats puisque le but, ce n’est pas de vendre le produit pour vendre le produit. Le but, c’est de vendre le produit pour que les gens puissent en tirer des bénéfices personnels ou professionnels, quoi. Donc, c’est ça l’idée. Donc oui, c’est vrai que parler un peu d’un petit évènement, ça permet de toucher plus de personnes et puis de pouvoir aider davantage de personnes à se former tout simplement.
X : Oui, et puis après, tu ajoutes de la valeur à tes packages comme ça au fur et à mesure, quoi.
A : Exacte.
X : Et du coup, qu’est-ce que tu as fait pour que ton guide soit toujours vu par les gens et qu’ils continuent à l’acheter naturellement, on va dire ?
A : Alors là, pour l’instant, je l’ai juste mis dans la slidebar du blog. Alors, je n’aime pas trop non plus mettre des bannières parce que ce n’est pas… Enfin, je n’aime pas trop cette idée de mettre de la pub partout, quoi. Mais donc là, c’est juste une seule bannière, mais voilà, ça va être intégré à mon autorépondeur sur le blog. Pourquoi ne pas faire des partenariats avec d’autres blogueurs, etc. Il y a l’affiliation, quelques personnes qui font de l’affiliation pour le guide. Il y a pas mal de pistes à explorer. On parlait aussi tout à l’heure du remarketing. Il faut que je creuse. Mais donc, oui, ça va se faire petit à petit, quoi.
X : Oui, parce qu’après on peut le dire. Mais entre la phase de lancement et aujourd’hui, tu es aussi parti en vacances bien méritées !
A : Un petit peu de pause ! Ouais, ceci explique cela. Oui, parce que le bouquin, 6 mois pour l’écrire, avant j’étais sur mon précédent projet : « Thèmes de France ». J’étais pas mal au taquet aussi. Donc il me fallait un petit peu une pause là pour recharger les batteries et revenir en pleine forme.
X : Et, est-ce que tu as… oui, tu n’as pas du avoir le temps de le faire, mais aussi l’idée de split-tester ou d’AB-tester ta page de vente pour voir aussi des améliorations qui seraient possibles éventuellement.
A : Oui, ça aussi ça fait partie des choses à faire pour la suite, oui.
X : Et, puis après, du coup ce qui est intéressant c’est qu’effectivement, alors ça, on en avait parlé la première fois, mais une de tes sources de revenu, c’est l’affiliation que tu peux faire à travers, enfin, c’est voilà, via la vente de thème ou de plugin, des choses comme ça que tu peux faire à travers ton blog. Donc du coup, voilà, si tes revenus d’affiliation plus les revenus de ton livre plus, après je ne sais pas si referas un peu de presta ou des choses comme ça. Mais c’est des revenus qui sont plus automatisés et qui vont te laisser du temps justement pour affiner tout ça.
A : Oui, c’est ça, oui. Le but c’est d’avoir assez de revenus pour après proposer encore plus de choses sur le blog gratuitement, mais après pourquoi pas d’autres produits. Enfin, le but, voilà, c’est… d’ailleurs j’ai changé le slogan du blog. Avant c’était : « Les bonnes recettes Wordpress » et là, je l’ai transformé en : « Tirer le meilleur de Wordpress ». Donc là, vraiment mon but, c’est de transmettre un maximum de connaissance, d’expertise à un maximum de personnes pour pouvoir se former à Wordpress à créer de beaux sites. Et donc, pour ça, c’est sur qu’il faut des moyens si on veut aller plus loin. Si je veux avoir les moyens de mes ambitions, il faut que j’arrive à monétiser le site pour pouvoir créer des choses plus importantes, quoi. C’est un peu ça l’idée, quoi.
X : Et, donc c’est quoi éventuellement les prochains évènements, la suite des évènements on va dire sur le blog. Est-ce que tu as prévu de rédiger d’autres guides éventuellement sur d’autres sujets ? Est-ce que tu sais les sujets éventuels que tu voudrais aborder ou pas ?
A : Il y a plusieurs choses qui ne sont possibles. Alors, il y a peut-être quelque chose qui va se faire avec Nicolas Richer qui participe aussi à la Marmite. Il y a des projets qui sont dans les placards. On ne va pas en parler tout de suite, mais oui, pourquoi pas, d’autres produits. Je comptais faire un autre bouquin sur Wordpress. Donc là, ça couvrirait plus peut-être l’utilisation de Wordpress, les bases. Je ne sais pas si ça va se faire encore. Il faut voir si ça intéresse vraiment des gens. Mais il y a des choses qui pourraient être intéressantes à mettre en place, mais en tout cas, des articles de fond gratuits sur le blog, ça c’est sûr que ça va continuer.
X : Oui, oui. C’est un peu la marque de fabrique, on va dire de la Marmite. C’est vraiment de chercher à proposer justement des contenus qui sont vachement fouillés, vachement complets pour que, voilà. La ressource ultime !
A : C’est ça. On pourra en parler pendant le podcast entier, mais l’idée c’est de... Pour moi, à mon sens, en tant que blogueur, je ne fais des articles d’actualité, donc, moi, mon but, c’est de créer des articles qui ont une force de valeur ajoutée et qui aident les gens. Même s’ils ne le lisent pas tout de suite, ils se disent : « Voilà, je le mets en favori, ça va me servir. C’est le meilleur article qu’il y a en français sur le sujet ». Et, mon but à chaque article, c’est ça. Donc c’est sûr que la barre est placée assez haute, mais je ne sais plus dans quel bouquin j’ai lu ça, mais en gros, quand on est le premier on rafle souvent tout, quoi. Par « rafler », je veux dire le trafic, ça peut être pas mal de choses, mais le trafic, l’autorité, etc. Quand on est le premier, on est vraiment le… après le deuxième est peut-être à un tiers en volume, un tiers du premier. Donc le but, c’est vraiment de fournir la meilleure ressource Wordpress francophone sur internet. Il y a encore pas mal de boulots parce qu’il n’y a pas mal de sujets à traiter, mais article par article, ça va se faire, quoi.
X : Oui, voilà. C’est chaque pierre à l’édifice, pour qu’au final ce soit la référence.
A : C’est ça. C’est ça, voilà. Et donc, oui, comme disait Pat Flynn aussi c’est construire la ressource ultime, quoi. Donc après, c’est vrai que ça demande des moyens. Après si on veut vraiment continuer à faire pas mal de choses, si je veux faire de la vidéo, si je veux faire d’autres produits, etc. Et, puis comme je le disais tout à l’heure, je suis assez perfectionniste donc il faut… Si vous lisez les articles du blog, vous allez voir que je ne me fous pas du monde. Donc, après, quand je vends un produit, la qualité est encore meilleure. Pour avoir une petite idée de ce que je fais, en regardant les articles et même en achetant le bouquin à 29 €, si vous n’êtes pas content, au bout de 30 jours vous me le dites et je vous rembourse. Vous pouvez vous faire une bonne idée de ce que je compte faire.
X : OK. Écoute, on arrive à la fin du podcast alors, j’avais peut-être juste une dernière question. Alors, tu avais déjà répondu à cette question la dernière fois, mais te connaissant grand lecteur, je sais que tu auras d’autres références à proposer. Est-ce que tu aurais éventuellement 2-3 bouquins à recommander aux auditeurs du podcast ?
A : 2-3 bouquins de n’importe quel…
X : De n’importe quel genre. Sachant que la première fois, tu avais cité : « Total recall » d’Arnold Schwarzenegger. Tu avais cité « The flinch » et « 1984 ».
A : Alors, tu fais bien de me les rappeler. Je t’en cite 3 autres alors.
X : Vas-y.
A : Laisse-moi réfléchir rapidement… Et, bien le dernier que je viens de lire, c’est un bouquin qui s’appelle « Propaganda ». Ça a été écrit en 1928 par un mec qui s’appelle Edward Bernays. Donc en gros, c’est le gars qui a inventé les relations publiques, les relations de presse. On apprend pas mal de choses, c’est assez intéressant. Je laisse les curieux aller voir. Je ne vais pas en dire plus, mais là, c’est plus lié aux questions de société, d’information, etc. Deuxième bouquin que je pourrais citer, qu’est ce que j’ai lu dernièrement… Puisque comme j’ai pas mal écrit, j’ai un peu moins lu. J’ai commencé beaucoup de bouquins. Qu’est-ce que j’ai lu. Bon, il y a un truc qui est un peu plus spirituel, je suis en train de lire La Bible.
X : D’accord. Pourquoi pas ?
A : Je ne veux pas mourir bête donc moi j’ai envie de lire tous les bouquins, enfin les grands livres des grandes religions donc j’attaque par La Bible. Mais en bouquin business, qu’est ce que j’ai lu ? J’ai des trous en plus, c’est dingue. Donc oui, on va dire ça, on va dire La Bible. Un dernier… parce que je n’ai pas ma bibliothèque à côté alors je… Sinon on peut mettre pause et je te refais le truc en t’en disant 3.
X : Non, et bien sinon on peut citer peut-être « Authority » de Nathan Barry.
A : Oui. « Authority » de Nathan Barry.
X : Voilà. C’est une bonne référence et en rapport avec le sujet de ce podcast.
A : Attends, ce que je vais faire. Attends, je vais regarder mon Instagram parce que sur Instagram, je partage les bouquins que je lis avec les photos. Après, ce n’est pas vraiment du business, les derniers bouquins que j’ai lus, c’est plus du politique ou question de société. J’ai lu, oui « La ferme des animaux » de George Orwell pour continuer sur la « 1984 ». J’ai lu aussi « La note sur la suppression générale des partis politiques » donc ça, ça pique un peu plus.
X : Là, comme ça, à première vue, oui.
A : C’est vrai que ça envoie du lourd. Ce n’est pas mal. Et j’ai lu aussi Guy Debord : « Commentaire sur la société du spectacle ». Donc là, c’est sûr qu’on est loin, enfin c’est différent du livre business, quoi. Mais c’est bien parce que ça change un petit peu l’esprit d’arriver à voir le monde un petit peu autrement, quoi.
X : OK. Donc les références que tu as pu donner, c’est des bouquins que du coup tu recommandes et que tu as trouvé intéressants, tout ça.
A : Oui, oui. Et bien surtout « La note sur la suppression générale des partis politiques », je pense que tout le monde devrait lire ce bouquin. Ce n’est pas bien épais. Ça se lit très très bien et ça a été écrit par Simon Weil avec un « w ». Pas celle qui a fait « La loi sur l’avortement ». Et, du coup, je pense qu’il faut vraiment le lire. En tant que citoyen, c’est super important de lire ça à mon sens. Mais après les autres trucs, c’est vrai que c’est un petit peu plus complexe, quoi. Je ne suis même plus sûr d’avoir tout compris, mais je pense que ça aide à se créer une culture, j’ai envie de dire. Mais d’autres bouquins que je souhaiterais lire que je suis en train de lire, il y a La Bible. Qu’est-ce qu’il y a d’autres ? Un bouquin que j’ai acheté, enfin il y a des biographies de gars et j’ai acheté aussi « The Ask Formula », je ne sais pas si tu as entendu parler de ça.
X : Oui, je l’ai lu en fait.
A : Oui, tu l’as lu. Donc j’ai reçu le bouquin et donc il faut que je le lise. Alors effectivement, donc ça fait partie des bouquins que j’ai pu lire récemment et qui sont extrêmement intéressants. Et notamment, et bien quand dans ton cas de figure et moi dans mon cas de figure, d’ici je ne sais pas quand, mais peut-être d’ici quelques semaines ou quelques mois ou voilà, lorsqu’on veut créer des produits, lorsqu’on veut apporter de la valeur à son audience, ça permet de se poser de très bonne question. Et puis, si le bouquin, il s’appelle « Ask » ça permet d’avoir des pistes sur comment poser des questions à son audience pour savoir exactement quoi lui proposer. Et à partir du moment où vous lui proposez exactement ce dont elle a besoin, et bien vous avez plus de chance. Enfin, c’est un peu tout ce qu’on s’est dit depuis le début de ce podcast où tu avais prévalidé ton lancement et tout ça. À partir du moment où tu sais que tu proposes ce dont ton audience a besoin, et bien forcément, tes ventes vont découlés et puis après, il y a toute une... alors, il y a assez, il y a un côté « théorique », mais aussi il est très pratique sur comment mettre en place justement différents tunnels de vente pour justement guider ton audience d’une offre à une autre et tout ça donc c’est intéressant, oui.
A : Hum, hum. Et du coup, aussi un autre bouquin qu’il faut que j’achète, enfin, c’est un peu la maladie d’acheter des bouquins, ça s’empile et on n’a pas forcément la place.
X : Je suis contaminé, moi aussi.
A : Et le bouquin de Lewis Howes : « The School of greatness », c’est un podcast que j’écoute régulièrement. Et son bouquin a l’air vachement bien. Alors après, comme j’écoute beaucoup de podcast, il m’a un petit peu, on va dire, enroulé dans son truc. Je suis peut-être sous l’influence de son marketing. Mais je pense qu’il y a quand même des choses intéressantes à lire dans ce bouquin. Il faut que je le commande. J’ai trop de trucs à lire, quoi. Entre les bouquins de papier et les bouquins sur Kindle, il y a des bouquins que j’ai achetés il y a plus d’un an et que je n’ai toujours pas lus. Mais là, maintenant que le bouquin est sorti, je vais pouvoir avoir un peu plus de temps et le lire. Donc voilà, il faut lire, c’est important pour arriver un peu à s’ouvrir l’esprit, voir d’autres choses. Et, puis même dans des domaines où on n’est pas du tout à l’aise, ça exerce le cerveau. On sait qu’il y a une logique toujours derrière les choses, mais quand on n’est pas dedans, on ne comprend pas toujours. Je ne sais pas, mais après, peut-être qu’on arrive à avoir d’autres idées qui se combinent, etc. Et après, c’est assez fleurissant, on va dire, intellectuellement.
X : OK. Écoute, voilà une belle façon de clore ce podcast.
A : Et, du coup, il y a plein de bouquins. Tu m’as demandé 3 bouquins, là j’ai donné une bonne liste.
X : Oui, oui, et bien pour toutes les personnes qui veulent accéder aux différentes références citées dans le podcast et bien il suffira de se rendre sur la page du blog et ce sera le podcast n° 25. Donc vous pouvez aller sur le lien lemarketsamurai.fr/25 et vous aurez accès à toutes les notes du podcast. Et bien voilà ! Merci Alex ! C’était super intéressant d’avoir ton retour sur cette première aventure de création de produit. Et puis, on suivra les prochaines avec attention. D’ailleurs, si les gens veulent te suivre au quotidien, où est-ce qu’ils vont ?
A : Et, bien déjà, merci de m’avoir invité. Et, donc si vous voulez me suivre, vous pouvez aller sur wpmarmitte.com. Si vous êtes intéressé par le bouquin, vous pouvez aller sur relookersontheme.com. Et, puis sinon, vous pouvez me suivre sur Twitter, donc, mon pseudo, c’est @Alex_borto. Puis qu’est ce que je peux donner d’autre ? Après, vous tapez mon nom sur Google et puis vous trouverez tous les liens. Sur mon blog perso aussi alexbortotti.com. Je blogue un petit peu aussi sur l’entrepreneuriat et sur pas mal de choses et j’essaie de partager aussi mon expérience. Et, puis je pense que je vais aussi publier des choses un petit peu plus issues de mes lectures, on va dire, non-business pour pouvoir essayer de mettre à plat mes réflexions, etc. Donc ça peut être toujours intéressant à lire.
X : OK. Super. Allez, merci, Alex ! À la prochaine !
A : Merci Xavier. Merci à tous. Tchao !