Podcast #018 : Devenir l’entrepreneur de sa vie grâce aux Soft Skills avec Jérôme Hoarau


Jérôme Hoarau


Que l’on soit entrepreneur, salarié, homme ou femme au foyer, retraité ou je ne sais quoi d’autre… je pense qu’il est essentiel de continuer à apprendre toute sa vie.

Apprendre de nouvelles compétences qui peuvent nous aider dans notre vie quotidienne, qu’elle soit personnelle ou professionnelle.

Mais aussi apprendre à mieux se connaître en tant que personne et continuer à grandir et à évoluer au fil du temps.

Agir pour développer sa confiance en soi, arriver à mieux gérer son stress, faire en sorte de créer des opportunités intéressantes dans sa vie… tout cela peut se travailler et initier un cercle vertueux qui vous apportera beaucoup de bonnes choses sur le moyen et le long terme.

Pour savoir comment travailler ces compétences douces (c’est ainsi que l’on peut traduire les « soft skills ») je vous propose d’écouter ce podcast avec Jérôme Hoarau, coach et expert dans le domaine des soft skills.

Note : Vous pourrez rencontrer Jérôme sur le stand creapreZent au cours du salon des micro-entreprises 2015 qui se tient au Palais des congrès de Paris (porte Maillot) du 6 au 8 octobre 2015.

Au sommaire de ce dix-huitième épisode de Parlons Web

 

 

Dans cet épisode vous allez découvrir

  • Comment Jérôme a-t-il obtenu le rôle de « recruteur » auprès des blogueurs partenaires du salon des micro-entreprises ?
  • Pourquoi et comment son blog lui a permis de construire son réseau et se lancer en tant qu’entrepreneur ?
  • Que sont les Soft Skills et comment diffèrent-elles des compétences techniques ?
  • Quels sont les 4 piliers sur lesquels repose la méthode creapreZent ?
  • Comment cette méthode peut aider les entrepreneurs à lancer et faire vivre leur projet ?
  • Comment la visualisation peut vous aider à identifier ce que vous pourriez vouloir être, avoir ou devenir ?
  • Un exemple concret de stratégie à mettre en place pour améliorer ses compétences.
  • Pourquoi devez-vous créer un véritable programme d’entraînement pour développer vos compétences ?
  • Comment le fait de travailler vos Soft Skills va créer un cercle vertueux dans votre vie ?
  • Pourquoi devriez-vous aller rencontrer Jérôme au salon des micro-entreprises 2015 ?
  • Et beaucoup d’autres choses …

Outils et liens cités dans cet épisode

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Je lis chaque avis avec la plus grande attention et je remercie tous ceux qui prennent le temps d’en rédiger un.

Chaque note, chaque avis montrent que le podcast vit, qu’il est écouté et (en général) apprécié par les auditeurs et auditrices de celui-ci.

Ainsi ces plateformes le mettent un peu plus en avant et cela permet à de nouvelles personnes de le découvrir plus facilement !

À très bientôt pour un prochain épisode.

 

PS : Oui c’est tout nouveau, tout beau, la retranscription écrite des podcasts est maintenant disponible :)

Il faudra quelques semaines pour rattraper le retard des précédents épisodes, mais ne vous inquiétez pas cela va arriver ;)






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   Retranscription écrite du podcast


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Retranscription écrite du podcast


Xavier : Bonjour Jérôme, et merci d’avoir accepté mon invitation pour ce 18e épisode du podcast Parlons Web. Alors, on enregistre ce podcast à la fois parce que je suis sûr que tu as plein de bons conseils à apporter aux auditeurs. Mais on l’enregistre aussi dans le cadre du Salon des micro entreprises 2015 dont je suis pour la première fois blogueur partenaire. Et en préparant ce podcast, je me suis justement posé la question de savoir, comment est-ce que tu avais fait pour obtenir ce rôle de recruteur auprès d’autres blogueurs ?

Jérôme : Bonjour Xavier et bonjour à tous. Merci de m’inviter sur ton plateau, dans cette émission. Et je réponds à ta question tout de suite. Alors comment ? C’est une question intéressante dont je n’ai pas du tout préparé la réponse bien entendu. Disons que c’est du relationnel au long terme. J’ai eu la chance de rencontrer à plusieurs reprises Alain Bosetti en l’interviewant, en lisant son livre, etc. Disons qu’on a pu construire une relation professionnelle sur plusieurs années. Et c’est là, qu’une fois en discutant de qu’est-ce qu’on pourrait faire ensemble, on s’était rendu compte qu’il y avait peut-être donc des choses à faire ensemble notamment sur la partie blogging étant donné que je suis également blogueur dans une thématique qui lui concerne à savoir l’entrepreneuriat. Il s’avère que voilà ! Et on s’était dit : « Lançons-nous ! Testons ce système de blogueurs partenaires ». Et c’est comme ça que j’ai été en charge de recrutement et d’animation finalement de cette flotte de blogueurs pour le salon.

X : Alors peut-être, pour ceux qui ne le savent pas, mais est-ce que tu pourrais préciser qui est Alain Bosetti ?

J : Oui, pardon ! Alain Bosetti, c’est le fondateur du Salon des micro-entreprises et également le cofondateur de l’agence qu’il a cofondée avec d’autres associés. Si je me souviens bien il y a : Marie-Pierre Doré et Marc Lahore également. Je crois qu’il y en a d’autres également donc désolé si je n’ai pas tous les noms. Je travaille régulièrement avec ces trois personnes-là. Donc voilà, Alain Bosetti c’est le père du Salon des micro-entreprises. Et peut-être que tu pourras en parler justement et de mettre éventuellement des liens qui pourra intéresser les internautes. On pourra peut-être également mettre l’interview justement où il raconte comment il a eu l’idée finalement un soir, enfin un matin de lancer le Salon des micro-entreprises en fait.

X : OK, d’accord. Effectivement, je mettrai tout ça sur l’article qui sera lié au podcast. Du coup OK. Merci pour ta réponse. Tu nous as dit que tu étais blogueur, mais est-ce que tu peux, sans forcément retourner au premier jour de ta vie, mais un peu nous raconter ton parcours. Je ne sais pas, peut-être tes études si c’est pertinent et comment tu t’es lancé ? Est-ce qu’aujourd’hui tu es uniquement blogueur ou est-ce que tu as d’autres activités à côté ?

J : Alors si on part d’un point de vue chronologique, disons que mon activité liée à l’entrepreneuriat elle a commencé avec le blogging justement. J’étais encore en stage césure à l’époque. Donc j’étais encore étudiant et j’ai été intéressé et intrigué par l’entrepreneuriat que je pensais que c’était donc la création d’entreprise. Et au final, je me suis rendu compte que c’était beaucoup plus que ça. J’ai commencé par le biais d’un blog : pourquoi-entreprendre.fr qui existe toujours d’ailleurs. Et je me suis rendu compte en fait que c’était un super support pour à la fois construire mon réseau, parce que je n’en avais aucun. Je viens de l’Ile de La Réunion, je ne connaissais personne en France Métropolitaine. Enfin, j’avais tout à construire ici. Et donc c’était un super moyen de construire mon réseau par le biais d’interview d’entrepreneurs, un super moyen également d’apprendre en récoltant des témoignages des personnes du terrain à savoir les entrepreneurs. Et en plus un excellent moyen de partager ça à d’autres personnes qui se posent éventuellement les mêmes personnes qui se posent exactement les mêmes questions que moi. Donc c’est comme ça qu’est né « pourquoi-entreprendre », c’est comme ça qu’est né également mon envie d’entreprendre. J’ai passé le pas ensuite à la fin de mes études en entrant dans l’incubateur de mon école de commerce à l’époque avec le projet CreapreZent. Et aujourd’hui, CreapreZent est une société. On propose donc des formations et des événements liés aux soft skills : des compétences qu’on n’apprend pas à l’école, mais qu’on utilise tous les jours comme la créativité, la motivation, etc. On va peut-être en parler un peu plus plus tard. Et également aujourd’hui, je suis également cofondateur de la-semaine.com avec Nicolas Lisiak qui est une plateforme qui propose des formations et des web-conférences sur l’agilité mentale, les soft skills et tout ce qui est développement de compétences pour améliorer son efficacité professionnel et personnel. Voilà pour la partie professionnelle.

X : D’accord, alors effectivement tu n’as pas évoqué le fait que tu sois aussi auteur, enfin coauteur avec Fabrice Mauléon et Julien Bouret du livre « Le réflexe soft skills ». Est-ce que tu peux peut-être nous en dire un petit peu plus sur ce livre ?

J : Oui, alors c’est le premier ouvrage francophone sur les soft skills édité aux éditions Dunod. Et c’est un ouvrage qu’on a publié en 2014 qui justement regroupait plusieurs courants à l’époque : l’intelligence émotionnelle, les intelligences multiples, etc. Et on a pu condenser ça sous une méthode en fait reposant sur 4 piliers pour développer des soft skills donc ces fameuses compétences. Et c’est toujours disponible en librairie et sur internet aux éditions Dunod. Et donc rapidement, les soft skills c’est quoi ? Si on traduit littéralement en français « soft skills », c’est compétences douces. Mais on pense que cette traduction est un petit peu limitante étant donné que ces compétences-là ne sont pas forcément douces ou encore moins molles. Certaines personnes disent que ce sont des compétences molles. Mais, ce sont des compétences on va dire plus, peut-être, intangibles comparées à des compétences techniques : les hard skills donc des compétences plus dures. Ces compétences qu’on a l’habitude de voir et de mesurer surtout. Des compétences qu’on a l’habitude de mesurer telles que des compétences techniques, le développement web, etc. Alors que les soft skills sont plus liés aux qualités de la personne, donc ses compétences humaines comme la créativité, la motivation, la résistance, la confiance en soi, etc. On avait moins l’habitude de mesurer ça, mais c’est possible avec cette approche soft skills.

X : D’accord ! Alors justement, tu en as cité 4, je ne sais pas si ça va être cela, mais tu nous as parlé rapidement de la méthode CreapreZent et des 4 piliers qui fondent cette méthode. Est-ce que tu peux peut-être nous dire quels sont les 4 piliers en question ?

J : Oui, alors le premier pilier c’est : « conscience ». C’est comment déjà prendre conscience de ses propres compétences, de ses propres soft skills. C’est conscience de soi, conscience de ses forces, conscience de ses points à améliorer. Mais ça peut-être également conscience d’une situation, conscience d’un problème et donc c’est la première étape finalement. Avant de faire quoi que ce soit, il faut d’abord en avoir conscience. Ça, c’est le premier pilier. Le deuxième pilier c’est « esprit d’entreprendre ». C’est qu’une fois qu’on a pris conscience d’une situation, d’un défi, de ses points forts et de ses points à améliorer, par exemple. Une fois qu’on a pris conscience, on va agir. Donc on va entreprendre. Entreprendre des choses, entreprendre des projets, entreprendre des tâches, entreprendre des actions, etc. Donc on va être dans une dynamique entrepreneuriale quelque part. D’où le pilier « esprit d’entreprendre ». Ensuite une fois qu’on a amorcé cette dynamique entrepreneuriale, l’idée c’est de la faire durer dans le temps et pour ça donc, c’est le troisième pilier qui entre en jeu, à savoir : « confiance ». C’est avoir confiance en ce qu’on entreprend, avoir confiance en ses capacités, avoir confiance en l’avenir. Donc voilà troisième pilier : confiance. Et enfin le dernier pilier : « synergie ». Synergie donc, ça peut-être le partage une fois qu’on a développé des compétences. Ce sera par exemple les partager ou créer des partenariats avec d’autres personnes pour donner encore plus d’amplitudes à ce que l’on a commencé d’entreprendre. Donc voilà, synergie ! Créer des synergies par la suite. Être plus ouvert sur les autres et sur d’autres situations, d’autres opportunités par exemple. Voilà, donc, les quatre piliers, finalement donc c’est : conscience, esprit d’entreprendre, confiance et synergie.

X : D’accord. Et du coup alors, je pense que c’est forcément ça va être des compétences clés qu’on retrouve en général chez l’ensemble des entrepreneurs qui rencontrent une certaine forme de succès ?

J : Oui, après pas forcément que des entrepreneurs ! Mais c’est vrai qu’on se rend compte que c’est une démarche qui est souvent adoptée. Par exemple si on parle donc d’un certain type d’entrepreneuriat que j’aime beaucoup : entrepreneuriat itératif où on va justement avoir une idée, on va la tester, on va l’améliorer et on va la faire évoluer par exemple. Et bien, cette méthode est assez, on va dire, assez alignée avec cette manière d’entreprendre. C’est qu’au départ, on va prendre conscience d’une opportunité, d’un besoin, d’un problème ou d’un défi. Ensuite, on va donc entreprendre ce défi pour en proposer un produit ou un service qu’on va ensuite tester et éprouver. Pour ensuite en avoir confiance et créer la confiance avec des utilisateurs potentiels pour ensuite le diffuser par le biais de partenariats, par le biais de la communication et du coup la synergie. Donc oui, quelque part, cette méthode se goupille bien dans un processus entrepreneurial.

X : D’accord. Et est-ce que par exemple, tu as des… Puisque là on va dire que ça va être des principes qui sont assez généraux finalement. Mais est-ce que tu as des exemples concrets ou peut-être des techniques à partager qu’on peut appliquer dans notre vie quotidienne qui justement pourraient aider les auditeurs à développer ces compétences ?

J : Oui, pour développer ces compétences ! Et bien déjà ce que je propose généralement en coaching. En coaching, c’est quoi ? Le coaching c’est quoi ? Un coaching c’est d’aller d’un point A à un point B. Le point A, c’est là où on se trouve aujourd’hui et le point B, c’est là où on veut aller demain. Donc la première étape que je dirai, si on veut développer des compétences. C’est d’abord de savoir, où on en est aujourd’hui, faire une espèce de bilan de ce que l’on est donc pas forcément besoin de faire un MBTI, etc. de faire des bilans complexes. Il suffit juste de prendre un moment pour soi et de faire le point sur les compétences que l’on a développées. Donc pour ça, pour identifier ce point A, ce point de départ, ce qu’on peut faire, c’est faire une liste d’expériences marquantes : des expériences personnelles et professionnelles, des expériences qui sont soit agréables, soit désagréables. Donc, ça peut être à la fois des succès, des réussites, mais aussi des échecs, entre guillemets. Donc c’est pour cela que je parle d’expérience désagréable, sachant d’un échec n’est pas vraiment un échec si vous y mettez donc un enseignement. Donc là en l’occurrence, l’enseignement sera : quelle compétence vous avez utilisée ou quelle compétence vous avez développée grâce à ces expériences ! Donc, pour identifier ce point de départ, ce point A, faire par exemple une colonne des expériences marquantes : réussites et échecs par exemple. Et sur une autre colonne en face, là c’est toutes les compétences que vous avez pu utiliser, développer, etc. Et donc là, on a notre fameux point A, c’est très simple, normalement on va beaucoup plus loin.

X : Oui, c’est ce que je me dis. Et bien, la question que je me disais c’est que finalement faire par exemple la liste d’expériences agréables ou désagréables... Après, il faut aussi se poser la question de quel domaine en particulier, on veut progresser aussi. Puisqu’on peut parler effectivement de sa vie personnelle ou professionnelle, mais après même dans sa vie personnelle, il y a plein de sous-domaines : les relations avec les gens ou je ne sais pas, sa santé ou de tout un tas de choses donc après, voilà effectivement il faut peut-être creuser un peu. Est-ce que tu aurais peut-être… Alors je ne sais pas si ça fait partie des choses. Mais peut-être un certain nombre de domaines assez généralistes sur lesquels les gens peuvent prendre le temps de réfléchir, on va dire ?

J : Justement, ça rejoint le point B, là où on veut aller. C’est finalement qu’est ce qu’on a envie de devenir et pas qu’est ce qu’on a envie d’avoir. Mais, quelle personne on a envie de devenir, d’être ? Et en se posant cette question-là, on va se poser la question « Qu’est-ce qui est important pour nous ? ». Pas aujourd’hui, mais ce qu’on veut en fait. Ou pas dire, mais ce qu’on veut vraiment. Dans ce cas-là, pose cette question-là, donc ça peut-être comme tu dis, donc si on prend plusieurs sphères. Il peut y a voir une sphère personnelle et dans cette sphère personnelle, ça peut être donc des loisirs, ça peut être son environnement de vie, son environnement personnel dans ce cas-là. Ça peut être son style de vie : est-ce que c’est un style urbain ? Est-ce que c’est un style rural ? Et finalement pour avoir ces réponses-là, pour bien identifier ces différents cercles dans sa vie personnelle ou dans sa vie professionnelle, c’est de prendre le temps de visualiser et de voir si on se met à rêver ou à faire une espèce de rêve éveillé : « Quelle est la meilleure expérience qu’on pourrait avoir ? Et qui serait la plus top en terme de ressenti ? » C’est-à-dire que lorsqu’on visualise ça, à quel point c’est excitant ? On est bien, on est en paix, etc. Et pour ça donc si on veut prendre du temps, pour se visualiser c’est de poser la question : « OK, donc là quand je suis chez moi dans cette sphère, dans cet environnement personnel, à quoi ressemble ma maison ? Où elle se trouve ? Qui il y a chez moi ? Donc est-ce qu’il y a une famille ? Ou est-ce que je suis seul ? Est-ce que je suis en colocation ? Etc. Est-ce que j’ai un jardin ? Et de vraiment visualiser tous les détails de tout ça. Et ensuite donc de prendre plusieurs scènes de ce qui se passe dans cette vie personnelle. Est-ce que vous allez faire du sport ? Est-ce que vous allez au cinéma ? Est-ce que vous lisez un livre ? Quelles sont les expériences que vous avez envie de vivre et qui font que vous êtes en kif quelque part ? Et prendre des notes ! Voilà ! Tiens, je me vois bien dans cette maison-là avec telle personne à l’intérieur. Je faisais telle activité et en fait on va avoir une vision un peu plus claire de ce qui a de la valeur, en fait, de la valeur pour soi. Et on peut faire la même chose ensuite pour la sphère professionnelle. D’ailleurs, peut-être qu’on se rendra compte que les deux sont liées aussi. On essaie de dissocier le perso et le pro, mais c’est souvent lié, impliqué, voire fusionné. Ça dépend de ce que vous voulez. Certaines personnes aiment bien quand il y a une cross scission entre le pro et le perso. D’autres qui au contraire aiment bien que les deux se marient bien et qu’il y ait une harmonie entre les deux. Donc je ne sais pas, il y a par exemple certaines personnes qui aiment bien avoir leur maison en milieu rural et aller travailler dans un milieu urbain, dans un lieu beaucoup plus dynamique et avoir ces deux vies-là quelque part. D’autres en revanche qui aiment bien avoir leur bureau chez eux, faire du télétravail par exemple et finalement d’avoir cette liberté-là aussi. Ça dépend de ce que vous voulez. Est-ce que ça répond à ta question ?

X : Oui, oui. Mais ça finalement du coup c’est la première étape qui permet de faire le point et il y a une certaine forme de bilan sur effectivement ce que tu disais donc ce qu’on souhaite faire et vers où on souhaite aller. Mais du coup, comment est-ce qu’on parcourt le chemin entre les deux ?

J : Ah ! Entre le point A et le point B ?

X : Oui. Ça va dépendre de chacun bien sûr, mais après je ne sais pas s’il y a des principes qui sont un peu valables d’une façon générale.

J : Justement, par rapport à cette approche soft skills, ce que je préconise généralement, c’est lorsqu’on a fait le bilan de ce que l’on a en terme de ressources, ressources internes, ces fameuses compétences et qu’on sait où on veut aller, parce que c’est vraiment la base, c’est pour ça que j’ai passé beaucoup de temps à expliquer la différence entre le point A et le point B. Et bien c’est de dire : « Voilà la personne que j’ai envie d’être et l’environnement dans lequel j’ai envie de vivre, etc., et voilà d’où je pars ». Donc par rapport à votre point de départ, vous avez déjà sûrement déjà plein de qualités que vous avez dans le point d’arrivée que vous visualisez. Donc déjà c’est bien, c’est que vous avez déjà les forces. Donc là, vous répertoriez les forces qu’il faudra continuer à cultiver. Mais peut-être que la priorité ce sera aussi de voir qu’est-ce qui vous manque. Si par exemple vous vous rendez compte, « Et bien, moi voilà, par rapport à toutes les expériences que j’ai eues, finalement je me rends compte qu’il me manque du culot. En fait, je n’ai jamais fait preuve d’audace, et du coup ça m’empêche d’être une personne très active qui se crée des opportunités et qui les saisit. » Là, imaginons que le point A c’est : « Je manque d’audace » et le point B c’est « Je suis une personne qui a plein d’opportunités, qui s’en crée et qui les saisit ». Et bien l’idée ça va être de se de dire : « OK, comment je vais faire pour muscler mon audace ? » Donc là, une fois qu’on a identifié, là j’ai pris un exemple : l’audace. Ça peut être plusieurs soft skills ! L’idée ce n’est pas tellement non plus d’avoir une liste de 50. Mais d’avoir une espèce de top, de top liste de soft skills à développer, c’est de se créer un programme d’entraînement.

X : Donc est-ce que tu peux peut-être nous donner, je ne sais pas ? Donc là, tu as cité l’audace. Peut-être, quelques autres exemples pour qu’on se rende compte concrètement de compétence dont on parle là ?

J : Oui, et bien si je prends par exemple… Je vais prendre une expérience personnelle, ça va être plus simple de parler à partir d’une anecdote. Donc je viens de l’ile de La Réunion et c’est vrai que la première fois, le premier mois que j’ai passé en Métropole, je me suis rendu compte que je n’étais pas à l’aise à l’oral parce que j’avais encore cet accent créole qui était très fort et qu’on n’utilisait pas les mêmes mots. Et du coup, je n’osai pas trop prendre la parole parce qu’on rigolait. Mais pas parce qu’on se foutait de ma gueule, mais parce qu’ils trouvaient ça marrant, etc. Du coup, j’ai eu un problème à la fois donc de confiance en moi et également une envie de m’améliorer dans mes prises de parole. Du coup, je me suis rendu compte que voilà, j’avais deux points d’amélioration : la confiance en moi et la prise de parole en public. Et si je voulais aller plus loin, qu’est-ce que je peux décortiquer ? Parce que c’est très vaste finalement la confiance en soi et la prise de parole en public. Donc on peut aller encore plus loin en creusant et en éclatant quelque part cette soft skill. De quoi est composée la prise de parole en public ? La prise de parole en public est composée du langage verbal : savoir les mots que j’utilise, la manière dont je construis mes discours, est-ce que j’utilise des anecdotes, des faits, etc. ? Donc j’avais tout un pendu verbal à travailler, le story telling, utiliser des preuves, la structuration d’un discours, etc. Ensuite dans toujours la prise de parole en public, il y a aussi le non verbal. Donc le non verbal, c’est quoi ? C’est la posture, c’est la gestuelle, c’est le regard, mais c’est aussi la voix. Dans la voix, il y a le timbre de voix, il y le rythme, il y a de débit, il y a la hauteur, etc. Finalement, j’ai éclaté tout ça en identifiant plein de petites compétences à travailler et ensuite, je me suis mis à travailler. Donc tous les jours ou tous les deux jours, je m’entrainais à prononcer. Donc un petit exercice de prononciation que j’ai appris en travaillant avec avec Lorenzo Pancino qui est expert en la matière. C’est de prendre un stylo, de le mettre dans la bouche comme ça, et s’entrainer à articuler avec un stylo dans la bouche, ce qui n’est pas forcément évident. Mais lorsqu’on le fait finalement, ça muscle la mâchoire et ça nous permet de mieux articuler. Donc voilà un exemple d’entraînement pour ça. Et je me suis fait plein de petits entraînements comme ça donc par exemple pour la confiance en moi, la confiance en moi c’est quoi ? C’est le fait de pouvoir m’adapter à n’importe quelle situation. Bien du coup, j’ai travaillé d’adaptabilité. Comment ? En faisant de l’improvisation, comme là je suis en train de faire par exemple, c’est l’improvisation, etc. Donc, ça peut être une compétence, par exemple l’audace, on se dit « Il faut que j’ose plus ! ». Finalement, donc c’est clair, et des fois c’est plus subtil ou il y a plein d’autres choses qui s’imbriquent derrière. Donc plus ce sera précis et plus ce sera facile pour vous de trouver des exemples d’entraînements pour muscler vos compétences.

X : Et du coup, à l’origine, parce qu’à l’origine tu n’étais pas expert en soft skills, ce travail-là, on va dire, d’éclatement d’une compétence assez généraliste en sous-répertoire, c’est quelque chose que tu as fait avec l’aide de quelqu’un ou c’est parce que tu as vraiment pris le temps de te poser, de réfléchir ? Ça ne s’est pas fait bien sûr, je me doute en une heure. Il y a un processus qui a dû te prendre du temps. Tu étais accompagné ou c’était quelque chose que tu as fait tout seul ?

J : Non, je n’étais pas accompagné, par contre je ne peux pas dire que j’étais tout seul non plus parce que je me suis beaucoup documenté donc à travers l’internet, les livres, etc. C’est-à-dire, donc tout simplement, faire preuve de curiosité en tapant « mieux parler » par exemple. Là, je me rends compte que mieux parler, ce n’est pas juste faire un entraînement et ça suffit. En faisant des recherches, je me suis rendu compte que mieux parler c’est quoi ? Est-ce que c’est mieux parler avec sa voix, avec son discours ? Et du coup, j’ai continué à m’entraîner sur la voix et découvrir mieux en cela. En fait, c’est un travail de recherche, c’est de la documentation. Si on prend une mind map, c’est donc une carte heuristique, c’est qu’on va faire tout un cheminement finalement. On va commencer d’un point qui va ouvrir sur 5 autres points, etc. Donc non, finalement c’est surtout de la curiosité, tout le monde peut le faire grâce à internet notamment en tapant des mots-clés et en étant vraiment curieux de qu’est-ce qui se cache derrière. Toujours avoir cette curiosité de se dire : « Derrière ces notions-là, qu’est-ce qu’il y a ? » Toujours creuser et de ne pas rester à la surface en fait.

X : Et puis du coup, je pense que tu vas peut-être confirmer ou pas. Mais, aujourd’hui dans le livre des « Réflexes soft skills », c’est quelque chose que vous évoquez justement ces sous-notions ? Est-ce que vous avez identifié peut-être pour les soft skills principaux, toutes les sous notions qui peuvent se cacher derrière ?

J : Oui, en fait justement dans notre méthode, on avait donc 4 piliers. Dans ces piliers-là, il y a également d’autres soft skills. Donc là, je ne vais pas en faire toute la liste parce que ça fera un peu long.

X : Non, bien sûr que non. En tout cas, c’est une ressource où les gens peuvent aller jeter un œil ?

J : Oui oui, donc par exemple pour la conscience et bien on a plusieurs embranchements comme la conscience de ses pensées, la conscience de ses émotions, la conscience de son environnement, etc. Et tout ça sous forme… Je parlais de mind map, mais voilà, sous forme d’arbre logique, de carte heuristique où vraiment on va faire un cheminement avec différents niveaux finalement.

X : Et après, tu me diras si c’est aussi vrai dans ta vie, mais finalement ce que j’ai constaté, moi, dans mon quotidien c’est qu’au cours des derniers mois par exemple, j’ai mis en place un certain nombre de routines. Notamment, on parlait… Tu as donné un exemple personnel, du coup, je peux en donner un aussi de mon côté sur le fait de faire du sport, de faire plus attention à son alimentation. Et en fait donc, le fait de faire attention à ça, ça fait que naturellement, j’ai perdu du poids. Le fait de perdre du poids, cela fait que je suis plus à l’aise avec mon corps et donc du coup j’ai une meilleure image de moi et cette meilleure image de moi fait que d’une façon globale, j’ai plus confiance en moi. Et donc ça va aussi avoir un impact sur le fait que je vais être plus ouvert et que je vais avoir plus envie de rencontrer de nouvelles personnes parce que si j’ai plus confiance, et bien du coup c’est plus facile. Et finalement, il y a vraiment cette idée que travailler sur un domaine même si ce n’est pas forcément simple, ça peut avoir un impact global sur la vie de chacun des individus.

J : Ah, oui ! C’est un cercle vertueux déjà pour soi. Là, tu viens très bien de l’exprimer. C’est à partir du travail d’une soft skill ou une compétence et bien, tu en travailles plein d’autres. Par exemple, si je reprends cet exemple du travail d’improvisation, c’est un exercice que je me suis imposé. Je me suis dit que j’allais faire. En plus, c’était plus fun donc c’était plus facile. Et à travers ça, et bien, je suis pareil que toi. J’ai travaillé ma confiance en moi, ma capacité à m’adapter, ma créativité également. Du coup c’est vrai que finalement, quand on muscle une compétence on n’en muscle pas qu’une seule, on en muscle plusieurs et c’est ça qui est assez vertueux. Et également par rapport aux habitudes et aux routines... Oui, tout à fait c’est pour ça que je parle d’entraînement en fait. Finalement, on parle d’entraînement comme pour les entraînements sportifs. En fait, c’est la même chose pour les soft skills. Plutôt que de se dire : « OK, je vais, pendant un weekend, travailler mon audace », ça va être moins porteur plutôt que si vous le faites à petite dose tous les deux jours par exemple. Et oser quelque chose de nouveau tous les deux jours plutôt qu’en un weekend faire du saut en parachute, du saut à l’élastique, manger je ne sais pas trop quoi et faire plein de trucs. Et au final, traumatiser parce que c’était too much. Alors que si vous faisiez la fameuse stratégie des petits pas, avancer pas à pas, alors vous irez beaucoup plus loin et ce sera beaucoup plus durable. 

X : Et du coup, toi, à l’heure actuelle, est-ce que tu as des routines et des soft skills que tu travailles encore aujourd’hui ? 

J : Oui, ah oui bien sûr ! Parce qu’en plus on s’y prend au jeu. Je trouve que ça rend aussi son quotidien un peu fun. Donc il y a deux types d’entraînement que j’ai mis en place finalement. Il y a ceux où je dédie un temps spécifique à un entraînement. Donc par exemple, l’improvisation théâtrale. Quand je fais ça, je ne fais que ça pendant par exemple, 10 minutes. Je fais cet exercice d’improvisation donc c’est comme lorsque je me dis que je vais faire un entraînement de courses à pied, je ne fais que ça. Et ensuite le deuxième type d’entraînement c’est lorsque c’est intégré dans d’autres activités. Donc ça fait comme une espèce d’effet kiss cool, de double effet kiss cool ou une pierre deux coups par exemple. Et si je prends un exemple lorsque je lis, de la lecture, lecture d’un ouvrage, la lecture d’un article, etc., et bien je peux faire plusieurs types de lecture selon les soft skills que j’ai envie de muscler. Par exemple, je peux faire de la lecture rapide pour travailler ma concentration et mon attention par exemple où du coup je vais lire avec mon guide visuel, etc. Là, je travaille spécifiquement ces deux compétences-là : concentration et attention par exemple. En plus bien entendu de vraiment lire cet article, donc c’était quelque chose que je voulais lire par exemple. Et sinon, je peux faire un deuxième type de lecture selon mes objectifs en terme de soft skills. Et c’est par exemple, lire le texte à voix haute et lui donner vie pour travailler ma diction, mon oralité, mon story telling, etc. Donc finalement, ce type d’entraînement là s’imbrique dans des activités déjà existantes. Donc, ça ne prend pas plus de temps en fait et c’est ça qui est intéressant. C’est que soit on prend du temps pour des choses spécifiques qui finalement sont funs soit si c’est un peu moins fun et bien on l’imbrique dans des choses qui existent déjà. Comme ça et bien du coup, on ne perd pas du tout de temps. 

X : OK, écoute, très bonne réponse ! Alors je rappelle aux auditeurs, enfin non ce n’est pas que je le rappelle… Comme je disais, on enregistre ce podcast aussi dans le cadre du Salon des micro entreprises qui aura lieu le 6, 7 et 8 octobre 2015 au Palais des Congrès à Paris, donc à la Porte Maillot. Justement, au cours de ce salon, vous aurez un stand. Et est-ce que tu peux peut-être expliquer aux auditeurs ce que vous proposerez au sein de ce stand pour qu’ils aient encore plus envie de vous voir et de vous dire bonjour ? 

J : Oui ! Le stand CreapreZent et bien, c’est un stand où en fait, on propose des séances et des mini, des micro séances de soft skills ou de coaching en fait. Comme on l’a fait l’année dernière ! Donc l’année dernière on en avait six. Cette année donc c’est un peu différent, on n’aura qu’un seul. Mais l’idée c’est que vous venez et plutôt que de vous exposer : qu’est-ce qu’on fait, notre activité, nos offres, etc., et bien on vous fait gouter tout de suite ce qu’on propose. Donc, si ça sera moi, en l’occurrence, je proposerai 20 minutes de coaching. Pas 20 séances de coaching, peut-être pas non plus ! Mais 20 minutes de coaching pour que vous puissiez gouter, tester et repartir avec quelque chose de concret de cet entretien. Et pas juste parler donc de ce qu’on propose. Donc, voilà un petit peu la spécificité de ce stand CreapreZent. C’est 20 minutes de coaching pour que vous puissiez gouter un petit peu à ça et c’est là qu’on pourra justement parler de tout ça, sur des cas individuels. « Quelles sont mes compétences ? Quels sont les entraînements que je peux mettre en place dans mon quotidien ? » Et c’est vraiment ça l’objectif. C’est d’identifier les points que vous voulez améliorer, les soft skills que vous voulez muscler pour ensuite créer un programme d’entraînement. Donc bien entendu, en 20 minutes, ce sera assez succinct. Mais ce sera déjà une première base pour avancer. 

X : D’accord ! Et puis après bien sûr, ce n’est pas forcément comme on l’a dit au cours du podcast. Ce n’est pas des entretiens qui sont réservés exclusivement aux entrepreneurs ou aux personnes qui ont déjà une société ou quelque chose comme ça. C’est vraiment ouvert à tout le monde. 

J : Ah oui, oui ! Par exemple, moi, la plupart de mes clients ne sont pas créateurs ou directeurs d’entreprise. Là, c’est vrai que c’est le Salon des micro entreprises donc il y a plus de personnes qui sont intéressées par la création et la gestion d’entreprise. Mais après, nous, avec CreapreZent, moi, mon activité de coaching, elle est ouverte à toutes les personnes qui ont envie de muscler ses compétences. Donc ça peut être vraiment n’importe qui ! Mais en fait, j’ai déjà coaché des étudiants, des personnes salariées, des personnes en recherche d’emploi, des sportifs, des artistes, etc. ça peut être vraiment n’importe quel profil à partir du moment où on a envie en fait, d’aller de ce point A vers ce point B. 

X : OK, super ! Et bien, écoute, merci, Jérôme, pour toutes ces réponses. J’ai juste deux dernières petites questions avant de terminer le podcast. La première c’est de savoir si tu avais 3 livres que tu pourrais recommander aux auditeurs de cet épisode. 

J : Oui ! 3 livres que j’ai aimés. Alors je ne vais pas parler des livres que j’ai écrits. Ce serait trop de la triche. En fait, ce n’est pas évident de répondre à cette question parce que ça veut dire qu’il faut choisir et choisir c’est renoncer. Je ne sais pas trop à quoi renoncer alors je me suis dit, je vais voir à l’intuition qu’est-ce qui vient. Donc les premiers livres qui me sont venus c’étaient ceux de Philippe Hayat qui est donc le président de l’association « 100 000 entrepreneurs » et qui a écrit 3 livres très courts, mais très inspirants justement sur l’esprit d’entreprendre. Ça m’a beaucoup inspiré d’ailleurs pour mes ouvrages notamment pour « Le réflexe soft skills ». Il avait écrit, donc et bien là, le dernier, c’est « L’avenir à portée de main ». Ça, c’est son dernier livre sur l’entrepreneuriat. Mais ses 2 autres livres aussi m’ont beaucoup impacté. Donc « L’entrepreneur et l’indigné » et « Entreprenez ! À l’indignation, préférez l’action ». C’est des livres très courts qui se lisent super bien et qui donnent vraiment envie de se bouger pour faire bouger les choses, quoi ! Et en plus avec une vision très sociétale et avec un impact pour notre pays donc je trouve ça très inspirant. Mais en fait, voilà, j’ai cité trois livres de lui, mais j’avais envie de citer d’autres livres. 

X : Oui, mais non, vas-y ! Ça ne compte pas si c’est le même auteur. 

J : Ensuite, un de mes livres préférés qui n’est pas forcément sur l’entrepreneuriat, mais que j’ai vraiment adoré et que j’utilise toujours aujourd’hui. C’est un livre de Dan Roam, c’est : « Convaincre en deux coups de crayon ». En anglais donc c’est « The Back of The Napkin ». Et en fait, il explique dans ce livre avec une vraie méthodologie, etc. : comment transformer un défi ou un problème en dessin, en croquis pour que ce soit beaucoup plus simple à analyser, à décomposer, etc. Et pour ensuite, mieux le communiquer à une équipe ou à d’autres personnes et ensuite trouver une solution. Donc je trouvais ça super ludique, super intéressant et super efficace. Parce que du coup pour travailler en équipe et travailler de manière visuelle, c’est assez puissant. 

X : Tu l’as mis en place ? C’est une méthode que tu as eu l’occasion d’utiliser et tu as été convaincu. 

J : Oui, que j’utilise toujours. Donc, mes notes sont pleines de croquis, de dessins. Même si c’est moche, ce n’est pas grave et ce n’est pas l’important. L’idée c’est que ce soit plus facile à assimiler et à retenir l’information. Et en plus en terme de soft skills, c’est hyper intéressant pour travailler la créativité et sa capacité à avoir une vision systémique d’une situation, de ne pas avoir uniquement des éléments dissociés, mais de voir les interactions. Et du coup d’être plus créatif et aussi d’être plus innovant finalement parce qu’on arrive à voir des connexions, des liens qu’on ne verrait pas autrement. Donc je trouve ça top pour ça. Et dernier livre ! Alors là, c’est un livre que je ne sais pas s’il est traduit en français. Mais je trouvais vraiment bien parce qu’il est court, il est simple et il est très inspirant. C’est un livre de leadership par Jeffrey Gitomer qui est donc « The little book of leardership ». Je trouvais ça très intéressant. J’en ai parlé également sur mon blog de ce livre-là parce que je trouvais qu’il y a des notions très intéressantes dans ce livre-là. Et notamment, c’est quelque chose que je répète souvent, je vais le placer là si j’ai encore un petit peu de temps. 

X : Oui, oui, vas-y ! Pas de souci ! 

J : Une citation de son livre que je trouve très fort et qui résume à mon avis le leadership et son livre, c’est : « Si tu n’es pas satisfait de tes résultats, change tes actions. Si tu n’es pas satisfait de tes actions, change tes décisions. Si tu n’es pas satisfait de tes décisions, change ton attitude. Et si tu n’es pas satisfait de ton attitude, change ta philosophie. » Et je trouve que ça… Je trouve ça pas mal parce que du coup derrière il y a tout un enchainement et on se rend compte que le résultat n’est qu’une conséquence. Et que finalement, si on est obnubilé par ça, on oublie tout le reste, ce qui est beaucoup plus important et ce qui permet d’arriver au résultat. 

X : C’est bien parce que ces 5 livres, en tout cas que je ne connais pas, alors le troisième là, ce Jeffrey Gitomer, c’est l’auteur du « Petit livre rouge de la vente » aussi ? 

J : Oui. 

X : Effectivement, ce livre est vraiment excellent et je pense que celui-là en particulier pourrait bien me plaire. 

J : Tu me diras ce que tu en penses, mais moi il m’a pas mal inspiré. 

X : OK ! Alors, où est-ce que vont les auditeurs s’ils veulent en savoir plus sur toi et puis éventuellement te suivre sur le plus long terme. 

J : Ça dépend sur quoi ils veulent me suivre. Si c’est pour l’entrepreneuriat, je dirai pourquoi-entreprendre.fr. Et si c’est plus pour des thématiques liées au leadership, au soft skills, à l’efficacité professionnelle et à la prise de parole en public par exemple et bien ça va être plus sur mon site personnel : jerome-hoarau.com. Donc ça, c’est pour me suivre personnellement, mais après j’ai 2 autres sites avec qui je travaille en équipe : CreapreZent, dont j’ai parlé plus tôt, CreapreZent.fr. Donc, là vraiment, sur les soft skills, on organise des événements très réguliers sur Paris et ailleurs. Et enfin donc, pour mon activité web, c’est la-semaine.com où là on fait pas mal d’événements web justement pour partager avec vous des techniques, des astuces, du contenu sur justement tous ces soft skills avec des événements thématiques. 

X : OK. Super ! Merci beaucoup Jérôme. 

J : Avec plaisir, j’espère que tout cela sera utile à ceux qui nous écoutent. 

X : Et bien après, à chacun de prendre sa vie en main et de faire en sorte que ça se transforme concrètement dans leur réalité. 

J : Oui, et bien d’ailleurs en parlant de ça, je vais peut-être juste rajouter un petit mot de conclusion parce que c’est vraiment quelque chose qui me tient à cœur en ce moment par rapport à ce que tu viens de dire. Je me suis rendu compte vraiment que si, voilà ce que tu disais, pour avoir des résultats concrets, etc. L’idée ce n’est pas de se focaliser là-dessus, mais vraiment de miser sur vos ressources internes, sur vos compétences, vos soft skills, etc. Parce que plus vous allez miser là-dessus, parce que c’est des choses que vous contrôlez alors que les résultats vous ne les contrôlez pas. Parce qu’il y a toutes les ressources externes et tous les imprévus qui font que vous ne maîtrisez pas et c’est là que vous avez de la frustration qui va tuer votre motivation et qui va tuer du coup l’action. Du coup, mon message en ce moment c’est de vraiment miser sur vos qualités, sur vos soft skills, sur vos compétences, sur ce que vous maîtrisez, donc sur vous. Misez sur vous pour être en mesure et augmenter la probabilité d’atteindre un résultat et pas d’être obstiné par un résultat. Parce que c’est là que l’on crée de la frustration et de la déception. Et c’est beaucoup plus agréable d’entreprendre dans cet état d’esprit que d’être souvent dans la frustration et la démotivation. 

X : Super conclusion ! 

J : Merci. Ça te parle au moins ? Ou tu n’étais peut-être pas d’accord. 

X : Oui, oui, je suis totalement d’accord avec ce que tu peux dire là. C’est clair. 

J : OK, super. 

X : Bon et bien à bientôt ! 

J : Bien oui ! À très bientôt donc au Salon des micro entreprises. J’espère que tu y seras aussi. 

X : Effectivement, oui j’y serai aussi. Alors, je ne sais pas exactement quand, il faut que je regarde ça plus précisément. Mais effectivement, j’y serai au moins un jour, c’est sûr. Deux peut-être… 

J : OK, super. On se verra au salon alors. 

X : Voilà, on aura l’occasion de se croiser, sans soucis. 

J : Merci. 

X : Et puis d’ailleurs, les auditeurs du podcast, si aussi, vous avez l’occasion de vous rendre à ce salon, je n’ai pas l’URL, est-ce que tu connais l’URL du salon pour qu’ils aillent jeter un œil exactement ? 

J : Oui, c’est salonmicroentreprises.com. 

X : Voilà ! Donc là, vous avez toutes les informations, l’entrée est gratuite. Et c’est vraiment… Pour y avoir participé l’année dernière, c’était ma première fois, mais c’est vraiment quelque chose de conséquent avec plus de 200 conférences, des conférences extrêmement intéressantes. En tout cas, celle à laquelle j’ai pu assister l’année dernière était vraiment très intéressante avec du vrai contenu. Ce n’est pas des gens qui sont là pour faire leur publicité et pour essayer de vous vendre un produit sous la forme d’une conférence, il y a vraiment beaucoup d’information à prendre et on peut vraiment le voir comme une ou des journées de formation pour votre activité. 

J : Tout à fait, n’hésitez pas à passer au stand CreapreZent pour parler de soft skills, etc. également. 

X : Voilà, OK. Et bien, on s’arrête là, allez tchao ! 

J : Merci à toi Xavier. Merci à toutes et à tous.